"Espace NLB, La Revue des Arts Pluriels"
Collage technique mixte de Christian Boeswillwald
Papier glacé - Couleur
Format A4 - Bimestriel
Après Espace NLB Limoges, puis la galerie boutique en ligne, il nous semblait essentiel d'offrir tant aux artistes, créateurs qu'aux amateurs d'art et collectionneurs une revue faisant écho à l'Espace NLB.
Au fil des mois, nous avons à coeur de mettre en place un partenariat avec les artistes et artisans d’art de nos régions aux univers originaux et aux parcours atypiques...
Désireux de créer une revue en parfait accord avec notre éthique, nous vous proposons d'y découvrir des articles de fond, des visites d'ateliers, un agenda des manifestations artistiques, des annonces d'expositions, des notes de lecture, mais également des pages entières dédiées aux seules oeuvres pour un visuel de qualité de l'art dans son enthousiasmante pluralité.
Se faire connaître, mettre en lumière son travail n'est pas chose aisée, se constituer un réseau, communiquer sur son activité demande souvent beaucoup de temps, d'énergie, d'investissement.
Avec "Espace NLB, La Revue des Arts Pluriels" nous vous offrons la possibilité de le faire sans perdre un temps précieux pour votre création et à moindres frais en mettant à votre disposition les pages de :
"Espace NLB, La Revue des Arts Pluriels"
1- Nous adresser des photographies de vos oeuvres préférées en indiquant titre, technique et dimensions et vos coordonnées, nous aurons plaisir à les publier -dans la limite de la place disponible- (le premier numéro paraîtra début novembre 2012).
2- Toujours pour publication, pensez à nous informer de vos expositions, stages, portes ouvertes atelier... en mentionnant dates, lieu, horaires...
3- Si vous désirez qu'un reportage photos vous soit consacré dans un numéro, contactez-nous...
4- Si vous êtes intéressé par la rédaction d'un article de fond, là encore contactez-nous.
5- Sachez également que nous vous proposons des encarts promotionnels à des prix très attractifs. N'hésitez pas à vous renseigner!
Que vous soyez artiste ou amateur d'art, vous pouvez d'ores et déjà vous abonner.
A noter que dès à présent, nous sommes à l'écoute de vos propositions, amis créateurs, artistes...
Souscription
Pour un abonnement d'un an (6 numéros) 80,00 Euros
Possibilité de régler avec plusieurs chèques
(indiquer au dos les dates d'encaissement souhaitées)
Achat au numéro : 15,00 Euros
Libeller vos chèques à l'ordre de : Nathalie Lescop-Boeswillwald
Adresser vos courriers à :
Nathalie Lescop-Boeswillwald
Espace NLB Revue
La Valade
87520 Veyrac
Critiques d'art, articles, textes
pour promouvoir votre oeuvre
Exemple : Critique d'art sur l'artiste peintre Maddy, publiée dans Espace NLB n°2
Qui suis-je?
Nathalie Lescop-Boeswillwald
Directrice de l'espace NLB Limoges
Lieu d'exposition d'art et d'artisanat d'art
Présidente fondatrice de Espace NLB
La Revue des Arts Pluriels
Docteur en Histoire de l'Art
Agent d'art, critique, poète
J’ai toujours eu à coeur de promouvoir l'art et ses créateurs...
Après des études de Journalisme et un Doctorat en Histoire de l'Art, j’ai eu le bonheur de rencontrer au fil des années des artistes, créateurs de tous horizons, aux talents multiples et d'oeuvrer avec eux au service des Arts.
Je conçois L'Art comme une grande famille et ai toujours grand plaisir à accueillir de nouveaux talents... Ce qui m’importe dans l'Art c'est peut-être avant tout l'humain qui en émane... dans toute sa beauté, sa richesse, son intelligence... et la cohérence entre l’œuvre et l’être.
Amis Artistes, Créateurs
Je vous propose de mettre à votre service mes connaissances en matière d'art, de rédiger pour votre book ou d'éventuelles publications des critiques d'art, des articles de fond sur votre travail, votre oeuvre.
Pour un aperçu de mon travail de critique d'art, vous pouvez vous reporter aux textes du site signés par mes soins et vous rendre sur mon site personnel www.nathalielescop-b.com où vous pourrez lire nombre de mes écrits professionnels.
