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Publications de Rébecca Terniak (265)

Trier par

http://www.musee-unterlinden.com/assets/files/ServiceEduc/ServiceEducatif/FichesPedagogiques/FichesOeuvresMoyen_Age/Retable_Issenheim/Concert_Anges.pdf

Cher amis,

Outre que je garde toujours le Christ en gloire du Rétable à ma vision dans ma chambre,

je suis passionnée par l'ensemble des représentations du Rétable et ne manquais pas de le visiter une fois par an, lorsque j'allais voir les amis de Colmar et la Foire Eco-bio.

Cette fiche en lien est la plus intéressante que j'ai pu trouver pour poser des questions approfondies et s'approcher de ces mystères, à un détail près d'importance que :

 - l'appellation donnée à l'ange sombre et plumé avec la crête ne devrait pas être : Lucifer, le porteur de Lumière déchu,

mais Satan le ténébreux. Dense et tout bagué dans son pouvoir qui regarde avec recul.

Cependant, c'est une confusion habituelle et il n'est pas courant de voir différencier ces  deux faces contrastées du Mal qui apparaissent :

Dure, sombre et froide et rétractée d'une part    et    Brulante, voyante, dilatée, gonflée d'orgueil et d'illusion de l'autre.

- Lucifer pourrait être vu tout devant  - comme bien décrit - rose et visage boursoufflé de l'intérieur mais dans une extase un peu molle.

Mais un doute intervient : ne serait il pas plutôt représenté comme celui qui est re couronné, retrouvant sa couronne perdu dans sa chute ?

Tel que le veut la légende pour son à-venir, lorsqu'il s'inclinera devant la naissance du Messie ?

et ne serait il pas représenté à nouveau sous cette figure couronnée toute auréolée de Lumière étrange ?
C'est une question ?

Cette figure couronnées est troublante et l'on voit bien que le critique a de la peine à l'appeler Marie ... quelque chose d'exagérée le gêne, une extase amplifiée ... Marie étant déjà représentée avec l'enfant au centre. Et ce côté gauche étant réservé au concert des "Anges" et autres...

Et pourtant cette figure ressemble peut être à un double exagéré de Marie, un double de la Marie-Sophia de la gnose liée à la sphère du Saint Esprit ?

Et l'on peut se rappeler pour Lucifer son état de sagesse cosmique suprême perdu ...  qu'il est censé reconquérir dans la légende s'il s'amende en servant le Christ Messie. Et ce faisant, alors, il  deviendrait à même de remettre sa couronne lumineuse tombée et perdue dans sa révolte  ? 

Bien des questions et suppositions.

Il y a encore dans le ciel tous les petits êtres qui viennent s'incarner dans leurs bulles.

Tout le Rétable est rempli de lectures hermétiques et recèle bien d'autres mystères   ....

dont entre autres, les êtres hideux provenant d'un plan inférieur et rendu ici visibles,  attaquant  furieusement Saint Antoine - des scènes qui n'ont rien à envier aux visions de Jérome Bosh ... et font illusion aux tentations ou luttes intérieures que traverse l'âme humaine dans ses internes tentations ou tiraillements, face aux aspects sombres de son propre être.

Si je me souviens bien, les scènes très fortes du Rétable avaient pour but aussi de guérir les malades de la maladie de l'Ergot de Seigle très douloureuse que l'on appelle le Feu de Saint Jean ou Zona. Et les malades étaient placés devant, ces tableaux, comme c'était aussi le cas à Chartres et autres lieux  pour d'autres cas de guérisons.

Le but et la pensée était que s'ils ne guérissaient pas ... de leurs vivants   ... au moins devant ces tableaux leurs âmes seraient purifiées et donc guéries pour passer le seuil !

Je vous invite à aller regarder ces magnifiques tableaux, même si la scène de crucifixion est rendue très difficile à supporter à dessein par le peintre qui en a exagéré pour son propos les détails et proportions afin de rendre compte de toute la portée immense de la tragédie :  le point de vue choisi étant psychique et tout intérieur et non pas réaliste. La Sainte allemande, Catherine Emmerick dépeint aussi la Passion d'une façon difficile à supporter qui porte à hurler de douleur. Elle la voyait ainsi : insupportable.

