"La musique mérite d'être la seconde langue obligatoire de toutes les écoles du monde." Paul Carvel.
Deashelle a dit :
Harmoniser savoir, sensibilité et action
« La musique enrichit l’être humain par le pouvoir du son et du rythme, par les vertus propres à la mélodie et à l’harmonie ; elle élève le niveau culturel par la noble beauté qui se dégage des chefs-d’œuvre ; elle donne réconfort et joie à l’auditeur, à l’exécutant et au compositeur. La musique favorise l’élan de la vie intérieure et fait appel aux principales facultés humaines : la volonté, la sensibilité, l’amour, l’intelligence et l’imagination créatrice. Aussi, la musique est-elle envisagée presque unanimement comme un facteur culturel indispensable. A certains points de vue, l’éducation musicale se différencie de l’enseignement musical traditionnel. C’est une des tâches de la pédagogie nouvelle d’unir judicieusement les aspects artistiques et scientifiques de la musique, et d’harmoniser le savoir, la sensibilité et l’action. Vie et formes, culture et technique, doivent se compléter dans l’éducation musicale pour contribuer à l’avènement d’un nouvel humaniste, conforme aux besoins de l’époque moderne. » http://www.123musique.ch/Presse/RMS%20-%20SMZ%20Willems.htm
Monsieur de La Fontaine dans sa fable les animaux malades de la peste révèle la très fâcheuse façon qu’ont les sociétés inégalitaires de traiter les choses quand elles sont atteintes d’un mal qui frappe beaucoup de monde. Les personnes des sommets se trouvent un bouc-émissaire facile, un âne à battre vu qu’il est bien mal enseigné de bien des choses et qu’il continue sa petite entreprise de vivre en dépit de tout. Cette ministre est bel et bien dans le cas de vouloir nous donner une nouvelle version de cette fable. Il y a effectivement un grand mal qui frappe la société, ça s’appelle chômage comme une gangrène qu’on traite à grands coups de saignées et d’amputations, gangrène dont on ne se sait pas quand elle va s’arrêter. Et voilà que cette ministre nous dit qu’elle a la solution, qu’elle a trouvé son âne mal enseigné à battre et qui se doit de mieux respecter son maître ou de faire mutant pour que tout aille mieux. Si je rencontrais cette dame, je lui dirais à n’en pas douter de reprendre des études, de revoir sa façon de lire et de décrypter les choses, de quitter ces sphères d’influence qui la rendent inculte finalement sur ce qui fait l’efficacité d’une société, d’une économie, sur ce qui fait la vitalité, la prospérité d’une entreprise et au contraire sa mort inéluctable ou programmée comme c’est le cas aujourd’hui notamment dans les secteurs productifs de l’agriculture et l’industrie.
Pour moi, l’école n’est pas faite ni pour propager une quelconque idéologie économique et politique, ni pour offrir de l’enseignement marronnier, bricolé avec les tocades du moment, semaines de ceci et de cela, selon les flux des opinions et les éminences grises des ministères, et encore moins pour accabler les enfants et adolescents de ceci et de cela qu’ils devront faire avec excellence sinon ils seront les ânes bâtés, battus de demain. Pour résumer, je dirais que l'école n'est pas faite pour développer une culture pour vaniteux et merdeux, celle qu'on nous vend depuis des décennies voire plus.
Article parfait Deashelle sur l'enrichissement de la musique !
Quant au propos honteux de ce ministre qui vendrait la culture et l'indépendance saine et salutaire de l'éducation et la
culture au profit jamais satisfait de la sphère vampire de l'Economicus ......... nous ne sommes pas étonnée et savons bien
dans quel règne nous sommes rentrés.
Ce n'est pas pour rien que la première impulsion d'un être clairvoyant de ce que l'avenir nous apporterait de pire,
comme Rudolf Steiner, fut avant même celle des écoles où l'art est maître en tout, jusqu'à l'art d'enseigner ...
ce n'est pas pour rien qu'en premier, il voulut mettre sur pied la Triple Organisation Sociale avec les trois sphères
qui restent indépendantes les unes des autres et ne s'aliènent pas mutuellement :
le spirituel et culturel lié à la sphère de l'esprit et la tête . correspondant à la zone de liberté (de créer exprimer ses aptitudes et potentialités) Indépendance absolue requise pour la vie et gestion des écoles et universités par rapport autant : - à la zone de l'idéologie (communisme) - que celle de l'économique et ses intérêts.
le juridique - lié à la sphère du coeur ........................... correspondant et garantissant l'égalité Cette sphère pouvant seule pénétrer les deux autres pour les gérer en toute impartialité pour garantir leur indépendance et liberté mais ne le devant pas à l'excès pour celle de la créativité pour la laisser vivre
l'économique - lié à la sphère du métabolique ................ correspond au besoin de fraternité Elle devrait garantir à tous les humains leurs besoins fondamentaux et ne pas se faire manipuler par la sphère de l'idéologie qu'elle soit communiste, fasciste, dictatoriale ...
Une ministre française vient de déclarer martialement: "Il faut lever les freins à l’émergence d’une véritable culture entrepreneuriale dans notre pays": "Attaquons-nous à la solitude de l’entrepreneur et valorisons sa prise de risque !" Ah, ces feignasses de profs. qu'ils aient dorénavant au cours de leur formation un contact avec l’entreprise: le cours de maths sera le lieu parfait pour pour faire calculer un coût de revient. Rappelons nous toujours de Régis Debray qui écrivit dans "Pour l'amour de l'Art": "Les férus d’ouverture font reproche à l’école d’être "coupée de la vie". Ils ne croient pas si bien dire, c’est ce qu’elle avait de meilleur."