Pour ce faire, contactez-moi, je suis à votre écoute.
espacenlb@hotmail.fr
Cinq catégories :
- Peinture - Sculpture - Céramique - Photographie - Calligraphie
Chers artistes, chers créateurs,
Espace NLB vous propose de participer à son concours d'été, aucune thématique imposée.
Adressez-nous une photo de l’(des) œuvre(s) choisie(s) par vos soins (maxi 2) en indiquant en légende titre, technique, dimensions sans omettre de nous communiquer vos nom et adresse, e-mail, n° de téléphone.
Les œuvres seront présentées sur le site espace NLB jusqu’au 31 Juillet 2013 et courant Août le palmarès sera rendu publique.
Chaque artiste primé de chaque catégorie sera exposé à l'Espace NLB Limoges Cour du Temple, l'occasion pour l'artiste de participer à une exposition de groupe de qualité de deux mois pleins courant 2014 (période encore à préciser, mais très certainement aux alentours de février/mars), comprenant le vernissage, les invitations, la promotion de l'exposition, les assurances.
Les décisions du jury sont définitives et sans appel.
Droit de participation de 10 euros par catégorie à régler par chèque à l’ordre de : Nathalie Lescop-Boeswillwald, pour l’étranger uniquement par mandat international.
Date limite de réception des dossiers : 30 Juin 2013.
Adresse mail où nous adresser vos oeuvres :
espacenlb@hotmail.fr
Coordonnées postales pour l'envoi du droit de participation :
Nathalie Lescop-Boeswillwald
Espace NLB Concours
La Valade
87520 Veyrac
Un concours est une manière de promouvoir l’art et les créateurs, soyez nombreux à y participer et à vous en faire l’écho.
Merci d’avance et bonne chance à tous !
Chers Amis,
Juste quelques lignes pour vous dire combien je suis navrée de ce long silence sur Arts et Lettres de Belgique, mais les aléas de l'existence et un planning professionnel surchargé en sont la seule explication.
Ce n'est pas par manque d'envie mais bien de temps que je n'ai pu poster de nouveaux billets, événements et autres...
Je vais tâcher de retrouver un rythme et de vous tenir informés de nos nombreuses activités...
La conjoncture économique actuelle engendre de réelles difficultés dans le domaine de l'art auxquelles en tant que critique, agent d'art et galeriste il me faut faire face.
Je me dois de revoir entièrement mes "concepts" de travail pour pérenniser nos projets dans la durée, désireuse de ne pas baisser les bras malgré une période plus que complexe pour le marché de l'art.
Je pense qu'il nous faut faire preuve de solidarité, d'entraide et non s'adonner au jeu du chacun pour soi et de l'individualisme forcené que nombre de personnes, hélas, pratiquent à tout va autour de moi...
Je demeure fidèle à mon éthique, à ma passion de et pour l'art, à ma volonté de promouvoir au mieux la création et les artistes...
Tâchons d'oeuvrer ensemble, main dans la main, et non dos à dos...
A très vite sur Arts et Lettres pour des informations sur nos expositions, concerts, concours, revues...
Vous pouvez déjà sur www.espacenlb.com découvrir nos activités présentes.
Bien à vous,
Nathalie.
Concours de fin d’année Espace NLB
Huit catégories :
- Peinture - Sculpture - Céramique - Photographie
- Bijoux - Calligraphie - Textile - Reliure d'art
Chers artistes, chers créateurs,
Espace NLB vous propose de participer à son concours de fin d’année, aucune thématique imposée.
Adressez-nous une photo de l’(des) œuvre(s) choisie(s) par vos soins (maxi 3) en indiquant en légende titre, technique, dimensions sans omettre de nous communiquer vos nom et adresse, e-mail, n° de téléphone.
Les œuvres seront présentées sur le site espace NLB jusqu’au 31 décembre 2012 et courant janvier le palmarès sera rendu publique.
Chaque lauréat de chaque catégorie sera présenté dans Espace NLB La Revue des Arts Pluriels et sur le site Espace NLB, il recevra également un chèque de 100 euros.
Les décisions du jury sont définitives et sans appel.
Droit de participation de 10 euros par catégorie à régler par chèque à l’ordre de : Nathalie Lescop-Boeswillwald, pour l’étranger uniquement par mandat international.
Date limite de réception des dossiers : 31 octobre 2012.
Adresse mail où nous adresser vos oeuvres :
espacenlb@hotmail.fr
Coordonnées postales pour l'envoi du droit de participation :
Nathalie Lescop-Boeswillwald
Espace NLB Concours
La Valade
87520 Veyrac
Un concours est une manière de promouvoir l’art et les créateurs, soyez nombreux à y participer et à vous en faire l’écho.
