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Publications de Smail baydada (9)

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Soupir

Si je suis une lune prend ma lumière,
Et traverse le noir que la nuit a semé.
Sillonne moi comme si j'étais une terre,
Promène toi dans mes jardins étourdis.
Ne me dis rien, ne parle plus à moi
Seul l’amour qui ne renonce à la foi 
Regardes les oiseaux comment ils vivent!
Ils longent des mers et traversent des rives,
Ils habitent des huttes et des branches,
Libres, ils n'ont jamais su ce qu'une revanche.
Et le ciel qu’ils ont rempli de méditations,
Envoie aujourd’hui mille ondes de réflexion.


smail baydada

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Il pleut!

Il pleut sur l’océan
Pluie nul ne connaît
Éclair, vent et orage
Traversent la rue

Oh triste gelée !
Les voiles de tonnerre
Sur l’horizon jetés

Il pleut sur la montagne
Il pleut sur les récifs
L’eau déambule solitaire
Dans les vallées
Et le vent qui a
Des horribles griffes
Attaque le brouillard
Qui tremble sur les allées

Smail baydada

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Ou va ton bateau.......

Où va ton bateau à s’écrouler dans l’ouragan ?
Nul vent des rivières ne semble adoucir
Le mugissement strident et grave des océans
Qui hurlent d'un accent que nul ne peut affaiblir.

Un nuage noir pénètre dans le ciel vermeil.
Où sont les îles d’étoiles qui l’illuminent,
Et les lacs d’eau où installe le soleil
Ses rayons tout en traversant les collines?

Que se passe t-il ? Pourquoi l’hiver boite ?
Ramassera t-il les feuilles jaunes et mortes
Que l’automne a dispersées sur les chemins?

Quand les oiseaux fuient les belles prairies
Qu’ils ont remplies de chant et de folie,
Que reste t-il à scintiller que les jets de chagrin?

Smail baydada

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la vie continue.......

La vie continue
Avec ce rythme 
Qui s’accélère jour après jour

Sur le train d’amour
Les sentiments se vagabondent
Et les émotions s’exilent

À travers ses fenêtres
Il m’arrive de regarder ton visage
Et de tâtonner ton coeur 
Sur les cailloux
Sur les arbres
Et dans les replis des fleurs 

Et au plus profond point 
De la nature 
Je te retrouve dans cet amalgame 
Des objets et des détails 

Et quand l’amour se suicide 
Je m’évade dans tes yeux
Et je saupoudre mes vers 
Dans ta bouche
Avant de me laisser
Te plaindre à la beauté 

Et quand la tristesse me prend
Et les larmes 
Me surprennent dans les yeux
J’écris ton nom 
De mes gouttes de sang 
Au carrefour des sentiers 
Et sur les murs du quartier 

Ce n'est que pour sculpter
L’empreinte du souvenir

Et dans ces moments 
Les plus durs de ma vie
L’amour devient pour moi 
Une révolution 

smail baydada

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L'exil

J’ai reçu ta lettre ma mère
C’était le mois d’avril
Je lisais tes mots à haute voix
Sur les trottoirs d’horizon
Et sur l’ample ciel

En fait, j’étais en exil
Et seuls tes mots
Me tenaient compagnie
Je pensais à toi,
Et au livre dans lequel,
Tu m’as appris ton patois

Je le porte encore dans mon cœur
Et je l’ai appris par cœur

Est-ce vrai que ;
Le chagrin est le linceul des exilés
Est-ce vrai que ;
La nuit est leur ami fidèle ;
Et les mots de leurs mamans
Est leur paisible chaumière

Mère !quand j’ai reçu ta lettre
J’étais aussi en exil
Il pleuvait d’ennui sans arrêt
Mais tu m’as appris à supporter
Quoi que ce soit
Tu m as parlé de la foi
Toi ma sirène, c’était toi

Dans mon exil
Je suis tombé malade plusieurs fois
J’ai pleuré et j’ai crié
Jusqu’à perdre ma voix

Mère ! Quand j’ai reçu ta lettre
Je ne me croyais guère trouver
Une carte postale
Et une photo de toi
Quelle lueur de cristal
Qui enflamme tes joues !

À te regarder, à te contempler
J’ai oublié le temps
Je ne veux plus sentir
La condensation des secondes
Ni les battements des heures
Ni les hurlements des mois


Quand le monde sera terminé
Allons-nous, nous rencontrer
Quand le monde sera exterminé
Allons-nous, nous réconforter

Smail baydada

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Faut t-il encore aimer?

Quand je traversais
La montagne
Je ne me croyais pas 
Penser à toi
Je te regardais sans
Ta couronne de règne,
Tu te cachais derrière
Un amas de bois
Qui t’as emmené là?
Dis-moi, dis-moi !
Est ce l’amour
Qui t’a conduit,
Qui t’a poussé
A transgresser la loi?
Je sais cet amour
Qui ruine le cœur
Qui cause tant de douleur
Qui nous laisse
Perdre du poids 
L’amour qui te fait
Pleurer amèrement 
T’envahit sous prétexte
De désarmement !
Toutes tes forces 
Te les fait perdre
Et ceux que tu penses
Allaient te défendre 
Te laissent crier
À mi voix !

Smail baydada

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Je t'attendrai!



Comme si la vie a deux ailles
L’une du mal et l’autre 
De la souffrance

Le temps perd 
Son équilibre 
Et trébuche dans les virgules 
De la peine
Et tu vois le monde bouillonne
Comme le chaudron

Je t’attendrai 
Sur le chemin d’espoir
Même avec 
Ce cri monotone
Qui serre les sentiments

Même avec ces tons
Qui se succèdent
Comme les saisons

Et entre les passages 
Qui mènent à l’inconnue
Je t’attendrai avec tous mes sens
Sur les allées de neige

Smail baydada

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Le temps va avec l'ennui

Je serai une statue immortelle

Dans l’une des ruelles de ta vie

Moi qui brille comme la chandelle

Je m’éteins dans l’obscurité de l’ennui

 

Oh ! Les saisons d’amour

Rendez –moi le sourire

Que reste t-il d’un jour

Emporté par le zéphire

 

À quoi sert toute cette richesse ?

Et toute cette gloire qui m’appelle

Je crois dans un moment de paresse

Que j’allais faire envoler toutes mes ailes

 

Rien ne guérira mon coeur triste

Même si on achète le bonheur

Même si on invite tous les orchestres

Et on cueille toutes les fleurs

 

Oh ! Les saisons d’amour

Rendez –moi le sourire

Que reste t-il d’un jour

Emporté par le zéphire

 

Smail baydada

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Lorsque la mer.......

Lorsque la mer défile de géantes vagues
Dans la brise qui s’assoit sur une plage
L’horizon dessine un bateau qui bourlingue
Sur les flots noirs, dispersés, de l’ancien rivage

Que va-t-il arriver à la lune et aux étoiles ?
Et à l’hiver qui pleut sur les tristes pavillons ?
L’azur se dissipe, le ciel est morose et une rafale,
De foudre peut être, venue sans compagnon

Quand le ciel dira : O soleil reste avec moi !
Les nuits ont avalé ma couleur et mes éclats
Et le vent a dispersé les feuilles de l’automne

La détresse a écrasée les particules de l’espoir
Elle a tout accaparé, même la lueur du soir
Pour faire de la tristesse un imbattable trône !

Smail baydada

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