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Publications de Xiorcaled (33)

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Ecriture prompte

"Écrire au coin de l'eau

Perdu sous le fil de soie

Errer parmi tant d'autres

Parvenu au gré idoine

Peindre sous la glisse

Colorer en des fractions

Mélanger au goût d'huile

Sans mâcher de gourmandise

...

Étonnant

Tonnerre".

ED

02

2018

Extrait de carnet

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Etait 2017

"Le penseur avancé

Recule devant la médiocrité

Plus habile à détricoter

Les sommités des vérités

Et lanceur d'alerte

Les enjeux suivent leur perte

Aux seuls et inouïs profits d'adeptes

Que les mesures sauront ineptes

Jeu de lectures croisées

Sans oser prédire

L'ire des damnés

Que la Terre porte entière"

*-*-*

ED

Écriture prompte

08/2017

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Carnet(s)

"Je pose mon pinceau

D'un ressaut

L'eau ... coule à flot

Dans l'oubli des couleurs

Un aplat sous tissu

File le long des plis

Pour fendre l’inouï

Après une vue

Forme un format

Des lignes arrêtées

Et restituées

La vie ... un coma ?"

*-*-*

E.D.

12

2016

*-*-*

12273223856?profile=originalFormat 60 x 60 Huiles sur toile coton.

05/2017

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Ecriture

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" Sur un horizon

Courent les mots des raisons

Qui s'évertuent à perdre

Dans un profond

Celui du sommeil ancien

Les vies partagées

Sans parfois ni sujet ni verbe

Les heures Clochemerle

De ces êtres animés

A vouloir l'herbe

Des prairies dénoncées

Et ainsi omettre

Sur l'infinie ligne

La courbure terrestre

Sur un fond céleste

L'épanouissement inouï

Voire sans nom

Pas de Dieu ni de religion

Ni passion, ni portion

L'espace libre de tous

Vivre ..."

***

E.D.

Carnets

Écriture prompte

08/2016

***

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Regard

"Les volutes signent

Sous les éclats

Fragiles, aux sources

Les aplats, les lignent

Toutes les surfaces

Se confondent, en ton

Des nuances

Permanentes à l'horizon

Parce que ses faisceaux

Détonnent d'argent

Que le fond devient

Une image de pinceau

A vrai dire

Le nid fait le volatil

Mais la ceinture

Est-elle le ventre ?"

* * *

E.D.

Carnets

Écriture prompte

01/2017

* * *

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Ma signature sur fond de tableau.

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Profondeur

"Encore un tableau ...

 

Enfoui sous une modeste couverture, le format carré est là accroché au chevalet.

Ou devrais-je écrire serré dans son étau?

La page blanche s'offre une nouvelle fois à moi parce qu'il s'agit d'une journée libre au "seuil des morts"

(Nous définissons cela comme une période liturgique qui commence aux vêpres le soir du 31 octobre. Elle se termine à la fin du 1er novembre. La Toussaint est la veille de la Commémoration des fidèles défunts. Cette dernière a lieu le 2 novembre, le lendemain du jour de la Toussaint, selon le rite romain (Encore l’Église et Rome !).

Je suis là planter devant un décor sans ostentation ni ornementation.

Il me faut une nouvelle fois braver l'attendu pour écrire cette partition qui me tient à cœur sous le couvert des vapeurs de térébenthine et autres agents de dilution, de coloration.

Je me place face à ce sujet immaculé pour qu'il devienne un projet émérite.

Je saisis le pot de blanc zinc et j'y verse une quantité d'essence pour diluer à la fois la pâte amollie et ses croûtes.

Je cherche de cette pâte hétérogène un support, un effet de relief et une agitation, à mon œuvre.

Je pare de deux couleurs primaires: jaune (l'or héraldique) et rouge (magenta).

Je compose alors sur la toile imbibée d'essence de térébenthine aspergée à l'aide d'un flacon de parfum reconverti et d'une croûte éparse de blanc, la couleur mariée du jaune et du rouge.

Je malaxe, plie la lame du couteau, approche la tranche et dans un balai sans virtuosité mais bien plus de vertiges, je m'emballe.

Et enfin de compte, je constate.

Un paysage nouveau, entre une abstraction irraisonnable et une concrétisation probable, apparaît à mes yeux.