Merci d’avance et bonne chance à tous !
Philippe Baudouin, Corps et âme
La photographie est un art qui encore aujourd’hui n’a pas toujours la place qu’elle mérite lorsque est évoquée la pluralité artistique.
C’est pourquoi j’avais envie de mettre en lumière le travail d’un photographe qui allie écriture corporelle et photographie, inscrivant ainsi l’acte graphique dans une forme pérenne et non éphémère.
Philippe Baudouin a beaucoup voyagé à travers le monde, appareil photos en bandoulière ; musicien, dessinateur, c’est un touche-à-tout de talent qui a trouvé dans son projet « Ecrits de corps » une manière de sublimer et l’écriture et le corps féminin.
Expérimentant tant les idéogrammes que les alphabets grec, russe, les formules mathématiques, les chiffres mais aussi les hiéroglyphes, Philippe Baudouin nous donne à approcher un autre versant du langage écrit…
La poésie est omniprésente dans sa création puisqu’il s’inspire des poèmes chinois de Li Bai, rappelant ainsi son attachement à l’Extrême-Orient (Chine, Japon)…
Nouant avec ses modèles une relation basée sur l’humain, l’échange, Philippe Baudouin pose un regard sans voyeurisme sur le corps calligraphié de la femme, jouant des effets de matière (peau, cheveux, tissu des vêtements…), travaillant les contrastes, les reliefs, sachant suggérer la pose qui mettra en valeur l’écrit et le corps, réinventant le mystère des êtres et du savoir.
Par le truchement du texte, Philippe Baudouin redessine le corps et illustre par le biais de la photographie un instant arrêté, soustrait à notre impermanence humaine…
Les photographies de Philippe Baudouin invoquent les origines du monde et nous entraînent dans une déambulation intime et universelle tout à la fois, diseuse de poésie, de paysage intérieur, de cheminement initiatique au cœur des arcanes de la vie… et c’est tout simplement beau et bouleversant.
Nathalie Lescop-Boeswillwald
Docteur en Histoire de l’Art
Agent d’art, critique, poète
Directrice de Espace NLB.
"Concentration intérieure", acrylique sur toile, 50x100
La toute jeune Julie Laï-Pei crée l’événement dès sa première exposition, dévoilant un indéniable talent qui par son âge, 19 ans, laisse augurer un avenir plus que prometteur…
Elève de l’école Pivaut à Nantes, se destinant plus particulièrement à l’illustration, Julie Laï-Pei s’intéresse aux arts plastiques depuis toujours –pourrait-on dire-, tant le dessin fait partie intégrante de son quotidien, ainsi adolescente s’adonnait-elle à l’art du manga, la culture japonaise l’attirant fortement… Ayant choisi la filière arts appliqués, elle a également très tôt croqué scènes et personnages de son environnement sur ses carnets…
Ainsi a-t-elle développé de réelles qualités de dessinatrice, sachant saisir une attitude, appréhender l’instant…
Se documentant beaucoup, étudiant l’histoire de l’art, Julie s’est depuis une pleine année tournée vers la peinture, trouvant dans l’abstraction une forme d’expression propice à une écriture personnelle, en phase avec son univers intérieur riche d’une poétique existentielle libre et plurielle.
Dès ses premières toiles, le geste est là, maîtrisé et spontané tout à la fois.
Travaillant une palette réduite aux noir, blanc, violet et rouge, elle possède un sens instinctif des fondus, crée des évanescences noires, anime la surface picturale de signes qui rappellent la calligraphie orientale (assurément une réminiscence intuitive de ses racines chinoises paternelles), couvre ses toiles de zones colorées grattées, griffées, démontrant l’importance fondamentale de la matière dans ses compositions d’une réelle densité plastique.
Julie investit la technique du dripping, tout en expérimentant tous les possibles du champ pictural, se révélant proche d’un abstrait lyrique mais pas seulement…
Elle réinvente gestuelle et langage, cherche à pénétrer entièrement l’acte créateur, à se l’approprier pour mieux le dominer jusqu’à créer –qui sait… un jour- une voie originale et autre…
La peinture de Julie Laï-Pei est époustouflante de maturité, là où certains mettraient une décennie à apprivoiser technique et traitement, Julie a déjà tout assimilé et peut tendre à une affirmation de son « moi » artistique… mais ce serait bien mal la connaître que s’imaginer qu’elle puisse s’en enorgueillir…
Humilité et travail sont l’apanage des grands…
Julie n’en est qu’à ses débuts, son parcours à ses balbutiements mais je ne doute pas de sa volonté et sa capacité à bâtir une œuvre diseuse d’humanité et de vérité, digne de nos espérances…
Prêtons-lui attention, suivons-la au fil de ses créations et expositions, soutenons son travail et le futur nous donnera raison…
De la chrysalide émerge une authentique artiste, accordons-lui notre confiance…
Julie Laï-Pei nous éblouira !
