Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Florestan le charmeur

Florestan le charmeur
Lire la suite...
Envoyez-moi un e-mail lorsque des commentaires sont laissés –

Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !

Join Arts et Lettres

Commentaires

  • Bien que n'étant ni " savants austères, ni amoureux fervents", hélas, trois fois hélas, il est vrai que nous nous laissons subjugués par les "prunelles mystiques" de nos amis félins,

    grands "sphinx allongés au fond des solitudes" :


    Les amoureux fervents et les savants austères
    Aiment également, dans leur mûre saison,
    Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
    Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires

    Amis de la science et de la volupté
    Ils cherchent le silence et l'horreur des ténèbres;
    L'Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,
    S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté.

    Ils prennent en songeant les nobles attitudes
    Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
    Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin;

    Leurs reins féconds sont plein d'étincelles magiques
    Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin,
    Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.

     Les Chats de Charles Baudelaire ("Les fleurs du mal")

  • Quand mes yeux, vers ce chat que j'aime

    Tirés comme par un aimant,

    Se retournent docilement

    Et que je regarde en moi-même,

    Je vois avec étonnement

    Le feu de ses prunelles pâles,

    Clairs fanaux, vivantes opales,

    Qui me contemplent fixement.

    Charles Baudelaire  (Le Chat, Spleen et Idéal) 

This reply was deleted.