Cette oeuvre est exceptionnelle et comme concernant beaucoup de sujets alchimiques des Cathédrales, son livre ouvert reste pourtant hermétique et comporte encore  bien des mystères à élucider, comme  enclos là par un peintre initié ! Et on peut réaliser que bien des peintres et artistes anciens suggéraient de la sorte des mystères auxquels ils semblaient eux avoir accès.

Rébecca

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https://artsrtlettres.ning.com/video/paysages-par-marie-jos-phe-bourgau?xg_source=activity

Marie-Josèphe, c'est un pur bonheur
De voir vivre et s'épanouir votre univers ...
En cette douce harmonie défilant, sans heurt
Au son de cette musique aux accents vibrants
Qui le soutient et l'éclaire.
La vue de vos œuvres dans cette mise en valeur
Nous procure une délicieuse caresse
Dans le cœur,
Tant vos ambiances expriment la douceur
Le calme, la paix profonde de la terre
Et la discrète délicatesse.
Et par tous temps,
De la terre s'élève un doux chant
De bonté et d'allégresse
Qui voit l'humain confiant
Marcher dans les champs
De sa maternelle tendresse.

 

Rébecca - Lundi de Pâques 2012

 

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http://unsognoitaliano.blogspot.com/2011/06/ernest-bloch-concerto-grosso-1-le.html

Le  violon  de Chagall 
" L'art  de  Chagall  est  une  alchimie qui  reflète l'intermittence  de  ses  humeurs et  des  ses  amours. Dans la peinture  comme  dans la  vie.  Une  vie  qui  commence  à   Vitebsk dans la Russie  tsariste, le  7  juillet  1887. De l'autre  côté du  fleuve,  dans le  modeste  quartier  juif. Rues étroites,  ça  et là   un  outil agricole, des  vendeurs  ambulants, un  rabbin  en  ... de prier, un  musicien en  train  de jouer, deux amoureux,  vielle  maison  de   bois, la  synagogue, les  courettes. Et  leurs  habitants : poules et chèvres,  chats et chevaux, le coq et  la  vache  au regard  doux, avec  lesquels  Chagall bavarde  en  secret, pour rire  et  pour  de  vrai, donnant  à  chacun un role  et  une  personnalité . Dans la  lenteur   methodique  et  la somnolence de  cette tranquille bourgade  de province, les objets  qui envahissent  la  maison se  mettent  eux  aussi  à  compter  et   à vivre. Dans leur  simplicité, ils s'entourent de  mystère :  le  samovar et l'horloge à pendule , la lampe  et  le  violon de  l'oncle  Neuch . .....

Théme  récurrent,  il  est  bien  rare   de ne  pas  trouver  l'image  de  cet  instrument dans  les  peintures  (dessins , tableaux  ou  fresques)  de Chagall  , motif essentiel  ou discrete  allusion ,  comme si la musique, agissant  comme  un  bruit   de  fond, devait  toujours  être présente dans  l'évocation  de ses  souvenirs   ...


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Le violoniste
 
Ô le mystérieux pouvoir de la Musique !
Depuis les jours sacrés d'Orphée et d'Arion
Enivrant le dauphin et charmant le lion,
Nul ne peut résister à son souffle magique
Où palpite le vol de l'Inspiration !

Un jour, à Montréal, au pied de la colonne
Qui porte à son sommet Nelson à Trafalgar,
Un béquillard, au teint livide, à l'œil hagard,
Râclait du violon, malgré le vent d'automne
Fouettant son corps mouillé des pleurs d'un froid brouillard.

Il râclait, il râclait, et la foule mobile
Restait indifférente aux cris de l'instrument,
Fermait les yeux devant le triste affaissement
Du pâle garçonnet qui tenait la sébile.
Il râclait, il râclait, sans trêve, obstinément.

En vain le malheureux par sa fugue entêtée
S'efforçait d'arrêter les passants dédaigneux,
En vain l'enfant malade et des pleurs dans les yeux,
Faisait tinter des sous dans l'écuelle agitée.
Hélas ! rien ne tombait aux pâles haillonneux.

