Merci, Fabienne Coppens pour ton commentaire, et tes suggestions de compléter le graphique "en aval et en amont". Mais tu sais, ce n'est pas moi qui décide et qui dessine… C’est la vie…
Merci Robert Paul pour votre commentaire sur le thème folklorique et pour cette image d’Epinal avec tant de symboles. J’avoue que c’est ici une belle leçon de culture, et je ne tarderai pas de l’approfondir. Je constate avec stupeur et modestie que l’inconscient collectif m’a choisie afin de remettre en discussion ce thème qui nous concerne tous : l’horloge de la vie. Et j’apprends des choses extraordinaires sur moi-même ! Une pensée (du volume « Gouttes de pensées et bourgeons de conscience ») qui va de paire avec mon dessin : « L’homme se tracasse la moitié de sa vie à atteindre le sommet de la montagne ; ensuite il se tracasse l’autre moitié à descendre la pente, sans se casser le cou. La vie de l’homme n’est qu’un problème d’effort et d’équilibre ». Et – je viens de lire les commentaires de Fabienne Coppens – ce monsieur de 105 ans qui nous a quittés récemment, a trouvé la clé de la descente décente, voire glorieuse (mon hommage à ce peintre, Marcel Hastir). Quant à votre suggestion, Robert, d’inverser la pente après 90 ans sur mon dessin : pour moi ce serais chose facile, mais y aurait-il assez de points pour dessiner cette courbe ? Vous m’avez donné un long fil d’or à retordre… Merci beaucoup !
@Fabienne: finalement, Hastir l'a bien descendue, cette fameuse pente: il a été, et dignement encore, plus loin que le chiffre d'Antonia (90), jusque 105, ce merveilleux vieillard
Antonia, je crois franchement que tu peux, après 90 ans, inverser la pente vers le haut: c'est possible
"Les âges de la vie" étaient dèjà un très intéressant sujet d'Images d'Epinal. Les colporteurs anciens en vendaient dans tous les villages. Ils avaient dans leurs besaces des images des âges de la vie, de la femme portant la culotte dans les ménages, et -pour les enfants- des saints Nicolas. Quand ils arrivaient dans les hameaux, et que les enfants voulaient acheter un saint Nicolas à 10 cents et qu'ils n'avaient que 5 cents, le colporteur leur arrachaient la piécette, déchiraient le saint en deux, et disaient aux enfants qu'ils repasseraient l'année prochaine pour leur vendre la seconde partie du saint, s'ils avaient su épargner les autres 5 centimes qui restaient à payer.
Ces sujets de folklore m'ont toujours passionnés. Ici, le thème est toujours le même, mais revisité par l'influence des codes du "croc à phynance" moderne. (le graphisme statistique d'Antonia démontre incontestablement l'envahissement d'un l'inconscient comptable qui s'est installé de par la domination des thèmes financiers dans le discours moderne). Au faîte, le bâton de skieur en gloire, à la l'âge de la décrépitude, le bâton de vieillesse (d'ailleurs souvent représenté par le nombre 11 dans l'idéographie ancienne du jeu de Loto en Flandre et qui représentait les deux béquilles)
Commentaires
Merci, Fabienne Coppens pour ton commentaire, et tes suggestions de compléter le graphique "en aval et en amont". Mais tu sais, ce n'est pas moi qui décide et qui dessine… C’est la vie…
Merci Robert Paul pour votre commentaire sur le thème folklorique et pour cette image d’Epinal avec tant de symboles. J’avoue que c’est ici une belle leçon de culture, et je ne tarderai pas de l’approfondir. Je constate avec stupeur et modestie que l’inconscient collectif m’a choisie afin de remettre en discussion ce thème qui nous concerne tous : l’horloge de la vie. Et j’apprends des choses extraordinaires sur moi-même ! Une pensée (du volume « Gouttes de pensées et bourgeons de conscience ») qui va de paire avec mon dessin : « L’homme se tracasse la moitié de sa vie à atteindre le sommet de la montagne ; ensuite il se tracasse l’autre moitié à descendre la pente, sans se casser le cou. La vie de l’homme n’est qu’un problème d’effort et d’équilibre ». Et – je viens de lire les commentaires de Fabienne Coppens – ce monsieur de 105 ans qui nous a quittés récemment, a trouvé la clé de la descente décente, voire glorieuse (mon hommage à ce peintre, Marcel Hastir).
Quant à votre suggestion, Robert, d’inverser la pente après 90 ans sur mon dessin : pour moi ce serais chose facile, mais y aurait-il assez de points pour dessiner cette courbe ?
Vous m’avez donné un long fil d’or à retordre… Merci beaucoup !
Je pense aussi à http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Guitton....
Clin d'oeil à vous Robert....
Oh! Quelle belle photo @ Robert !
...j'ai eu le bonheur de chanter chez lui...dans les années 80....
Oui, Antonia...Libre à toi de complèter ton graphique...en aval et en amont...
@Fabienne: finalement, Hastir l'a bien descendue, cette fameuse pente: il a été, et dignement encore, plus loin que le chiffre d'Antonia (90), jusque 105, ce merveilleux vieillard
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Hastir
Marcel Hastir vient de mourir à...105 ans...
"Les âges de la vie" étaient dèjà un très intéressant sujet d'Images d'Epinal. Les colporteurs anciens en vendaient dans tous les villages. Ils avaient dans leurs besaces des images des âges de la vie, de la femme portant la culotte dans les ménages, et -pour les enfants- des saints Nicolas. Quand ils arrivaient dans les hameaux, et que les enfants voulaient acheter un saint Nicolas à 10 cents et qu'ils n'avaient que 5 cents, le colporteur leur arrachaient la piécette, déchiraient le saint en deux, et disaient aux enfants qu'ils repasseraient l'année prochaine pour leur vendre la seconde partie du saint, s'ils avaient su épargner les autres 5 centimes qui restaient à payer.
Ces sujets de folklore m'ont toujours passionnés. Ici, le thème est toujours le même, mais revisité par l'influence des codes du "croc à phynance" moderne. (le graphisme statistique d'Antonia démontre incontestablement l'envahissement d'un l'inconscient comptable qui s'est installé de par la domination des thèmes financiers dans le discours moderne). Au faîte, le bâton de skieur en gloire, à la l'âge de la décrépitude, le bâton de vieillesse (d'ailleurs souvent représenté par le nombre 11 dans l'idéographie ancienne du jeu de Loto en Flandre et qui représentait les deux béquilles)
Quel est l'animal qui marche à 4 pattes au début de sa vie, sur deux pattes au milieu, et sur trois pattes à la fin de sa vie?
Merci beaucoup