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Publications de Suzanne Walther-Siksou (2111)

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Le mystère de la pensée

N'ai pas besoin que l'on me dise
Que le calme dépend de soi.
Sont transformables des émois,
Une colère, une hantise.

Que le calme dépend de soi
Alors qu'un feu sournois s'attise.
Une colère, une hantise.
Tout dans la confusion se noie.

Alors qu'un feu sournois s'attise
L'âme s'emplit de désarroi.
Tout dans la confusion se noie.
Comment se calmer à sa guise?

L'âme s'emplit de désarroi,
Privée de la ferveur qui grise.
Comment se calmer à sa guise?
La mémoire agit chaque fois.

1ier avril 2018

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Des instants de vie ravissants

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Sereine, n'ayant pas d'attente,
J'accueillerais avec délice
Une offrande de fleurs de Lys
Ou une grâce attendrissante.

Ô les bouquets époustouflants,
Les poèmes qui bouleversent,
Porteurs d'amour ou de tendresse.
Nombreux souvenirs sont troublants.

Je perçois qu'une muse rôde.
Sans doute celle familière
Qui sur des rayons de lumière
Déposait de charmantes odes.

En ce matin, la providence
Me redonne de l'énergie.
Le romantisme resurgi,
Laisse douce mon innocence.

31 mars 2918

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L'homme qui riait aux larmes

À Michel Lansardière

À propos de la légende de Rabbi Nahman de Bratzlava

Dans une chambre, solitaire,
Un homme qui riait, riait,
Comme nul ne le fit jamais.
La cause parut un mystère.

Or cet homme portait en lui
Les drames de tous ses semblables,
Devenus cibles vulnérables,
Résignés, se sentant détruits.

Réaction spontanée, le rire
Éclate en des moments joyeux.
Ceux, dont le sort est douloureux,
Ont perdu le goût de sourire.

Pour ne pas se sentir pécheur,
Le croyant juif devait, parfois,
Se trouvant dans le désarroi,
Chasser la tristesse et la peur.

Face aux atteintes à déplorer,
Il se disait que rien ne dure,
Que viendraient des grâces futures.
Rire l'empêchait de pleurer.

27 mars 2013

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Séder

À Jacques, Danièle et Michèle

Me sens confusément déçue.
L'oubli me prive de tendresse.
Dans la solitude me laisse,
Sans envies ni regrets non plus.

N'est pas triste ma solitude,
Souvent même, elle m'attendrit.
En ce matin demeurant gris,
Ne m'apporte qu'incertitude.

Vendredi saint! Mes voisins chôment,
Célèbrent ou non sans le montrer.
En tout temps, demeurent discrets,
Vivent en vase clos en somme.

Soudain, un clair courant d'émois,
Mes grands-parents, oncles et tantes,
Une grande famille qui chante.
Rubis est le vin que l'on boit.

Bien étrange festivité!
Sous la table, secrètement,
M'enivre délicieusement,
M'endors dans la félicité.

30 mars 2018

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L'art et la vie

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Ô « La semaine de Suzette »
Certes une invention de génie!
Un journal plein de fantaisies,
Conçu pour de simples fillettes.

De Soussana, la semaine
Que je présente au jour le jour,
Avec des mots de troubadour,
À une source claire mène.

Lors ceux se qui se sont abonnés,
Se délassant en cet espace
Y reçoivent diverses grâces,
Bien souvent en sont étonnés.

Comment révéler l'énergie
Dont les effets sont indicibles?
C'est un désir irrésistible.
Le comble la photographie.

29 mars 2018

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Pâque

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Pâque arrive avec le printemps,

Quand tout est clair et tout est beau.

C’est le moment du renouveau.

A la campagne, la vie éclate

À la ville, les gens sont gais.

Chacun s’en va en liberté

Parmi les fleurs et les oiseaux.

  

                                                  
                                                                                                    

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Une surprise pour Michèle

Envie de surprendre Michèle.
Aimerais, dans une chanson,
La faire apparaître réelle,
Se révélant à sa façon.

À l'allure d'adolescente,
Était docteur en pharmacie.
De vouloir se montrer brillante,
Elle n'eut jamais le souci.

