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Publications de antonia ramarozaka (4)

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Il y a ceux...

Ode à l'Amour Il y a ceux qui aiment. Tout court. Parce que c’est la première chose quel’on copie lorsqu’on est tout petit. Parce que c’est la seule chosedont on se souvienne quand on ne se souvient plus de rien. Parce quec’est la seule chose qui ne s’efface pas d’un coup de temps, alors queles fâcheries, les colères et les rancunes s’accumulent, la seule chose, évidente, rassurante, dérangeante parfois, qui demeure dans la raison de nos corps, quand on n’a plus de maison, c’est l’amour, même s’il na plus ni prénom ni visage.

Il y a ceux qui n’aiment plus que de mémoire, tendresse rangée dans les cartons, dans les albums, dans les tiroirs. Alors, de déménagement en déménagement, lorsque les tiroirs dégueulent leur foutoir inutile, on s’arrête sur un objet stupide, bout de plastique oublié laissé par un enfant depuis longtemps parti. Et que cette fois-ci encore, on ne jettera pas.

Il y a ceux qui n’aiment que péniblement, du bout de la peau, du bout des doigts, mais tout au fond du cœur. Ceux que l’on ne touche pas, parce que leur corps est blessure. Et qui voudraient bien que, quand même, même sans la peau, on les aime, quand m’aime. Alors ils essaient de toucher du fond des yeux, du fond des mots, du bout des sourires.

Il y a ceux qui n’aiment qu’en étouffant. Et ceux là, il faut les prendre, les serrer, profiter de leur air et guetter chacun de leur geste. Répondre à chaque mot, courir à chaque cri. Consoler, rassurer, nourrir, élever jusqu’à soi, élever tous les jours jusqu’à l’improbable âge adulte. Et pour ceux là, il faut leur apprendre, ne jamais les laisser, leur promettre toujours, être les murs d’une indestructible maison, être refuge et évasion.  Et pour ceux là, il faut être tout.

Il y a ceux qui aiment pour rien. Et sans jamais tendre la main. Ceux là marchent seuls, le cœur trop plein. Ils aiment en silence, comme si le dire faisait peur, comme si les mots faisaient fuir, comme si l’évidence ne pouvait être que muette. Ceux là fuient les effusions, les déclarations qui perdent l’amour propre, ils aiment l’amour qui se sait sans mot dire et craignent le mensonge de la vie qui dépasse. Ils noircissent des feuilles pour que les choses durent. Ils aiment par écrit, ne parlent d’amour qu’avec les yeux et ne veulent rien en échange.

Il y a ceux qui aiment à en pleurer, devant l’écran et dans la vie, qui aiment malgré eux et contre toute raison.Ceux là ont perdu le chemin entre bonheur et chagrin. Ils pêchent par soumission et laissent leurs émotions couler. Ils sont sans pudeurs et supplient pour qu’on les garde. Ils menacent et ils grondent, ils attentent à leur vie, en font un marchandage. Ils aiment plus que tout, de mal en pis et croient être seuls à aimer. Ils sont ceux qu’on quittent, ils sont ceux qu’on trompent, ils sont ceux qui piègent.

Il y a ceux qui aiment pour toujours.

Il y a ceux qui n’aiment jamais.

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Et nus pieds dans le sable

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Et nus pieds dans le sable

l'enfant laissait des traces

fugitives sous le vent

chaud et la menace

du temps à peine aimable

sans dire bonjour à peine


furtive et doucement

sur la joue un cil

disait l'aurevoir brut

d'un fils à son enfance

 

Et sein nu sous la tente

la mère parlait tout bas

douce la peau sèche

contre la peau des bras

et la tétée apaisante

goulument chantait

un air de folle confiance

accordée au destin

priant qu'un bout de chance

accompagne le bambin

 

 

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Le projet Métamorphoses est né de la rencontre, à Rome, des ensembles Ecovanavoce et Faenza. Venus d'horizons différents – musique crossover pour l'un, musiques anciennes pour l'autre – mais partageant une même vision artistique et de profondes affinités, ils ont entrepris de mettre en commun leurs moyens afin de revisiter les plus belles pages des répertoires médiéval, renaissance et baroque et de les travailler comme des “standards”, utilisant pour ce faire tous les moyens de la musique actuelle. Ce faisant, ils proposent une approche différente des répertoires anciens, susceptible de redonner à ces musiques un second souffle, à l'unisson de ce qui se pratique déjà depuis longtemps dans le domaine des musiques traditionnelles du monde entier. 
Le projet Métamorphoses cherche ainsi,  à travers un travail musical contemporain, innovateur et originel, à “nettoyer” le répertoire ancien de tous ses traits archaïques afin d’en retrouver l’essence et le propos initial et d'isoler ce qui palpite encore dans ces œuvres, parvenues jusqu’à nous sous forme de traces écrites et muettes, au point de toucher à l’universel en chacun de nous.