Nathalie Lescop-Boeswillwald
Docteur en Histoire de l’art
Agent d’art, critique
Directrice de l’espace NLB-Limoges
Et de Espace NLB Galerie en ligne.
Chers Amis Artistes, Amateurs d'art,
Venez visiter Espace NLB galerie boutique en ligne où vous découvrirez des créateurs inspirés aux passions plurielles...
Flânez parmi les galeries, faites un petit tour dans la boutique, lisez les textes présentant chacun(e) et n'oubliez pas de laisser un petit mot sur le livre d'or...
Et bien sûr, pensez à voter pour le concours d'ouverture de Espace NLB, dans chaque catégorie présente...
Quant aux artistes eux-mêmes s'ils veulent participer au concours, c'est encore possible jusqu'au 15 août, il leur suffit de nous adresser une photo d'une oeuvre avec titre dimensions technique et année de création à l'adresse mail : espacenlb@voila.fr
Pour ce qui est de figurer dans la galerie et boutique, là encore nous contacter à l'adresse mail.
Merci à tous et prenez le temps d'une petite visite sur www.espacenlb.com
Christian Boeswillwald, cet arpenteur d’étoiles…
Photo de S. Pailler
Christian Boeswillwald est Le créateur par excellence : Poète, Artiste Plasticien, Photographe, il a un talent quasi inné pour exprimer l’être dans sa quintessence et mettre en lumière le monde dans ce qu’il a de plus beau et de plus douloureux aussi.
Né en 1950 à Rouen, il est de cette génération qu’on a appelée « soixante-huitarde », a bourlingué sac à dos sur les routes népalaises, péruviennes, thaïlandaises et bien d’autres… Dès l’adolescence, la poésie s’est littéralement emparée de lui et fut une époque où il s’astreignait à écrire un sonnet par jour, où il rédigeait ses devoirs d’économie et de philosophie en alexandrins, où tout était prétexte à poème, à chanson…
Parallèlement, il s’essayait aux arts plastiques, à la peinture, menant de véritables expériences en s’immergeant dans sa baignoire avec encres et papier et réalisant ainsi de très belles réalisations picturales, proches du tachisme, pleines d’originalité… exposant le fruit de ses recherches en groupe à Strasbourg et ailleurs…
Puis le temps de la maturité est venu et avec lui celui de l’écriture solitaire, dans l’antre de sa chambre, où le verbe se révélait à lui comme une respiration intérieure… Ainsi a-t-il composé des milliers d’œuvres, classiques ou non, publié des recueils, conquis des prix et distinctions… dont dernièrement le Prix Michel Ange 2010 décerné par Le Cénacle Européen des Arts et Lettres pour « Juste une vie qui passe… », ouvrage de photos d’art et de poèmes.
Christian Boeswillwald est tout cela et bien plus encore… Allons par-delà les apparences… Qu’est-ce qu’un curriculum vitae face au talent génial d’un authentique artiste ? Christian Boeswillwald nous enchante l’âme au gré de ses poèmes ciselés, de ses photographies bouleversantes d’humanité, de ses dessins et peintures qui s’enracinent dans l’intime…
Ecrire, peindre, photographier en un mot créer est son seul devenir… Poète jusqu’au bout des doigts, il n’en est pas moins homme parmi les hommes et sait ce que le monde porte de misère, d’horreur, ainsi en témoigne-t-il avec ses maux d’encre, ses instantanés de vie…
Christian Boeswillwald a la faculté de pouvoir s’extraire de la cacophonie des jours pour flâner au pays des voyelles et des couleurs… et nous offrir une vision tout à la fois destinale et revisitée de l’humain.