Depuis de nombreuses années,
Remarquablement compétente,
Passe ses instants à soigner,
N'a pas de désirs en attente.

Intense est son goût de la vie.
La fascinent les découvertes
Et ma poésie l'attendrit.
Ce billet la troublera certes.

27 mars 2018

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Ma volonté de changements

À Alain

Une énergie qui me surprend
Présentement me tient active,
Souriante, me sentant vive.
De renaître ai le sentiment.

Je m'interromps un court moment
Et médite dans le silence.
Je perçois en toute évidence
Ma volonté de changements.

En me soustrayant aux efforts,
Je m'abandonne à la paresse,
Manque rarement d'allégresse,
Trouve agréable mon confort.

Cependant ma passivité
Laisse mon talent en souffrance.
Suis privée de la jouissance
Que fait ressentir la fierté.

Je ne me veux plus survivante,
Habituée à végéter
En évitant de m'activer.
Je désire être performante.

Or, pour relever ce défi,
Et créer des métamorphoses,
Il faut que j'innove, que j'ose
Croire que je n'ai pas vieilli.

27 mars 2018

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Murmure printanier

Pantoum

En un vaste espace incertain,
Sans intérêt ma pensée erre.
J'ouvre les yeux à la lumière;
Je suis vivante ce matin!

Sans intérêt, ma pensée erre.
Ne ressens émoi ni entrain.
Je suis vivante, ce matin!
Allongée, je ne bouge guère.

Ne ressens émoi ni entrain.
Je sais ce qui en moi diffère.
Allongée, je ne bouge guère.
Me ressourcer me parait vain.

Je sais ce qui en moi diffère.
Serait-ce ainsi jusqu'à la fin?
Me ressourcer me parait vain.
- Laisse la providence faire!

26 mars 2018

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Madame Badiou, mon idole

Songerie

Lycéenne de douze ans,
Je contemplais une dame
Dont l'élégance et le talent
De bonheur emplissaient mon âme.

L'enchanteresse au regard bleu
Qui offrait de la poésie,
Créait un monde fabuleux,
Émouvant, plein de fantaisies.

Elle avait l'art du beau-parler,
Un incomparable héritage.
Prenait plaisir à révéler
Ce qui ravit dans le langage.

Je lui écrivis un poème,
Un candide aveu enfantin,
Pourtant d'une énergie extrême.
Bien sûr, il resta clandestin.

N'aurais pu alors deviner
La considérable importance,
Qu'eut très tôt sur ma destinée,
D'avoir reçu des références. 

J'évoque souvent sa présence,
De muse ou de très jeune fée.
Elle mit dans mon existence
Tant d'heures de félicité!

24 mars 2918

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Garder le goût d'agir

Soliloque

En mon état d'insouciance,
Laissant le temps suivre son cours,
Abstraitement, dans le silence,
Que vais-je saisir en ce jour?

- De la lumière, la tendresse,
Du repos, la sérénité,
Et ce bien-être qui ne cesse,
Dans la douce passivité.

Au cours de ma longue existence,
Mon histoire fut exaltante.
Dans sa phase de survivance,
Elle m'apparaît décevante.

Me faut garder le goût d'agir,
D'avoir un pouvoir sur les choses.
Non pas seulement ressentir.
En ce jour, quel choix se propose?

22 mars 2018

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C'est un autre printemps!

       

                                                                   Doux ami,

J'ai caressé mes joues,
jusque sous les cernes des yeux,
attendrie, j'ai souri.
Il n'y coulera plus de larmes
ou alors des larmes de joie,
quand le rire est devenu fou.

J'ai caressé mes joues,
attendrie, j'ai souri.
C'est au printemps que je rends grâce,
en hommage à la vie,
qui chaque année s'y renouvelle.

J'ai reçu le don d'innocence.
J'accueille la beauté dans un élan de joie.
Gloria! Gloria! C'est un autre printemps!

21/3/90

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Le printemps

Comptine

 

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Le printemps, quand il nous arrive,

est attendu depuis longtemps.

Pourtant toujours il nous surprend.