http://www.faenza.fr/

 

Musique d’Honoré d'Ambruys, Bellerofonte Castaldi, Guillaume Dufay, Guillaume de Machaut, Tarquinio Merula, Gilles Binchois...
Arrangements par Paolo FONTANA and Fabio LORENZI


Production : Faenza
Coproduction : Espace Louis Jouvet - Studio Hemiola - Ecovanavoce.
Avec le soutien de la DRAC Champagne-Ardenne et la Région Champagne-Ardenne/ORCCA.

 

Distribution

Marco HORVAT - voix, théorbe

Paolo FONTANA - guitare renaissance, viole

Bruno HELSTROFFER - guitare électrique, théorbe

Fabio LORENZI - guitares accoustiques

Jean-Philippe MOREL - basse électrique

Carlo TRAVIERSO - saxophone soprano

Lucrezio DE SETA - batterie

Frédéric BOILEAU - lumière

Sébastien NAVES - son

 

 

Note : novice en la matière, je n'ai su intégrer une vidéo  d'un morceau de Métamorphoses car je ne suis pas encore en possession de tous les codes. Merci, si vous le désirez, de vous rendre dans mes musiques pour écouter. J'ai choisi de vous présenter "Lisette", merveilleusement interprété par Marco Horvat, directeur artistique, chanteur et musicien, ci-dessus en photo

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LE SOURIRE D'EDMOND

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Note de l'auteur


Premier ouvrage achevé, alors que d'autres dorment encore sagement dans les tiroirs, attendant la clé qui leur ouvrira la porte pour atteindre leurs lecteurs.

 

Le "Sourire d'Edmond", publié aux Editions Persée, est le fruit d'un long voyage dont les paysages, parfois rugueux parfois lisses, sont autant de photos qui ont guidé, dévié, inspiré ma vie. Il s'agit d'enfance, d'hommes et de femmes, de femmes et de femmes. Il s'agit de ces pays qui se frôlent et ne veulent jamais tout à fait se marier en paix. Il s'agit encore de cultures et d'incultures, de croisées de chemins, de larmes et de rires.

Le métissage, celui des sangs, des peaux et des croyances lui donne un arrière plan où tout est toujours incertain. Seule certitude pour moi, celle d'être une enfant du monde, une fille, une mère, une femme. Il est question de maternité, de solitude et de famille.

Le temps lui-même y est sans contour défini et se promène en un va et vient incessant entre passé et présent. Comme une quête qui peine à s'achever. ... Un rythme où les mots viennent et reviennent, comme ils le feraient dans une longue chanson... Mais trois minutes n'auraient pas suffi pour dire.

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Résumé 

 

Dans un garage, à l'ombre des grands, un frère et une sœur jouent, insouciants, à singer le monde des grands. De l'ombre à la lumière, le chemin de la vie, lignes brisées qui toujours se recoupent, est un voyage où le pur et l'impur, le vrai et le faux, l'être et le paraître s’entrechoquent, où les cultures s'emmêlent au mépris des frontières, où les sourires présents se trempent des larmes du souvenir.

Le Sourire d'Edmond est cette longue remontée du temps, nécessairement  douloureuse, cette longue quête de l'enfant qui grandit pour finir par ne plus être que lui-même, au-delà du lien infini qui lie la femme à l'enfant, l'enfant à la mère.

 

Sur l'auteur

 

Antonia Ramarozaka, née à Tananarive en 1961, maman à triple temps, métisse d'origine française et malgache, fille de diplomate, a passé son enfance entre malles et adieux. Auteur de l'ombre, noircissant des pages dans les rares heures de liberté que lui laisse l'emploi du temps chargé d'une femme ordinaire, elle continue de toucher à tout, chansons, images et mots. Réfugiée dans l’anonymat des cuisines havraises après avoir embrassé de longues années durant une carrière d'auteur-interprète dans la chanson, sous le pseudonyme d'Ona Rozaka, elle signe à l'aube de ses cinquante ans, son premier Roman.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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