Dans la terre du chemin, dans l’humus de la forêt, dans la vague océane, il décèle l’indicible et nous en rend compte avec cette délicatesse, cet éblouissement qui le caractérisent… car Christian Boeswillwald est cet enfant vieillissant, qui crinière au vent, regarde les étoiles et se souvient que la mémoire des hommes n’est rien face à l’Univers…
Malgré tout, l’envie de laisser une trace est là et bien là, une empreinte apposée en marge de la folie des hommes pour dire que le beau et l’émouvant existent bel et bien ici-bas… N’est-ce pas le propre de toute création ?…
Christian Boeswillwald sait que du bric à brac d’une vie, seuls quelques fragments de Vérité subsistent au dernier soir… donnant à l’âme, qui sait, cette ultime paix tant espérée…
Avec le trio « Les maux de Coco », Christian Boeswillwald retrouve ses premières amours, celles de la scène, du théâtre… En compagnie de son fils Yacha, aux percussions et de Fred Depret aux instruments à corde et à l’harmonica, il défriche pour nous des terres-poésie où la parole musique le temps, berce les chagrins, redessine les contours de l’être jusque dans son âpreté… Christian Boeswillwald se joue des maux et de l’espace, interprète le poème, la voix pour seul étendard…
S’il s’investit entièrement avec la passion qui est la sienne pour toute forme artistique, il n’en préserve pas moins une distanciation qui lui permet de revendiquer son appartenance à cette foule humaine qu’il vitupère parfois dans ses textes, car le poète a pleinement conscience de l’improbable de toute existence… Il suffirait de si peu pour que tout vole en éclats… C’est donc avec pertinence, sens de la nuance, qu’il observe et s’implique dans cette Humanité aux oripeaux froissés...
Faisant preuve de candeur et de lucidité mêlées, Christian Boeswillwald, sculpte l’espace scénique et nous raconte notre histoire d’hommes et de femmes à travers le kaléidoscope de nos songes et de nos légendes d’êtres… tentant de nous éveiller à nous-mêmes par le Mot.
Christian Boeswillwald est cet arpenteur d’étoiles qui nous murmure à l’oreille que la Vie peut être belle…
Magique !
Nathalie Lescop-Boeswillwald
Docteur en Histoire de l’Art,
Agent d'art, critique, poète.
Pour avoir vécu des heures sombres et avoir su se défaire des oripeaux des apparences, Sandrine Emeric l’artiste a vu sa peinture vivre une profonde transformation à l’instar de son être intime…
Transmutation stylistique tout autant qu’humaine, révélatrice d’une vérité intérieure qui n’attendait que l’élément déclencheur pour éclore et s’épanouir sur la toile…
C’est chose faite et si Sandrine Emeric doute encore de sa véracité, nous sommes là pour l’en convaincre !
S’éloignant d’une représentation purement figurative, l’artiste apprivoise matière et support avec une nouvelle liberté de ton, s’octroyant la possibilité d’allier lumière et opacité, transparence et épaisseur des aplats, elle réinvente son histoire personnelle jusqu’à la redéfinir comme universelle et ainsi pouvoir l’offrir au regardant en quête de résonances émotionnelles.
Car aimer une œuvre c’est avant tout la percevoir, la ressentir et l’identifier par une mise en abyme de son propre existant…
Sandrine Emeric chemine en terre des arts depuis longtemps, puisqu’à l’âge de l’enfance gourmande, déjà elle dessinait, peignait… Créer est pour elle un écho au Vivre quotidien.
Sa rencontre avec Geneviève, une femme à l’aura séraphique, l’a comme investie d’une évidence destinale…
Peindre encore et toujours, se régénérer au travers de son art, abolir les différences par le truchement du renouveau pictural.
La toile n’est rien d’autre, pour Sandrine Emeric, que la trame de la Vie… Peindre, exister se confondent en un même bonheur spirituel…
Chaque jour qui passe voit Sandrine Emeric parfaire sa technique, son sens des couleurs… Explosion de beauté, de vie, l’œuvre de Sandrine Emeric nous rappelle combien il est essentiel de se savoir heureux dans l’ici et maintenant…
Une artiste à découvrir !
Nathalie Lescop-Boeswillwald
Docteur en Histoire de l’Art
Agent d’Art, critique et poète
Directrice de Espace NLB
Evoquer une œuvre bâtie patiemment au fil des décennies relève d’une réelle introspection au cœur de l’univers pictural tout autant qu’humain de l’artiste si l’on considère que la pérennité de l’œuvre s’inscrit dans une parfaite cohérence entre l’acte créateur –universel- et l’être –intime-…
Voici bien des années déjà, j’écrivais au sujet de Lena Macedo : « Tout dans la peinture et l’œuvre générale de cette artiste porte la marque d’une expresse singularité.
