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Publications de André, épervier (6)

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Candeur, je réclame

Candeur, je réclame!

(rondel)

Belle candeur, un au revoir.

Ton regard éthéré, charmeur.

Visage nacré, allumeur.

Un plaisir, nudité d’un soir.

 

Lit soyeux, tendresse, pouvoir.

Des baisers, un ciel performeur.

Belle candeur, un au revoir.

Ton regard, sublime, charmeur.

 

Une peau divine, vouloir.

Jouissance d’un corps sublime.

La plume appréciant la rime.

Ce toucher à l’aube d’un noir.

Belle candeur, un au revoir.

 

André, épervier

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C'est quoi déjà ce mot?

C’est quoi déjà ce mot?

 

Horrible plafond… la nuit.

 

Le S, sortir de l’impasse.

Les yeux grands ouverts, terribles.

 

Le U, unir mes énergies chancelantes

En regard d’une vie titubante.

 

Le I, issue peu probable, l’enfer.

Je trébuche et pourtant, je me relève.

 

Le C, croire que j’existe encore.

L’incroyable, l’insupportable.

 

Le I, cette lettre qui revient encore… impassible.

Fureur démesurée loin de toute compréhension.

 

Le D, devenir espoir, le très difficile.

Dire et redire, une confiance épurée.

 

Le E, enlever cette dure réalité, l’irréalité.

Agir vraiment, ce pouvoir d’exécuter, enfin!

 

André, épervier

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Sans toit, à mi-voix

 

Sans toit, à mi-voix

 

Sur le sol, un corps presque inanimé.

Visage glacé, sans expression humaine.

La désinvolture, l’insuffisance, simplement survivre.

Un regard figé, mélancolie silencieuse.

 

Sur le sol, des piétons circulent allègrement.

L’indifférence totale, l’humain déshumanisé.

Peu de sagesse, l’incroyable réalité.

La recherche de comprendre un certain pourquoi.

 

Sur le sol, l’errance d’un esprit maladif.

Douleur, l’inaction, l’atrocité.

L’abandon, yeux clôturés, l’épilogue.

Sur le sol, vie anéantie à tout jamais.

 

André, épervier

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PERLES D'AUTOMNE

Perles d’automne

 

Tombe le rougeâtre éclatant, la douceur exprimée.

Un vent coquin balançant les feuilles fragiles.

Le mot frisquet difficile à saisir la volupté.

L’aspect d’une découverte de respirer cette fraîcheur.

Subtilité d’une patience, apprécier l’extraordinaire.

 

Tome le jaunâtre, un léger sourire, spectacle.

Pensées positives en regard de nos comportements.

Un corps sensible, doux ramages, le vagabond.

Fierté d’une terre anoblie, léger tourment.

 

Eaux chagrinées qui ruissellent, triste visage.

À l’abri d’un arbre chétif, gouttelettes furieuses.

La beauté de caresser une bruine abondante.

Charmante nudité, la douceur spongieuse.

 

André, épervier

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Pluies d'automne

Pluies d’automne

 

Des yeux embués d’angoisse, coule mon terrible chagrin.

Nostalgie d’un soleil réjouissant, chaleur d’amour.

Vent frisquet, les arbres frétillants d’incertitude.

Un spectacle navrant, un cœur en déroute.

 

Sol mouillé, pleuvoté amèrement, dos courbé.

La sagesse de s’exprimer malgré l’ennui passager.

Un lac rempli de frissons, l’âme dénudée.

Un parfois étrange, l’esprit en désolation.

 

Des yeux vitreux à la recherche constante d’un espoir.

Le rire d’un bleu souverain, des mains gercées, la douleur.

J’ennuage le mépris, je dessine l’ensoleillement

Dans un coloris où la saison se dit charmante.

 

André, épervier

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Se tenir debout

Se tenir debout.-

 

Je construis ma vie au pénible de mes sentiments.

Ma carrure fléchit dans une torpeur indescriptible.

Je martèle l’égarement à la recherche d’un silence.

Sciure d’une énergie, courage empoussiéré, envolé.

 

Mes assises dans un désordre, réparation douteuse.

Un travail désordonné, mes chevilles écartelées.

Fixer le clou, se savoir emprise, fausse brise.

Fenestration dissimulant faiblesse morbide.

 

Je visse mon piédestal dans l’espoir d’un sourire.

Un toit solide malgré des vents indiscrets.

Cloison protectrice à l’affût d’un chagrin ineffable.

Respirer d’aise loin d’un maillet endimanché.

 

André, épervier

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