 Il nous arrive dans la nuit,

et pour un temps reste tapi,

On ne sait où exactement.

 C’est que voilà, il est partout.

On le respire et on le sent.

 

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Le cheminement de l'instant

Bien exposée à la tendresse,
En ce matin ensoleillé,
N'étant nullement éveillée,
Me sens pénétrée d'allégresse.

Suis dans l'espace de l'absence,
Parfaitement silencieux.
J'y erre, n'ouvrant pas les yeux.
Il est dépourvu de fragrances.

Subsiste ma passivité.
Sans qu'une pensée ne surgisse,
Subrepticement le temps glisse,
Perdure l'immobilité.

Mon esprit n'étant plus inerte,
Suis ramenée dans le présent.
Lors reprend sa marche le temps,
Toujours pareillement alerte.

20 mars 2018

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Un mot au pouvoir mirifique

Pour me sortir de l'apathie,
Un mot charmant et efficace,
Emplissait mon âme de grâce,
Me redonnait de l'énergie.

C'était surtout dans la souffrance
Que je recourrais à ce mot.
Il apaisait certes mes maux,
Faisait surgir de la brillance.

En ces temps où la léthargie
Me prive d'entrain et me lasse,
Rend maussade le temps qui passe,
Je m'abandonne à sa merci.

Mais si je murmurais: mamie!
Se pourrait-il que ce vocable
À nouveau devienne capable
De produire de la magie?

19 mars 2018

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Ultimes envies


À chacun offre l'espérance
Une provision de peut-être.
Leur effet est de faire admettre
Que sur deux existe une chance.

Sur deux, mais fort souvent bien plus.
Lors tant pis pour les pessimistes
Qui se déclarant réalistes,
Se moquent des hurluberlus.

J'ai fait un usage constant
Des moyens pouvant satisfaire
Des rêves semblant des chimères
Mais ne le furent pour autant.

En dépit de l'indifférence,
Que l'on croit acquise au vieil l'âge,
D'ultimes envies de passage
M'émeuvent en fin d'existence.

18 mars 2018

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Pantoum

Des points de suspension sur une unique page.
Silences alignés sur des bonheurs fanés,
Lors des instants, des jours, des saisons, des années.
Sont privées d'énergie les questions qui surnagent.

Silences alignés sur des bonheurs fanés,
Des troubles affligeants, des grâces qui engagent.
Sont privées d'énergie les questions qui surnagent,
A perdu son attrait mon plaisir de glaner.

Des troubles affligeants, des grâces qui engagent,
Les émois disparus ne sont pas ramenés.
A perdu son attrait mon plaisir de glaner.
La prudence et le doute certes m'ont rendue sage.

Les émois disparus ne sont pas ramenés.
Les vocables exaltants me semblent hors d'usage.
La prudence et le doute certes m'ont rendue sage.
Des points de suspension rendent tout suranné.

16 mars 2018

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Reviviscence

Soliloque

Suis lasse de vivre assagie,
Me sentant une autre personne,
Sans besoin de plus d'énergie
Et qu'aucun défi ne talonne.

Troublez mon âme, superbes rimes!
Emplissez la d'exaltation
Ou de cette tendresse intime,
Apaisante révélation.

J'ai l'envie d'un envoûtement
Faisant jaillir l'inoubliable
Et aussi d'un recueillement
Créant une grâce ineffable.

En des quatrains majestueux,
Offrant des images sublimes
Et des accords voluptueux,
Troublez mon âme, superbes rimes!

14 mars 2018

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Immersion dans le silence

Pantoum

Je m'abandonne à exister
En m'immergeant dans le silence.
Est somptueux dans la brillance
Le ciel uniment velouté.

En m'immergeant dans le silence,
Je choisis la passivité.
Le ciel, uniment velouté,
Sans cesse change d'apparence

.

Je choisis la passivité.
Apaisante est l'insouciance.
Sans cesse change d'apparence
L'énergique réalité.

Apaisante est l'insouciance,
Profitable l'oisiveté.
L'énergique réalité
Ne permet pas l'indifférence.

13 mars 2018

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