Au-delà de la représentation artistique, il y a l’écho perpétuel d’un cœur qui bat –à s’en rompre- passionnément.
Peintre de l’inné, des sens, du non dit, des fragrances, du caché… Lena Macedo est un être de souvenances et d’avant-garde… »
Aujourd’hui avec le recul, je peux affirmer voire confirmer –en regard du cheminement de l’artiste- ma perception d’alors.
Lena Macedo sait ce qu’il faut de travail, d’abnégation, de volonté, de remise en question pour transformer une œuvre débutante en une œuvre mature, diseuse de continuité et malgré tout d’évolution.
Car si le peintre demeure fidèle à sa quête première, il n’en doit pas moins investir tout le champ des possibles, s’aventurer et parfois même se méprendre, pour un jour tendre à une œuvre aboutie.
Ainsi Lena Macedo poursuit-elle ses incursions en un art pluriel, passant avec une même aisance de la peinture à la sculpture, travaillant l’huile, l’acrylique, le pastel, le fusain, le bois, la pierre avec passion, dénominateur commun à tous ses ouvrages.
Excellant dans la maîtrise du trait, Lena Macedo se joue des styles, des factures, des courants, flirtant avec un expressionnisme informel et une abstraction chromatique, mêlant avec virtuosité surréalisme et fantasmagorie, révélant là dans un dessin à main levée la quintessence de son sujet, ici dans une gestuelle abstraite la beauté d’une émotion.
Est-il nécessaire de souligner son travail de coloriste, ses qualités d’illustratrice, sa pratique des plus diverses techniques, son don pour les thématiques existentielles et oniriques ?… Son inspiration possède un je ne sais quoi de profondément spirituel et terrestre tout à la fois, comme si l’esprit et le corps se confondaient en sa peinture même pour ne plus traduire que ce ressenti sensible qui l’anime.
L’artiste sonde le tréfonds des âmes, « force » le verrou de nos inconscients, nous donnant à voir ce que nous portons de plus beau et de plus noir aussi en nous, étrange et troublant face à face qui parfois déstabilise et dérange le regardant peu habitué à fouiller les méandres de la pensée…
L’œuvre de Lena Macedo s’enracine dans les bris du miroir traversé… loin des apparences, se dessine la vérité, s’authentifie l’acte…
Entre harmonie et ténèbres, affleurant le chaos d’une humanité sacrifiée sur l’autel du veau d’or, pénétrant l’être, l’œuvre magnifie l’existant, légitime le songe.
Dévêtue des oripeaux du talent et du savoir, l’artiste s’avoue enfin au zénith de son œuvre « telle qu’en elle-même » et c’est peut-être ce qui bouleverse tant…
Nathalie Lescop-Boeswillwald
Docteur en Histoire de l’Art,
Agent d’art, critique, poète,
Directrice de Espace NLB
« Arnaud Pauthier, ou un songe en terre humaine »
Figurative, la peinture d’Arnaud Pauthier flirte avec une abstraction d’une grande expressivité.
Chatoyant et singulier, l’univers de l’artiste s’orchestre autour de thématiques récurrentes comme la série Sylvestre ou celle des nus…
Cette pluralité de sujets offre au peintre la possibilité d’explorer et d’inventer une écriture picturale toute personnelle dont la pierre angulaire est le médium utilisé : le vernis translucide pigmenté en multi-couches.
Choix pour le moins audacieux car exempt de facilité, original puisque peu employé, pertinent parce qu’accentuant le prisme de la lumière.
Vous l’aurez compris, Arnaud Pauthier investit pleinement le champ de la création.
Exigeant, minutieux, l’artiste possède parfaitement sa technique…
Elève des Arts décoratifs de Limoges et des Beaux Arts de Bordeaux, Arnaud a su également s’approprier l’expérience maternelle en matière d’œuvres d’art et plus particulièrement de restauration lorsqu’il flânait dans l’atelier familial… A n’en pas douter sa démarche artistique d’aujourd’hui découle de ces influences passées tout en s’affranchissant du carcan académique.
Arnaud Pauthier étonne, interpelle tant son style résonne de bribes picturales historiées tout en n’appartenant à aucun courant réel…
Il y a ici ce supplément d’âme qui manque si cruellement à un certain art contemporain. Actuelle, la peinture d’Arnaud Pauthier paysage le sensible dans un jeu délicat de formes, de couleurs… l’artiste structure une pensée créatrice féconde, diseuse d’une mémoire humaine dont émergent des échos tantôt bucoliques tantôt sensuels où se mêlent vécu et imaginaire avec homogénéité et talent.