Cependant un piéton, à la démarche, altière,
Attiré par les sons du violon criard,
Remarquant l'abandon navrant du béquillard,
S'arrêta, se troubla, fit un pas en arrière.
Puis marcha vers le couple, et, parlant au vieillard :

« Je voudrais essayer ton violon, confrère,
Dit le passant avec un sourire charmant,
Je voudrais l'essayer un tout petit moment,
Pour voir si je pourrais soulager ta misère.
Non, non, ne cache pas ainsi ton instrument. »

Et, dégantant soudain une main fine et blanche,
Il saisit le crincrin que le vieux lui cachait,
― Comme un enfant peureux étreignant un hochet, ―
Et, l'œil en feu, campé fièrement sur la hanche,
Fébrilement passa sur les cordes l'archet.

Mais à peine avait-il égrené quelques notes,
Que les passants, surpris, s'étaient groupés autour
De ce musicien qui faisait tour à tour
Gazouiller sous ses doigts rossignols et linottes,
Et dont le cœur semblait tout flamme et tout amour.

Bientôt les sons joyeux devenaient lents et graves :
Un andante vibrait au lieu des allégros.
Ensuite des soupirs, des plaintes, des sanglots,
Sous ses doigts tressaillaient, farouches et suaves
Comme la grande voix des brises et des flots.

Et les gémissements du mendiant aux portes
Des riches assouvis de parfums et de vin,
L'appel du naufragé qui se lamente en vain,
Les bruits du vent glacé roulant les feuilles mortes,
Sortaient des flancs émus de l'instrument divin.

Brusque transition ! des cordes harmoniques
S'envolent tout à coup les vifs accords du bal.
Les rires, les chansons, les cris du carnaval.
Les citadins, poussant des bravos frénétiques,
Entouraient de plus près le maître sans rival.

Mais le musicien reprend la note triste
Et fait pleurer les sons sur le déshérité
Pour qui jamais ne brille un rayon de gaîté.
Ses arpèges, tout pleins de son âme d'artiste,
Semblaient clamer à tous : « Faites la charité ! »

Il suppliait pour ceux qui gémissent sans trêve
Et que le sort paraît s'obstiner à meurtrir,
Pour les pauvres honteux, que nul ne voit souffrir,
Qui, pareils aux oiseaux du bois ou de la grève,
Blessés par le chasseur, se cachent pour mourir.

Émus comme la fleur ou la feuille qui tremble
Aux sonores baiser d'un vent mélodieux,
Sous le charme vainqueur de ce souffle des cieux,
Tous les fronts pâlissaient et s'inclinaient ensemble,
Tous les yeux se mouillaient de pleurs silencieux.

« Maintenant secourez la pauvreté souffrante,
Pendant qu'en votre cœur parle la charité »,
Dit le violoniste avec simplicité.
Puis il rentra, furtif, dans la foule béante
Qui referma sur lui son grand flot agité.

Et l'aumône coula comme l'eau d'une source.
Dans le noir couvre-chef du vieillard à genoux
Les brillants louis d'or se mariaient aux sous.
Des femmes, regrettant l'absence de leur bourse,
S'affolaient, déliraient, et donnaient leurs bijoux.

Et tous se demandaient, ivres de l'harmonie
Qui venait d'éveiller dans les cœurs tant d'échos,
Quel était ce charmeur, quel était ce héros
Dont l'abnégation égalait le génie
Et dont la modestie avait fui les bravos.

Et, pendant que plus d'un bénissait dans son âme
Celui qui, rayonnant de l'éclair immortel,
Avait ainsi voulu fléchir le sort cruel,
Parmi les citadins fascinés une femme
Répétait : « C'est sans doute un messager du ciel » !

Ô le mystérieux pouvoir de la musique !
Depuis les jours sacrés d'Orphée et d'Arion
Enivrant le dauphin et charmant le lion,
Nul ne peut résister à son souffle magique
Où palpite le vol de l'Inspiration !
 
William Chapman

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L’humeur du jour de Pâques de Jiembé

 

https://artsrtlettres.ning.com/photo/mon-humeur-du-jour-508

C'est très beau Jiembé ce bouquet de lumière

qui explose de vie et de  joie printanière

et qui monte et s'élève ainsi vers l'infini

dans ces bleus violets de si belle matière

rendant l'espace mystérieux à perte de vue !

En bas, l'ombre sourde depuis les tréfonds de la terre

résiste un peu mais la mort est vaincue.