Je note encore une distinction à la marge, plus éloignée des préceptes du cadre authentique de la perspective et de la projection pratique de Léonard de Vinci.

Je relève une image fortement éprise des premières agitations, de ces profondeurs sans ombre ni lumières classiques, mais bien plus une vue significative d'un sujet mental.

Elle est chargée d'une histoire, de cette prégnance qui trahit la culture sans emphase d'Aldo Rossi et bien moindre que celle d'un Salvador Dali, unijambiste puéril et pathétiquement immergé.

Elle se révèle à la manière de ... celui qui croit.

L'image est devenue une identité qui jusque là ne me ressemble pas ou plus encore n'a pas le consentement, cette sorte d'agrément qui prononce la fin, l'arrêt d'une énergie au service d'une échappée ... belle !

Je souscris alors à un mélange avec une "non couleur", pour un gris sale et sombre.

Sa tendance confusionnelle penche au mauve, au violet et une exclamation sur l'ouvrage.

Verticale contre la lame plate, rectangulaire et horizontale.

Tout alors se transforme, se déforme en une sorte de dyslexie !".

* * * * *

ED

Écriture prompte

31/10/2016.

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Profondeur

A propos d'un tableau (50 x 50 cm) ...
 
"Un simple carré de toile tendue préalablement, lequel j'abreuve d'une huile immaculée, ressort moléculaire au zinc pour donner à la perspective des sens, une profondeur qui ne cherchera nullement l'ombre et la lumière à la façon des affres.
Pas de classicisme qui illuminent les paillettes à l'aide d'un or et d'un stuc outranciers qui dérivent, selon l'ordre établi, à une frasque roccoco !
Là, ici sous le toit d'acier et la pluie battante, le rythme du couteau est sous la musique d'un fou sans roi !
D'une pellicule de neige, j'offre à l'œuvre géométralement arrêté à l'œil, un qui-vive !
Un suroît tourné vers le Nord, tel qu'il va de soi.
Et puis, par touche, succion et étalement de la matière, cherchant la profondeur des temps perdus, je trouve là une commodité à énoncer.
Et c'est sous ce couvert de manifestation, que j'aperçois au fond des bois, l'aubois qui flute par l'octroi.
C'est une élocution sans Dieu, par besoin de souffle pour sentir le naturel et l'articulation d'une discrète pensée.
Je vois.
Je sens.
J'entends.
Seul le bleu me fait songer à l'occurrence des champs perceptibles de la vie.
Ce bleu que je confonds en une noirceur pour auréoler la profondeur matérielle et non plus spirituelle, transcendante.
Il n'est pas d'hypnose, mais seulement d'osmose, sans aucune alchimie, mais plutôt de cet ordre physique.
Ma palette est courte telle une onde musicale, une plaie acoustique.
Mon couteau grogne en quête du mélange sans que le blanc s'offusque d'une nudité.
Je le veux coloré telle une annonce vitale, une respiration conjuguée d'une expiration qui donne le sens de la pulsation, de l'irrigation sanguine et l'oxygène cérébral.
Une ventilation.
Une régulation.
Un corps en activité sous l'exhalation vitupérée d'essence, l'exsudation épurée.
Le mélange n'a pas cet air d'un ange narquois mais bien plus, une vérité, une charité et une solidarité.
Philanthropie qui s'enfonce dans la connexion des émotions, les allers-retours des mots et des références dans la lune des nuits synaptiques.
C'est plus qu'un optimisme qui me joint aux reflets du traité de Yuanye :
"Ceux qui aiment les jardins à la campagne demeurent au milieu des champs"
(Page 106 - Ji Cheng).
Et avec sérénité, personne croira que j'ai rencontré cette ardeur dans la teneur des propos, des écrits où, la senteur des émois est au comble des pétales épanouies dans leur candeur.
Oui, je crois que sur ce sujet plus proche d'un monochrome, il y est une tendance à un éclairage en profondeur".

* * * *

ED

Écriture prompte

16/10/201612273190470?profile=original

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Regard

"Debout dans le tunnel sans Manche, je me place face au chevalet pour ne voir qu'un carré blanc telle une sorte d'invitation à ne pas montrer ou bien une sorte de balcon dans le vide (un film : réalisateur J.B. Leonetti).

C'est cela une dérive dans une atmosphère, un environnement qui devient une image cérébrale ou bien une abstraction céleste.