L’authenticité de l’être s’articule magnifiquement autour de la beauté…
Arnaud Pauthier convoque le savoir et l’inné lorsqu’il peint, ainsi sa quête d’artiste fait corps avec celle de l’homme, sans gloriole ni effet de manche, il bâtit une œuvre subtile qui contribue à rendre le monde meilleur…
Il y a de la justesse dans la peinture d’Arnaud et c’est peut-être ce qui la rend si belle, si inspirée…
Comment ne pas espérer en l’humanité face à un tableau du peintre ?… L’œuvre se révèle levier d’espérance de par sa force d’évocation, sa capacité à émouvoir nos cœurs vieillis…
Par le truchement d’un arbre, d’une silhouette… l’artiste nous offre cette respiration intérieure qui dévoile les arcanes secrets de la Vie et nous donne à entrapercevoir un peu de cette éternité empruntée aux dieux…
La peinture d’Arnaud Pauthier est un songe en terre humaine, une vérité retrouvée sous le pinceau magistral de l’artiste…
Aux confins de l’existant, une œuvre nous sourit…
Nathalie Lescop-Boeswillwald
Docteur en Histoire de l’Art,
Agent d’art, critique, poète,
Directrice de l'Espace NLB
« Roseline Al oumami, sur l’autel du sensible »
La peinture de Roseline Al oumami nous invite à une traversée du miroir par le truchement de la toile, espace vierge de tout a priori où revisiter la Vie dans toute sa fragilité et sa force…
L’Artiste offre au regardant une vision structurée et dense d’un univers où la couleur, le trait, le mouvement habillent le désir d’évasion… Le Peintre, ici, vibre à l’unisson de l’œuvre…
Roseline Al oumami, avec exigence et cœur, exprime dans un même élan d’humanité ces émotions qui figurent l’être dans toute sa quintessence.
La peinture est ici source de joie, diseuse de beauté et de vigueur…
Roseline Al oumami est une belle personne qui crée pour partager avec l’autre sa compréhension du monde et de l’existant… Offrande tout autant qu’instant de vie, son œuvre lui ressemble… gracile et puissante, presciente et atemporelle…
Il y a quelque chose de sacrémentiel dans les saisons picturales de Roseline Al oumami, renaissance et finitude s’y côtoient sur l’autel du sensible…
Reconnaissons que nous sommes en présence d’une artiste rare, profondément ancrée dans le Vivre vrai, Roseline Al oumami possède cette perception innée de l’acte créateur, sachant s’abandonner à ses sensations pour mieux questionner la toile et en faire surgir toute la légende intérieure…
Quoi de plus beau que ce jaillissement de couleurs, paysage d’une âme à l’écoute ?
La gestuelle de Roseline Al oumami est ample et expressive, son tracé léger et intense à la fois, il y a là des envolées magistrales qui illustrent combien l’artiste ne s’envisage que dans la lumière de son œuvre…
Aérienne et pourtant tellurique, la peinture de Roseline Al oumami est faite d’arabesques de pulsations d’éclats et de fulgurances, elle mute du figuratif à l’abstrait et vice versa, rompt avec la stylistique habituelle pour se métamorphoser en une œuvre où le dynamisme du trait et la pluralité de la forme procèdent d’une même volonté de dépasser l’aspect plasticien pour tendre à la seule poésie.
Les toiles de Roseline Al oumami nous entraînent au cœur même de la matière, projections imaginaires ou réelles de l’esprit qui surgissent ici du cercle, là d’un empâtement élaboré ; l’artiste fait montre d’une détermination et d’une rigueur incroyables, jamais elle ne se laissera aller à la facilité, la couleur est souvent dominante, liée à un choix exemplaire prétexte à la thématique du tableau, le peintre apprivoise plus qu’il n’y semble sa palette, désireux de conserver musicalité et symbolique à l’ensemble, elle veut imprimer à son œuvre une impression de continuité pour une quête picturale pérenne…
Dans son atelier, Roseline Al oumami se vêt de silence et… loin des fureurs du monde peint… Ainsi se bâtit une œuvre… à force de travail, de désir…
Le talent de Roseline Al oumami résulte dans l’acuité de son regard, son traitement de la couleur mais également dans ce don de soi qu’elle met au service de son art et par ricochet du regardant…
Captatrice d’émotions, l’œuvre de Roseline Al oumami s’inscrit dans le courant de l’abstraction lyrique, oscillant entre art informel et expressionnisme abstrait…
L’Artiste se démarque des écoles et des genres, autodidacte, l’expérience étant, elle peut se targuer de maîtriser techniques et « espace » chromatique tout en conservant son indépendance créatrice, tant dans la composition figurative que dans l’abstraction pure.