Dans ses verts lumineux, de tous côtés, la nature jaillit !

Pour le jour de Pâques, très parlant et réussi !

 

 

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L’AMOUR et la LIBERTÉ
sont dans le sacrifice plein et unique du Christ
les dons offerts à l’humanité
par son Être descendu des confins cosmiques.

C'était effectivement la mission de Rudolf Steiner d’en parler
et d’éveiller le sens moral du karma et de la réincarnation
pour que nous portions nos destins avec responsabilité pour honorer ce sacrifice et ce don.

La colère … c'était pour le Vendredi Saint !
Le voile déchiré du temple... et le tremblement de terre,
le ciel obscurci, la ténèbre, la nuit :
les élément vivant en osmose
le Dieu d’Amour ainsi maltraité

La colère vent astral de notre humanité -

Cela me rend présent un moderne drame Mystère
dont je fus le témoin dans la conscience de la nuit
expérience spirituelle restée très vivace depuis.

En revenant de Jérusalem en ces temps de Pâques là,

Où j’avais eu à lutter avec succès pour qu’au Saint Sépulcre,
nous puissions nous recueillir enfin dans le silence en paix
en ayant intimé aux marchands de bougies d’aller faire leur commerce plus loin :
en dehors et sans plus aucun bruit –

De la colère des cieux, j’ai fait l’incroyable expérience aussi,
Un rêve occulte éprouvant qui m’a extirpée pantelante au milieu de la nuit
et avec des mots approchant, limités je tenterais de traduire l'intraduisible de ce vécu  :

Avant même que d’être projetée dans la scène que je verrais ensuite,
C’est la violence de l’orage et son tumulte grandissant qui m’emplit, m’assaillit, m’assourdit :
Son immense tempête qui me secoue et jusqu’en mes entrailles, comme partout alentours, gronde aussi :
Tout dans l’univers s’agite, se cogne et frémit de colère,
 tout rugit et secoue depuis les entrailles de la terre
jusqu’aux cieux, tout n’est que fracas de bas en haut dans l’univers,
et j’en suis toute traversée car je n’en suis pas séparée.

Puis je vois :

Une place  carrée devant des bâtisses élevées  que je crois deviner et reconnaître
- et que je vérifierai plus tard comme étant bien celle devant l’église du St Sépucre et Golgotha, en venant la revoir une autre fois.

Trois trônes sont là placés au fond.
Au milieu, le Malin vient de s’assoir et usurper la place du trône du Père, au centre.
C'est une présence lourde et sourde mais dont les traits me sont cachés.
Alors, c’est seulement lorsque je VOIS que je peux faire le lien entre la colère et cette usurpation qui vient la provoquer comprendre d'où vient la gigantesque révolte des éléments et de tout l’univers qui se transmettait tout autant en moi avant que je ne l’ai vu et compris. Première attaque.

Le trône de droite est vide, celui du Fils …

Le trône de gauche est occupé par Marie-Sophia, au visage au doux ovale et aux pommettes hautes, aux douces lignes arrondies, la tête et le corps modestement voilée. Elle est toute recueillie.
Et c’est vers elle que le Malin lance durement sa seconde attaque :
« Et son âme est tellement emplie de haine qu’elle pourrait détruire l’univers ! »  

A ces mots durs de haine mensongers, l’orage astral de colère redouble et s’emplifie avec plus de violence et fracas, de révolte devant le second sacrilège, tout s’agite en désespoir dans un grand fracas, tout rugit et s’ébranle de haut en bas.

Et je sens bien qu’avec ses mots de fiel, l’Adversaire veut ravir l'ESPOIR DU MONDE que porte en sa sainte personnalité Marie, car outre d'être reliée à la sphère du Saint-Esprit, elle représente aussi l’Âme de toute notre Humanité, l'âme recevant l'inspiration du Saint Esprit, l'âme aimante, la compassion même. Et l’attaquer en lui projetant sa propre haine, c’est vouloir attaquer les hommes sous sa protection, c'est vouloir tuer dans l’œuf notre humanité… encore sur le chemin de cette école d’amour, toute jeune et nouvellement née.

Marie alors baisse la tête, comme de chagrin.