S'il y a une croyance, elle serait (peut être) divine.

Mais après coup, je ne vois qu'un tableau uniforme pour ceux qui accompagnent le semblant.

Puis à vrai dire, comme à faire, je vois dans cette plasticité, un univers subtil jusqu'à prononcer le titre de ce carré d'œuvre dés lors coloré : "l'arbre du tonnerre"(*).

J'avais seulement épluché les pêches de notre arbre qui avec le temps, accompagné d'une ondée prononcée, s'est évertué à produire, l'alchimie d'une sève et d'un fruit.

Nous en avons transformé la chaire en une compote suave surmontée d'une odeur pudique.

Et delà je me suis éclipsé; sans même, une correspondance à la dissimulation d'une source de lumière, dune 'inspiration, par un objet concret et, d'une transformation inouïe.

Alors je vois en ce format devenir une addiction de l'abstraction unique qui me confond en rien de couleurs.

J'y vois par delà se simple fait, une immensité de mouvements, de curiosités dans le fond des plis, des couleurs froissées, étirées et fondues.

Le couteau que je manipule avec fermeté, emporté par le vent de la musique à proximité, je coupe, étale et étire la pâte de sa viscosité.

Une abondance".

(*) Tableau en cour

E.D.

Écriture prompte.

10/2016

"Comme disait Georges Didi-Huberman - de qui m'a beaucoup fait réfléchir - un objet, une image ne peut pas être modeste en soi : c'est le regard, c'est notre regard qui les rend modestes"

Propos d'Hervé Di Rosa dans Art Press n°437 2ème Cahier".

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Carnet du dehors

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"Depuis l'atelier, je me suis glissé dans un antre pour deviner en ma tête les couleurs des parterres émus.

Du seul format menu, j'ai extraie une multitude, une attitude face au paysage, une sorte d'allégorie sans rituel.

J'essaie depuis des mûres trouver les fruits d'une confiture, cette cuisine raffinée qui élabore d'une nature une autre nourriture.

Il s'agit de cette transformation à la lumière des éléments qui actionne mon tempérament à surgir des ses idéaux et ses angoisses, l'amour de la vie.

Elle se devine par pesée, par cette avancée curieuse de se révéler à moi telle une vérité, une perspective annoncée par un point alors même qu'elle peut être infinie.

J'ai trouvé dans le premier champ de ces cultures des horizons croisées, qui construisent des sujets et édifient des raisons.

J'ai émis en ce premier courant, l'eau des montagnes traversée par les oligoéléments, les minéraux, tous ces composants qui enrichissent une œuvre.

Ne voyons pas là une rature, une complaisance et donc un orgueil mal placé.

J'aurai aimé écrire ce mot très petit, insignifiant pour démontrer que je ne suis qu'une personne émettant l'oraison des ondes, des cellules et tout un être.

Modestement.

Sans ambages,

Sans ostentation.

Nenni !

Sur cette toile, j'ai porté un multiple d'une couche de fines huiles, d'un rouge, thème paléolithique et si pigmentée de pouvoir, nourrissant les arts de sa clairvoyance jusqu'aux flammes des enfers.

Et par delà les chemins des couteaux, j'ai viré au bleu ni royal ni moderne, par tâches successives, croisées et par à-coups, virant au brun.

Cette image est devenu un suc, une substance à la manière d'un Pastoureau et aux mélanges d'un Suskind.

Mais là, j'énonce une prétention, pourtant une réelle émotion sans pardon.

J'ai repéré alors un besoin de manifester une veine de sang surgit de cette palette, ces coulures, l'envi de batifoler à l'aide d'un couteau plat, étendu afin de varier le cru des confits natures sur le panneau immature et immaculé.

J'ai changé le sens du cadre par des tranchants sur un fondu rose; un revers de la pureté tel un ange sans chrétienté. Une annonciation sans ascension.

De cette séduction, d'une certaine féminité sans objet de sexe, mais bien de séduction, de portion congru dans un espace infinitésimal, je me suis épanoui dans la richesse d'une plaisance.

C'est alors que m'est apparu une façon de voir, de faire et une idée de ce qui pourrait être un pays extra-planétaire gorgé de synapses en quête d'énergie !

Une matérialité d'un événement saugrenu voire même grenu, ourlé et d'une épaisseur de plis et replis tel un flux et reflux.

