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Publications de Georges Roda-Gir (6)

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Les minutes de l'éternité
Maintenant que tu n'es plus visible.. Je me tourne vers toi  dans ce moment de perplexité.
Que dire de plus de ce vertige mêlé d'effroi...Nous avons beau contesté les droits du ciel ..Ce sont là, pour nous des circuits d'enfer.. Nos yeux s'effarent à l'étendue sans limites.
Je veux croire qu'au sein de la grande âme le passé vit et ne peut mourir.
Sur ta tombe .. Ô ce onze février .. sur ta tombe en fleurs,
Nous nous sommes penchés en battements de cœur.
A ma mère
Ô n'est-il pas vrai, ma mère .. dans l'épaisseur de l'infini
Tu seras une étoile en vie
S'abreuvant de la source .. tes yeux verront tout
Tes oreilles entendront tout
Tu seras un peu plus toi.
Ô sans te réveiller
Juste en murmures légers.
D'une rive à l'autre de l'univers,
Nous nous parlerons à cœur-ouvert,
Seule porte ouverte et reconnue,
Du temps jaillissant des limbes ..que de mots tus.
Tu diras merci à ton ennemi
Car au dessus de tout, il t'aura grandi.
Et de ce temps à chagrin .. D'un échange entendant
Mes premières et dernières larmes pour toi maman
Je les Laisse me submerger car elles sont parties de moi
Celles ci sont brûlantes et inoubliables
Eveillant nos corps à l' impénétrable
Et avec le voyage silencieux de l'oiseau
Le tien sera léger car là haut tout est immense et beau.
Georges
Peut être une image de crépuscule, ciel et nature
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Les champs divins

Déjà, lentement s'approche l'été
Et invite le paysan à s'agenouiller auprès des jeunes blés
Le soleil monte avec force dans la ouate des nuages
Et dans ce ciel bleu tendre, la foulée du temps.. L' éternité trop sage.
A travers l'immense...Issus de nous-mêmes le roulis incessant
Il y a tant d'extases et de cœurs qui pleurent dans le goute à goute du temps.
Le sommeil des dieux ne trouve pas de gîte.. Etrange sommeil
L'apparence du repos n'est que fleuves féconds.. sous l’éternel soleil.
Ce que nous voyons n'est qu'un aperçu d'aujourd'hui
Tout nous invite à lever les yeux plus loin que notre monde fini

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Question de temps

Chronos...J'ai songé.. Hier encore
Aux survivances, en un pays ou l'éternité s'ignore
Là claironne le temps, ce miracle comme un cœur battant
Le ciel parfois s'abat sur l'inconnu profane et c'est un mirage blanc.
Vous qui riez.. Dîtes-moi qui nous sommes?
Est-il possible que nous ne soyons que de simples hommes.
Ô chère âme que votre nature est simple et douce
Aux soleils jaillissant de la nuit profonde
Tourbillonnant comme des atomes en feu vers un idéal monde
Je la vois augmenter et se sublimer à la flamme rousse
Il me semble que nous perdons de la gravité
Chaque fois que la matière accède à la spiritualité
Nous devenons un voyage d'ondes lumineuses
Noyées dans les profondeurs célestes et bienheureuses.
Les poètes sont triomphales de toutes les pesanteurs
Même les dieux sont soumis au destin dans les ténèbres lueurs
De partout étreignant l'étendue comme un cri d'amour
Le mouvement pour continuer ce qui est toujours
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Divagations

Divagations

Hier et demain n'est que rumeur qui gonfle comme une dune.
Mon rêve un langage dont je suis l'humble oracle.
Je ne suis que peu ou prou éloigné des grands chemins,
Dans une solitude agreste.
Mon cœur habite des siècles de frondaisons.
Le roman de mon âge s’attelle à l'horizon,
Dont l'étendue n'est multipliée que par le mouvant destin.
La lumière tient au temps et à l'espace d'un infini céleste.
La lente désagrégation me ramène à la poussière
Et en chaque sépulture je suis identifié à la terre.
Ô vous!
Prêtez-moi l'oreille, quelques ondes immortelles,
Comme des juges redoutables tamisent la cité éternelle.
Existe t'il un souffle dans la croissance des nombres
Qui nous augmente comme de simples miracles.
Existe t'il même, ne serait-ce qu' une seule pensée pour y répondre.
Notre vie est d'épines et de rosiers
Et notre cœur a fait son nid au creux du cerisier.
C'est un vieux visage que nos anciennes fortunes.
Avons nous relu le poème qui tisse la trame de notre destinée.
Seul quand le jour abdique, le penseur reste douloureusement incliné.