Puis survient la troisième attaque : le Malin fait le geste de s’approcher d’elle en toute promiscuité pour lui donner son fétide baiser, mortel blasphème, et la souiller …  mais Marie en s’affaissant plus s’y est aussitôt dérobée.

Alors toute la révolte de l'univers se souleva et gronda, toute la force des éléments d’un cran encore dans la violence monta. Tout ne fut plus que chaos de révolte dans l’orage à son paroxysme amplifié, cri de révolte et désespoir hurlé.

Et cette violence de l’orage cosmique vécue en écho direct à travers tout mon être et si fort  ressenti  m’a projeté hors de cette expérience occulte de nuit pantelante et ahurie.

Des mois après encore par la vision de l'expérience poursuivie et me quesitonnant sur son sens, je me revois longeant la Seine de l’Ile des Impressionnistes dans mon « village" de Chatou avec le  sage ami pour lui conter mon émoi et tout mon désarroi, puis son avis recueillir, l'écouter sur le sens de cette nocturne expérience :
comprendre et réaliser que Marie attaquée c’est le symbole vivant exact de toute notre humanité et que depuis le milieu de ces années 80,  l’enjeu était lancé à l’humanité de suivre le chemin d’amour et compassion par Marie porté et ouvert en écho au sacrifice du Christ
ou de tomber dans les raies de haine de l’Adversaire et que dés lors l’humanité serait soumis à  ses fortes attaques pour s’éveiller et choisir qui elle voulait servir.

 

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https://www.youtube.com/watch?v=gpWoBAwohks&feature=related

 

https://www.youtube.com/watch?v=RgNfhV5I_zc&feature=related

 

https://www.youtube.com/watch?v=juuhx884ylM&feature=related

 

 

Ah ! Le beau violon enchanté de Chagall
Merci Robert Paul, pour les yeux et le rêve, un régal !


Il semble illustré Tevyé, le Laitier tiré du roman

créé par le grand écrivain de langue yiddish, Cholem Aleichem.

Appelé aussi pour les besoins du cinéma : Le violon sur le Toit

Dont voici une illustration d’introduction en clin d’œil à Chagall.

 

Nos familles respectives proviennent des mêmes shetell de Galitzie-Ukraine

Et nous ont transmis ce rêve dans les musiques Klezmer endiablées, genre tzigane yddish

où  se rejoignent dans leur paroxisme la joie et la peine.

*

Cholem Aleichem : shalom Aleichem : Bénédiction sur le pain

 

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Neuf l’œuf de Jacques Chessex

http://www.archambault.ca/neuf-loeuf-JLI2560784-fr-pr

Extrait de texte du livre –

Qui apporteraient les œufs ?

-          Les cloches de Pâques, les poules, le coq, la cigogne

-          Rourou le Renard intelligent – Gros oiseau, le coucou

-          Lapin, lièvre de Pâques

Les cloches gaies de Pâques sonnent et le vent chante au petit Jean :

«  Neuf, l’œuf, la cloche l’apporte.

Neuf le Printemps, neuf le feuillage.

L’œuf est un petit soleil neuf.

L’herbe a mis son vert fou et sage.

Le vert tout neuf où brille l’œuf,

Neuf dans l’air clair qui réconforte.

 

Pâques c’est le premier jour du Printemps :

Premier jour de l’année. »

Jean se dit :

« C’est bon un œuf dur tout frais et c’est beau ! »

Jean casse un bel œuf intact contre un tronc d’arbre.
Il enlève la coquille, il le coupe en deux avec les dents.
Il mache cette première moitié en regardant

le petit soleil du jaune qui luit au centre de l’autre moitié

dans son enveloppe ferme et blanche.

 

 Tout cela sous le soleil léger de Pâques

Quand la saison veut que revive la nature,

Que les oiseaux éclosent,

Que les feuilles poussent aux arbres,

Que les fleurs s’ouvrent et s’épanouissent,

Que les chats, les renards, les agneaux, les petits chevaux

Viennent au monde et prospèrent

après le long engourdissement de l’hiver.

 

Jean le regarde encore, ce soleil de la nouvelle naissance.

Il l’aime, il réfléchit, il se souviendra :

            Neuf, l’œuf !

Et dans l’œuf cette lumière

Comme la promesse rayonnante d’une fête sans fin.