Il est question d'un contr'jour, une lumière de face qui nous trompe de la même manière que nous percevons les images selon nos cultures: les différences.

Inouï !"

* * * * * * *

E.D

Ecriture prompte

8 mai 2016

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Ecriture prompte

"Combien de frimousses

Ai-je vu sur la mousse ?

Beaucoup de peau surannée

Avec au beau milieu des plis ailés

Que n'ai-je comme sensation ?

Lorsqu'elles se déroulent d'émotion

Tant à vouloir saisir les formes

Avec une emprise de couleur d'orme

Chair de poule

Au centre des cuisses roulées

A faire surgir au bout oblongue

Une volonté d'embrasser

Plus que des boucles blondes

D'un seul geste de doigt

Surgit le drôle en moi

Pour les plaisirs des seuls yeux

Trés loin de l'émoi et de l'adieu

Tout mon être derrière l'image

Souffre de ne pouvoir caresser l'hommage

Digne d'un Homme

Au sourire pâle individuel et gommé".

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11/11/2013

Écriture prompte

Eric DELACROIX.

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Carnet de notes

"

Sur la fin d'une saison

Le corps dans son ensemble

Cherche une péroraison

Sans plus d'autres mots que d'horizon

 

Il s’assoit étriqué

Et il échoit crédité, accrédité

Qu'aucune minute de plus fera son éternité

Parce que replié il lui reste plus que la nudité

 

Alors la virtualité de son existence

Plane dans ce cube ridicule d'ignorance

Que de paraître les yeux illuminés de seins en potence

Parce qu'une fois de plus la masturbation d'une impudence

Laisse ignorer que les vies combattent sans prudence

 

La vue s'échappe entre l'idée de Prométhée

Où toute une vitalité s'épuise, sans unité

A croire que la science fiction des Titans

Ouvrira la liberté des signes d'Echylle, écrivant

L'absence d'une pensée et consumée à jamais

"

 

 

24/11/2013

Écriture prompte ©

Eric DELACROIX.

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Carnet de notes

"Littérature,

sans rature,

je suis pleinement à tes cotés sans rupture et sans aucune volonté d'une parure.

Modeste,

je revêt une veste aux couleurs de citron avec ce zeste d'un rien peste,

parce qu'il me sied de croire que le reste n'a que peu de leste.

Lire encore avec ce plaisir de se loger solitaire,

empli de silence et sans rire,

ou plutôt,

de ce rire sans pincement à la poursuite de ces mots qui ne font pas pire.

Traversée des pensées telles un bouquet libre de son pot qui n'aurait pas été planté d'un décor inaccessible aux idéaux étriqués des penseurs de sujets.

Évadés de l'ordinaire pour surgir dans la tête toutes les années déroulées à bâtir des orchidées alors qu'il s'agit là des beautés et des îles.

Il ne faut pas moins de liberté pour savoir que la connaissance est dévouée à la subjectivité et bien plus délivrée de l'objectivité.

Chaque écrivain livre (!) des pages élaborées à base de ce bois transformé en une fibre commune pour une éternité.

Chaque feuillet convie au passage des yeux une traduction ainsi que l'originalité qu'elle soit Céleste ou bien Terrestre".

12273064085?profile=originalDessin "venue d’Écosse".

ED

Écriture prompte

4 janvier 2015.

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Carnet de notes

"Je suis allé me loger sous les bois

Dans ma cabane de Robinson

Sur la seule île d’un espace à moi

Pour autant qui souffre des mois

Des tempêtes quotidiennes avec foi

De cette nature que cherchent les Lois

Avec tous les mystères de Gois

D’un passage à l’autre sans façon

 

 

Je suis allé me libérer des couleurs

Pour seul parfum les émanations

Des bouteilles ouvertes pour mes combinaisons

Que le format à lui seul sait d’une oraison

Chanter les prières d’effloraison

A la lumière des gestes de raison

Conduite par l’ordinaire esprit, d’ardeur

 

 

Je suis allé soigner mes collages

Pour le plus grand bien d’une image

Que je sais d’ores et déjà, hommage

Des couleurs de la vie d’un rocher large

Et d’une seule palette, concubinage

Elle seule se révèle être un soupir … de rage »

 

Ed – 2008 –

Écriture automatique

Au printemps des poètes.

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