Je pense que, tout est fait dans notre société, pour creuser le fossé entre riches et pauvres.
L'école y contribue dès la maternelle... cela ne changera pas grand-chose. Ces écoles qui forment les requins de la finance existent déjà il me semble.
Réponses
https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/un-cerveau-m-lomane
Un cerveau mélomane -
Un de mes anciens billets que j'ai recherché pour vous, Deashelle
puisqu'il corrobore votre article.
"La musique mérite d'être la seconde langue obligatoire de toutes les écoles du monde." Paul Carvel.
Deashelle a dit :
Bonjour
Monsieur de La Fontaine dans sa fable les animaux malades de la peste révèle la très fâcheuse façon qu’ont les sociétés inégalitaires de traiter les choses quand elles sont atteintes d’un mal qui frappe beaucoup de monde. Les personnes des sommets se trouvent un bouc-émissaire facile, un âne à battre vu qu’il est bien mal enseigné de bien des choses et qu’il continue sa petite entreprise de vivre en dépit de tout. Cette ministre est bel et bien dans le cas de vouloir nous donner une nouvelle version de cette fable. Il y a effectivement un grand mal qui frappe la société, ça s’appelle chômage comme une gangrène qu’on traite à grands coups de saignées et d’amputations, gangrène dont on ne se sait pas quand elle va s’arrêter. Et voilà que cette ministre nous dit qu’elle a la solution, qu’elle a trouvé son âne mal enseigné à battre et qui se doit de mieux respecter son maître ou de faire mutant pour que tout aille mieux. Si je rencontrais cette dame, je lui dirais à n’en pas douter de reprendre des études, de revoir sa façon de lire et de décrypter les choses, de quitter ces sphères d’influence qui la rendent inculte finalement sur ce qui fait l’efficacité d’une société, d’une économie, sur ce qui fait la vitalité, la prospérité d’une entreprise et au contraire sa mort inéluctable ou programmée comme c’est le cas aujourd’hui notamment dans les secteurs productifs de l’agriculture et l’industrie.
Pour moi, l’école n’est pas faite ni pour propager une quelconque idéologie économique et politique, ni pour offrir de l’enseignement marronnier, bricolé avec les tocades du moment, semaines de ceci et de cela, selon les flux des opinions et les éminences grises des ministères, et encore moins pour accabler les enfants et adolescents de ceci et de cela qu’ils devront faire avec excellence sinon ils seront les ânes bâtés, battus de demain. Pour résumer, je dirais que l'école n'est pas faite pour développer une culture pour vaniteux et merdeux, celle qu'on nous vend depuis des décennies voire plus.
Génial cet extrait d'Aldoux Huxley !
J'y pense souvent que c'est en place comme conditionnement asservissant
depuis belle lurette. Tout y est.
Incroyable perspicacité.
Le père de ma meilleures amie de jeunesse était prof de philo à la Sorbone
et je ne sais comment, elle lui avait "emprunté" le livre d'Huxley
"Les portes de la Perception". Nous avions 16 ans et je me demande si nous avions
compris grand chose mais c'était passionnant ce monde qui s'ouvrait !
Article parfait Deashelle sur l'enrichissement de la musique !
Quant au propos honteux de ce ministre qui vendrait la culture et l'indépendance saine et salutaire de l'éducation et la
culture au profit jamais satisfait de la sphère vampire de l'Economicus ......... nous ne sommes pas étonnée et savons bien
dans quel règne nous sommes rentrés.
Ce n'est pas pour rien que la première impulsion d'un être clairvoyant de ce que l'avenir nous apporterait de pire,
comme Rudolf Steiner, fut avant même celle des écoles où l'art est maître en tout, jusqu'à l'art d'enseigner ...
ce n'est pas pour rien qu'en premier, il voulut mettre sur pied la Triple Organisation Sociale avec les trois sphères
qui restent indépendantes les unes des autres et ne s'aliènent pas mutuellement :
exprimer ses aptitudes et potentialités)
Indépendance absolue requise pour la vie et gestion des écoles et universités par rapport autant :
- à la zone de l'idéologie (communisme)
- que celle de l'économique et ses intérêts.
Cette sphère pouvant seule pénétrer les deux autres pour les gérer en toute impartialité pour garantir leur indépendance et liberté mais ne le devant pas à l'excès pour celle de la créativité pour la laisser vivre
Elle devrait garantir à tous les humains leurs besoins fondamentaux
et ne pas se faire manipuler par la sphère de l'idéologie qu'elle soit communiste, fasciste, dictatoriale ...
Oui, oui, l'école est finie...
Une ministre française vient de déclarer martialement: "Il faut lever les freins à l’émergence d’une véritable culture entrepreneuriale dans notre pays": "Attaquons-nous à la solitude de l’entrepreneur et valorisons sa prise de risque !"
Ah, ces feignasses de profs. qu'ils aient dorénavant au cours de leur formation un contact avec l’entreprise: le cours de maths sera le lieu parfait pour pour faire calculer un coût de revient.
Rappelons nous toujours de Régis Debray qui écrivit dans "Pour l'amour de l'Art":
"Les férus d’ouverture font reproche à l’école d’être "coupée de la vie". Ils ne croient pas si bien dire, c’est ce qu’elle avait de meilleur."
Aldous Huxley.
1932
Argh.
Je pense que, tout est fait dans notre société, pour creuser le fossé entre riches et pauvres.
L'école y contribue dès la maternelle... cela ne changera pas grand-chose. Ces écoles qui forment les requins de la finance existent déjà il me semble.
Bonne fête du premier mai à tous ici...