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12272801678?profile=originalLe Christ en Gloire du Rétable d'Issenheim par Grünewald - Musée d'Unterlinden de Colmar - Aslace


Oh ami du fond des âges,
je ne vois plus ton visage
et se dérobe ta main.
N'est-ce plus notre héritage,
après un si long chemin,
de bâtir unis et sages
le Temple de Demain ?

A Celui qui tout ravage,
au ténébreux seigneur, à sa rage
à ses funestes desseins,
n'accordons point ce naufrage.
Fidèles à notre haut destin,
veillons ferme à l'abordage
des terres de Demain.

Au Je Suis qui est descendu
des clairs confins de la nue
et jusqu'aux profondeurs a voulu
braver la Mort et l'a vaincue. 

Au Je Suis qui la Terre entoure
de tout l'or de Son Amour,
de nos passions, nos folies
offrons la rose rouge de vie !

Si ce n'est nous Ses chevaliers
qui serment avons fait à Lui
l'antique dragon terrasser
et opérer sainte alchimie
Qui conquerra la Fleur-Esprit ?

Rébecca Terniak - 1980

Fidélité éternelle des Templiers
au Ressuscité, au Christ en Gloire
gravé dans leurs cœurs et leur vision intérieure

 

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Pour Jacqueline Nanson - Pâques

https://artsrtlettres.ning.com/photo/p-ques-1/next?context=user

http://www.loiseaulyre.ch/garderie.php?pageN=_pZ&dsplImage=_a/g...

"Derrière un buisson est assise maman lièvre
avec tous ses petits lièvres blancs
qui sautent, sautent et dansent dans les grands champs
Oui, ses tout petits lièvres jolis 
Qui sautent, sautent et dansent dans la prairie.

Venez ! Venez mes petits lièvres jolis           
car c'est aujourd'hui
que nous voulons visiter dame poule dans son nid 
pour lui demander d’offrir ses œufs petits.
C'est aujourd'hui
que nous voulons peindre les œufs de la Vie !

Hop ! hop ! hop !  hop ! hop ! hop ! hop !
Sautillant tout leur chemin
le lièvre va voir chaque matin
si dame poule dans son nid
a pondu des œufs jolis.   

Hop ! hop ! hop !  hop ! hop ! hop ! hop !
Il part en sautillant,
tout content,
chercher les œufs dans tous les nids.
Puis il les emporte chez lui
dans son terrier petit.

Avec de belles couleurs de fleurs
Il les peint jusqu'au soir.
Puis il les met dans un panier
et les cache dans l'armoire.

A Pâques, avant que le soleil ne soit levé,
le lièvre blanc ira se promener
dans tous champs, les jardins, bois, et près
et les beaux œufs ira cacher
au creux des buissons et des haies .....

Et quand ils vont se réveiller
avec leurs petits paniers
les enfants  devront chercher !

 Chanson-jeu de cache puis recherche des œufs -
"Oui j'ai pris mon panier léger
pour aller chercher les beaux œufs au prè ..
Où sont ils cachés ?  Où sont ils cachés ?

Mon lièvre coquin
tu le sais très bien
Mais tu ne dis rien ..."

Extrait de ma Ronde de Pâques des lièvres et poules
chantée, sautée, dansée, mimée ...

propriété littéraire de Rébecca Terniak - tous droits réservés

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http://www.loiseaulyre.ch/garderie.php?pageN=_pZ&dsplImage=_a/g...

 

 

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https://artsrtlettres.ning.com/photo/un-apr-s-midi-au-man-ge

 

Vos chevaux blancs ailés

sont si magiques et frais

qu'il m'ont toujours fait rêver,

émerveillée ...

et que j'aime venir m'y abreuver.

Or,  je découvre étonnée

que mon extase est restée muette !!

et sans mot  !!

Il me faut aussitôt

me réveiller et clamer à tue tête

combien j'adore votre  tableau !!!

 

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Pour Castor et Polux : complicité

Les deux faces contraire d'une même identité :

L'un pleure quand l'autre rit.

L'un sombre devant sa glace, meurtri et déchiré. 

Tout espoir éteint : c'est la nuit.

Mais au matin, son double revient danser et virevolter.

parlant à toute vitesse, amuser la galerie.