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La vague

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L'homme est comme l'iceberg, plus grand qu'il ne paraît.
Je raconte mon histoire, je palabre

La vague

Je pense à ma barbare enfance, à l’amertume de l’été, à cet air vide de tout appelant la solitude.
Je pense à l’épine du hasard.
Je pense à toutes les mères!! Et je pense à cet intérieur qui me nourrit comme étant le chemin de l’autre!!!

Je dédie ce poème à ma mère!!!

Le soir sur la dune, l’océan ouvert à l’infranchissable horizon
Je m’amuse au sable fin et à la dérision.
Je regarde la vague devenir gouffre
Sa bouche est béante et tout l'univers s'y engouffre.

Tandis que là haut

La lune rieuse se gonfle comme un gros sein tout rond.
Et pleure au ruisseau et sur la plaine des moissons.
Je ferme les yeux et la nuit me nourrit du passé
Un fleuve sans retour alimente d’innombrables fossés.

A mes pieds ensablés, sombre comme un vin de messe
La mer roule sa vague épaisse
Gorgée d’une éternité noire;
C’est une bouche affamée dévoreuse de mémoire.

La vague avance, aveugle au temps qui passe
Et jour après jour pèse davantage.
Nous allons de concert en petits bavardages
Anonymes, dans un temps long, quelque chose qui nous dépasse.

La vague est comme les larmes d’une mère
Tissées de tourments
Échappée des abîmes: Debout !!
Allez!! La vague, une lame de fond,
Échappée au sommeil du temps.

Elle est de révolte, elle submerge.
Parmi la plus forte, la plus féconde,
Comme le secret qui la créa.
Elle va et vient sans repos et sans berge
Rien ne peut la contenir.

Avez-vous déjà été aimé avant ?
Avant que tout ne soit qu' un vague souvenir
Maintenant, elle est d’ eau profonde
Elle se multiplie et passe au trou de la terre!!

Le lâche s’assiéra sur la gréve,
Je dois dire sa traîtrise envers vous,
L ‘ impuissante pleurera de tristesse,
Et le vrai juste la trouvera.
Pour avoir osé son immortel rêve.

Il veut par son amour l’arrêter
Mais elle ne revient pas,
Elle est d’eau à sa dernière demeur'
La vague est un fracas au milieu de la mer.
Et quand elle va à la fin, .. elle meurt.

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Demain, un autre soleil

LES MIETTES DU POÈME de Jean Lavoué
Magnifique poème et quelque peu troublant

Qu'est-ce qui va surgir aujourd'hui
Que tu n'aies jamais vu
Quelles fleurs du soleil
Fêteront ton chemin
Quelle feuille en tombant
Ranimera l'été
............

Qu'est-ce qui va surgir aujourd'hui?
....

Quel cataclysme, quel incurable ennui.
Peut-être et sans doute un dieu au visage inédit
Qui nous rendra notre liberté perdue.
Le monde moderne fait de nous les orphelins du sacré.
Ô dormeurs, ô cerveaux chloroformés,
Nous rassemblerons nos corps dans les vestiges du passé.
Une autre lumière, jaillie du soleil nous trace un chemin inattendu.
Dans un champs de haut ciel, de vaste espace
La rencontre, une autre vision prend place
C'est une eau vive qui rend témoignage,
Les mots sans correctif prennent la forme des images
Ici, oeuvre l'arbre et ses racines. Ne le taille pas en croix.

L'esclave orgueilleux
Pense: Nous ne sommes pas devenus heureux
Nous n'avons plus beaucoup de folies à commettre
Nous les affamés du lucre, avons-nous encore quelques billets à émettre
Au-delà de l'agitation sans règles, au delà de tout pragmatisme,
Nous avons besoin d'un nouvel humanisme.

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