Les souvenirs
ont grimpé le versant
de la mémoire
et les mots
appuyés sur mon cœur
dégagés de l’oubli
glissent
dans l’ourlet
de ma plume
*
Martine Rouhart
Les souvenirs
ont grimpé le versant
de la mémoire
et les mots
appuyés sur mon cœur
dégagés de l’oubli
glissent
dans l’ourlet
de ma plume
*
Martine Rouhart
Je ne désire pas
être ailleurs qu’ici
à l’intérieur
de ce jardin
qui s’éveille
dans une inspiration
de poète
aux battements
du jour
..................................
Martine Rouhart
Je ne ferai pas ce voyage
j’irai jusqu’à l’arbre
au fond du jardin
qui m’amènera plus loin
il me racontera son histoire
de feuilles d’oiseaux
de vent et d’éternité
je lirai à voix haute des poèmes
sur les choses perdues
nos rêves éperdus
le temps retrouvé
le soir tombé
une paix nous gagnera
qui n’aura rien à voir
avec le sommeil
......................................
Martine Rouhart
Quand on aura fait voyager
nos rêves
du jour à la nuit
et de la nuit au jour
comptant nos pas
de la chambre close
au jardin clôturé
Quand on aura nagé longtemps
dans nos eaux
souterraines
sans chercher le fleuve
ni la rivière
ni la mer
Ce que l’on voudra
c’est une caresse sur la joue
danser dans l’infini
et des milliers de peut-être
aux voix de feu
MARTINE ROUHART
Vous voyez bien
l’écheveau
embroussaillé
qui nous relie aux autres
devient
fils d’or et d’argent
en ces allées
et venues
de jours immobiles
.................................
Martine Rouhart
De la lenteur
pour mieux remplir
le temps
être là
simplement
dans l’écho lointain
des partages
de nos vies
tant de chansons
à lever
des déchirures
Martine Rouhart
C’est tellement fort
la douceur
des amitiés
qui ont la transparence
du coeur des anges
la légèreté de leur rire
c’est tellement fort
la simplicité
des étreintes
...................................
Martine Rouhart
Il y a des jours
d’incertitude consentie
des jours
pour rêver le temps
aimer
au rythme du vent
des jours de joie
sans joies
il y a des jours
où j’appartiens
vraiment
au monde des oiseaux
...................................
Martine Rouhart
Certains jours
l’on voudrait seulement
tourner le dos
aux nuits obscures
aux ciels de feu
aux barbelés
au vacarme du monde
l’on voudrait seulement
que tout bascule
dans le bleu
.........................
Martine Rouhart
Je n’ai pas besoin
de voir un oiseau
pour écrire sur les oiseaux
je n’ai pas besoin
de la saison des fleurs
pour dire le bleu
des jacinthes
Je n’ai pas besoin
de la lumière du jour
pour éclairer mes pages
Tout cela
je l’abrite
à l’intérieur de moi
Martine Rouhart
Je couvre
mes carnets de mots
je cours
après mon souffle
et là-bas
une étoile
se couche
qui dit tout un poème
en se passant
de mots
..................................
Martine Rouhart
Je suis un oiseau, j'ai un appétit d'oiseau sauf pour les mots. J'aime la littérature, la poésie, la musique, les chats et tous les animaux, l'écriture, l'amour et l'Amitié et la nature...J'écris des romans mais la
poésie est mon carburant. Des poèmes brefs, une poésie "de l'instant". J'éclabousse aussi de temps à autre un papier Arche d' aquarelles et de pastels, et cheminer dans mon jardin, saison après saison, heure après heure.
Dans une autre vie...j'ai travaillé comme juriste-fiscaliste, et enseigné le droit des assurances (de personnes) à l'ULB.