L'un est sage et pensif, seul, prisant la mélancolie

Et l'autre jeune fou, s'entoure d'une kyrielle d'amis,

Multiplie les amours et s'essaie à tout dans la vie.

L'un a les yeux brillants, écarquillés, émerveillés

Ceux de son alter égo sont tournés au dedans, concentrés.

L'un dans la multitude de ses découvertes, n’est que curiosité

Et salue chaque petite fleur et forme et trésor rencontrés.

L'autre, solitaire, devant un coucher de soleil reste comblé.

Je m'identifie à celui qui aime, les fleurs, les enfants et la vie

Qui de ses dix doigts sait tout faire et toujours rebondit

Et le vieux qui traine son tourment et pleure… je le dénie.

 

 

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https://artsrtlettres.ning.com/video/le-temps-des-cath-drales

 

Écouter cette merveilleuse poésie en chanson

Me provoque toujours une forte émotion,

Lorsque je contemple la vision

De la noble cathédrale Notre Dame,

Sublime vaisseau de pierre ciselée,

Qui de tous temps captive mon âme,

Sur la Seine, vitraux et secrets gardés

Dans leur alchimique creuset.

Ce n'est pas seulement d'avoir à ses côtés

Ma tendre jeunesse demeuré

Et matin et soir, sous tous ses aspects,

Avoir pu, de dos comme de face, l’admirer  ...

Non, il me semble que cela vient de plus loin…

Et j’en garde encore le frisson :

Je revois la foule chantante des pèlerins

qui en longue et dense file du lointain horizon,

depuis des mois, partie de ses quatre coins,

vers la cathédrale,  en ferventes prières, 

encore et toujours plus nombreuse affluait,

Telle à 16 ans, dans une puissante vision,

en écoutant l'ouverture de Tannahauser

du génial musicien visionnaire,

je l’ai vu, entendu et émue, dépeint.

La musique grondait et en moi résonnait

Et jusqu’au ciel vers les anges montait.

 

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1 - CONSUELO, ŒUVRE MAJEURE MÉCONNUE DE GEORGES SAND

Un parcours initiatique 

Consuelo, merveilleuse cantatrice italienne, élève du maître Porpora, doit fuir Venise où elle subit les assiduités d'un gentilhomme. Sur son chemin, elle rencontre Haydn. Elle est engagée comme professeur de chant par le Comte de Rudolstadt. Il s'agit d'un homme étrange qui est entouré d'un épais mystère. Il erre dans des liens déserts et caverneux en proie à de violents délires et à des songes de réincarnation. Il s'éprend passionnément de Consuelo et la demande en mariage. La jeune cantatrice, épouvantée par cet étrange personnage, fuit de nouveau et devient cantatrice à l'Opéra de Vienne. Mais elle retourne auprès du Comte qui agonise et l'épouse juste avant sa mort. Consuelo poursuit seule son chemin. Elle entreprend un parcours initiatique dans le domaine de l'occultisme. Elle est poursuivie par des visions de son mari. Est-il vraiment mort ?

Résumé 

La petite Consuelo mène une vie insouciante à Venise. Elle suit les cours du célèbre maître Porpora à la scuola et vit un amour sans nuages avec le bel Anzoleto. Mais sa voix exceptionnelle la prépare à une destinée incroyable : de la Bohême à Vienne, en passant par Berlin, George Sand nous entraîne sur les traces de son héroïne dans un périple incroyable où le fantastique se mêle au réel dans une fresque qui prend plaisir à explorer toutes les ressources du romanesque.

Extrait

Le hasard lui avait fait rencontrer la petite Espagnole devant les Madonettes, chantant des cantiques par dévotion ; et lui, pour le plaisir d’exercer sa voix, il avait chanté avec elle aux étoiles durant des soirées entières. Et puis ils s’étaient rencontrés sur les sables du Lido, ramassant des coquillages, lui pour les manger, elle pour en faire des chapelets et des ornements. Et puis encore ils s’étaient rencontrés à l’église, elle priant le bon Dieu de tout son coeur, lui regardant les belles dames de tous ses yeux. Et dans toutes ces rencontres, Consuelo lui avait semblé si bonne, si douce, si obligeante, si gaie, qu’il s’était fait son ami et son compagnon inséparable, sans trop savoir pourquoi ni comment. Anzleto ne connaissait encore de l’amour que le plaisir. Il éprouva de l’amitié pour Consuelo ; et comme il était d’un pays et d’un peuple où les passions règnent plus que les attachements, il ne sut point donner à cette amitié un autre nom que celui d’amour. Consuelo accepta cette façon de parler, après qu’elle eut fait à Anzoleto l’objection suivante : “Si tu te dis mon amoureux, c’est donc que tu veux te marier avec moi ?” et qu’il lui eut répondu : “Bien certainement, si tu le veux, nous nous marierons ensemble.”