Sachant se déprendre des carcans picturaux pour une remise en question positive et quasi continuelle… L’œuvre se doit d’être évolutive, jamais figée, toujours en devenir…
Parions que Roseline Al oumami saura confirmer avec le temps ce qui apparaît aujourd’hui comme une démarche artistique originale et forte en une Œuvre novatrice bouleversante d’humanité.
Nathalie Lescop-Boeswillwald
Docteur en Histoire de l’Art
Agent d’Art, critique, poète
Directrice de l’Espace NLB
« Maddy, ou la fulgurance du vivre »
Maddy est une jeune artiste pleine de ressources…
Ayant fait des études Arts et Lettres, interrompues par les aléas de l’existence, elle se considère comme autodidacte.
A ses débuts, la peinture de Maddy était figurative, petit à petit elle a évolué vers un abstrait lyrique qui lui laisse toute latitude pour réinventer sur la toile les sensations qui l’animent…
Peintre instinctive, Maddy use de la technique tactile (les doigts, la main en lieu et place du pinceau) pour une approche plus personnelle voire sensuelle de la peinture.
Lorsque Maddy peint c’est son être tout entier qui est sollicité, tant pour elle peindre est synonyme de geste, d’élan, elle fait corps avec sa toile, il y a là quelque chose de symbiotique qui souligne la totale cohérence de l’être et de l’œuvre…
Si elle travaille essentiellement la glycéro, c’est pour dit-elle pouvoir s’abandonner à ses « impulsions » picturales, usant de la méthode du dripping cher à Pollock, et ainsi se permettre toutes les fantaisies stylistiques d’une gestuelle ample et sensitive…
La glycéro, par ailleurs, apporte brillance, fluidité à l’œuvre…
Suffit de s’attarder sur « Last kiss » ou « le baiser dans la brume » pour déceler combien la texture s’avère un facteur primordial dans le travail de l’artiste.
Maddy n’est jamais plus à l’aise que sur les grands formats où elle peut laisser s’exprimer pleinement sa spontanéité et son goût du mouvement.
L’huile et l’acrylique n’interviennent dans sa peinture que pour ajouter relief et vivacité des couleurs à la glycéro qu’elle aime tant travailler.. Il est intéressant ici d’observer la complémentarité des médiums lorsque l’artiste qui les utilise le fait à bon escient, ce qui est le cas de Maddy, vous l’aurez compris.
Car si Maddy est une artiste de l’instant, désireuse de prononcer la Vie par le truchement des émotions ressenties, elle n’en est pas moins un être qui quête en filigrane de l’acte créateur cette empreinte du vécu qui consciemment ou non se juxtapose au désir, point névralgique de toute œuvre…
A l’art se mêle toujours cette part de vérité qui désigne l’être dans sa quintessence.
La peinture de Maddy prononce la verticalité de l’existant, la fulgurance du vivre tout en offrant une compréhension souterraine de l’âme humaine…
Si Maddy possède déjà une « patte » c’est parce qu’elle aborde la peinture vierge de toute idée préconçue, expérimentant ses trouvailles, les améliorant au fil du temps, attachant une grande importance au traitement de la matière.
Il faut voir « les murs qui saignent » pour saisir toute la puissance d’une telle artiste… Maddy aime à présenter sa peinture avec des poèmes et en musique… elle met en scène sa propre création, se révélant plurielle dans la performance artistique…
Toute de contemporanéité et de force, l’œuvre de Maddy est une promesse qui s’offre à nous, regardant…
Sachons l’appréhender comme elle le mérite, pénétrer son univers sensible où le temps semble alenti, enfin respectueux de cette humanité qui fait si souvent défaut au quotidien, nous donnant à espérer encore en l’art et la création…
Gageons que Maddy n’aura de cesse de nous surprendre et de nous enchanter !
Nathalie Lescop-Boeswillwald
Docteur en Histoire de l’Art
Agent d’Art, critique, poète
Directrice de l’ Espace NLB