-Associations littéraires:
Vice-Présidente de l'Association des Ecrivains Belges de langue française (AEB)
http://www.ecrivainsbelges.be/
Membre du Conseil d'administration de l'AREAW (Association Royale des écrivains de Wallonie)
Chroniqueuse littéraire pour la Revue Reflets Wallonie-Bruxelles
http://areaw.org/
Membre de Clair de Luth (Mons)
Membre de Pen Belgique
-BIBLIOGRAPHIE et PRIX
Agir et accueillir, récit, Théles, 2010
Au fil des pages, roman, Memory,2012
Puzzle, roman, Memory, 2013
Aller-Retour, roman, 2014 (Prix Areaw Emile Poumon 2014)
Séparations, roman, Dricot 2015
Agir et accueillir, édition revue et augmentée, Brumerge 2016
Proche lointain, roman, Dricot 2016
Résonances, deux textes dans le recueil, JFE, mai 2017
L'instant fugace, textes dans les recueils, JFE, volumes 1 et 2, 2017 et 2018
Recueil JFE numéro 1 Carré poétique
Recueil coffret Michele Peyrat, Flou de mots, 2018
La solitude des étoiles, roman, 10/ 2017(ed.Murmure des Soirs)
Cueillette matinale, poèmes, Demdel, 2018
Résonances, tome 2, JFE, août 2018
Recueil collectif De l'humain pour les migrants, JFE 2018
Recueil collectif des "rencontres automnales" de la Lyre Emigrée 2018/et Recueil août 2019
Crimes et sentiments, polar collectif (Audace), 2019
Miroirs à marée basse, poésie (Le Coudrier), 2019 (avec I Bielecki et P Moreau)
Livres d'artistes "Les caresses du silence" avec Marina Boucheï, 2019
et "Au bord du jour", prévu fin 2019
Les Chants de Jane (Grenier Jane Tony), poèmes, "On s'attardera dans la lenteur", septembre 2019
Préface du recueil de poésie Du bout du jour, de Ph Colmant, Ed Demdel 2018/ Préface du volume 3 des "Ecrits philozozophiques" de Fabien Dumont
La symphonie inachevée, nouvelle parue dans la Revue Générale juillet août 2014
Et si Montaigne et Nietzsche s'étaient rencontrés, nouvelle, dans la Revue Générale février 2017
Un soir un livre, Le lys dans la vallée, texte dans Reflets Wallonie-Bruxelles, juin 2018
Texte dans Francophonie vivante de décembre 2017 (association Ch Plisnier)
Coffret collectif M Peyrat « photo+texte » janvier 2018
REVUES littéraires
Textes et poèmes : sur Facebook, Aura (Clair de Luth ), Nos Lettres de l'AEB,Le CAPITAL DES MOTS, Infusion revue, Lichen, La Revue Générale, Cabaret, Anthologie de Denys-Louis Colaux, Aura, Immagine & Poesia de H Bertrand Anthologies 2017/2018/2019, Lichen, Setu, L'Ecritoire d'Estieugues,
BLEU D'ENCRE 38, TRAVERSEE , POESIE PREMIERE,...
Prix :
Poème Tranchées bleues primé au prix P Nothomb 2014
Prix Mons/Émile Poumon 2014 décerné par l'AREAW
A PARAITRE :
-Livre(s) d'artiste(s) avec Marina Boucheï
-"Loin des routes agitées", poèmes et illustrations, Le Coudrier, 1er trimestre 2020
-Les Fantômes de Théodore, roman, Murmure des Soirs, février 2020
-Dans le refuge de la lumière, Bl d' E, octobre/novembre 2020
Je souris encore
au reflet
fatigué
du miroir
sans regret
pour celle
que j’ai été
je me dis encore
à voix basse
les mêmes mots
de feu
..........................
Martine Rouhart
Il vient
sur la pointe des pieds
me touche
de son aile
de grand oiseau endormi
Il est au bord
de la fenêtre
à la lisière des cils
presque silencieux
à peine un cri d’hirondelle
ce jour
qui va encore
me donner
à rêver
................................
Martine Rouhart
Ces chancellements
qui m’ont vu grandir
je les prenais
pour des heures perdues
des fleurs de regret
Maintenant je suis
comme l’eau des rivières
grossies par les pluies
je poursuis ma route
sans suspendre le pas
un chemin solitaire
dans la chaleur diffuse
de quelques autres
Que de temps il faut
pour comprendre qui on est
........................................
Martine Rouhart
Seul avec la lune
on s’use les yeux
et le cœur
à tenter de comprendre
ce reflet de lumière
ce miroir des pensées
un nuage passe
l’efface
ou c’est le jour
qui nous apaise
...........................
Martine Rouhart
Ici
je ferai mienne
la lumière chaude
j’épuiserai les chemins
je bercerai
en marchant
les images fragiles
et les eaux lentes
des pensées
...............................
Martine Rouhart
Je voudrais composer
chaque matin
un vitrail de mots
pour colorer les heures
faire chantonner la vie
jusqu’à la nuit
..................................
Martine Rouhart, pour Monsieur Paul et les membres d'Arts et Lettres
Je ramasse
à pleines mains
sur mes chemins
le fragile
le minuscule
le peu visible
une multitude
de formes
de bonheur
.........................
Martine Rouhart