2 - L’avis de l’écrivain Alain -

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3 - Lectures de Consuelo - La Comtesse de Rudolstadt de George Sand

Editeur : PUL Parution : 24 Juin 2004  

  • Genre : Roman Français
  • Editeur :
    PUL
  • Parution :
    24 Juin 2004
  • Prix editeur :
    23€75
  • Pages : 480p.
  • Isbn : 2729707484

résumé du livre

Paru 1842-1843 dans la revue George Sand venait de fonder, ce vaste ensemble romanesque est aujourd'hui vu comme un des sommets de son oeuvre de fiction. Roman d'aventures et roman historique, c'est en même temps un roman d'amour, un roman social, un roman initiatique au féminin, et un grand roman sur la musique qui met en question les rapports entre art savant et art populaire.

Ce livre, issu d'un séminaire et d'un colloque international tenus à Lyon en 2001, réunit les contributions de vingt-neuf spécialistes. Ils ont concentré leur attention sur la poétique romanesque propre à Sand, sur sa conception de la famille humaine, sur le sens de l'initiation, sur les influences qu'elle a pu exercer.

 

 

 

 

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Un ciel tendrement embrasé de lumière

S’ouvre sur l'amour des mondes

En des aurores nouvelles et claires

Des visions vastes et fécondes !

Un ciel d'or à la mesure du grand Zoroastre solaire,

Dont le culte en Iran-Perse est toujours célébré

Et qui contre les forces d’ombres d’Ahriman a lutté.

De sa montagne bleutée et sombre préfigurant la terre,

Le saint prophète contemple l'avenir et la surplombe.

Mille ans en arrière, il prédit aux mages stellaires

L’étoile à suivre annonçant l’arrivée du Messie

Qui fera lever le pur amour bien des siècles après lui.

 

 

 

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Voyez ! j'utilise la merveilleuse soie

Que je trouvais autrefois au Marché St Pierre,

À Montmartre, à deux pas de chez moi,

Pour le rayonnement de lumière solaire,

Lorsque pour la table de fête, je compose ma déco

Et me sens un peu peintre, ma foi,

Jouant avec espaces, couleurs et lumière

Comme on enfante un tableau !

Pour le Don d'Amour de Pâques à la Terre,

Le rose chaud aimant, j'ai choisi, ici

Et le tout tendre vert, aussi,

En signe du don de végétale Vie

Nouvelle ressuscitée, par Lui offert.

 

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Robert Paul, vers vous va toute ma Gratitude

Pour votre fidélité dans « le partage de l’art attitude » !

J’apprécie fort cet enseignement que pas à pas,

Au long des jours, pour nous vous faites

Et aujourd’hui,  cette si fascinante découverte

Des tableaux du peintre Arcabas

Exhalant doucement la foi !

Bien étrange et d'autant plus fort

Se place son geste ample dans la modernité,

Qui le fait luire unique et rare comme l’or,

Lorsqu’il vient, simple et tranquille, exprimer

La foi la plus profonde et pure

Qui ne se trouve plus dans la peinture

Nulle part aujourd’hui.

Comme tout simplement, il le dit,

Un ange l’inspire et se tient derrière lui.

Et l’on sent bien que tous les regards si doux,

Profondément  sereins et aimant

De la Vierge Marie

Sont  offerts en grâce pour nous

Et qu’ils sont du ciel

Un don unique transcendant

Nous ouvrant la voie éternelle.

Rébecca Terniak – premier jour d’avril 2012

Curieuse, j'ai déniché ce  reportage

avec une belle vidéo témoignage !

http://www.francetv.fr/culturebox/nayez-pas-peur-darcabas-peintre-contemporain-de-lart-sacree-87505

 

 

 

 

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