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Publications de Daniel Bastié (25)

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LE VIOL : Recueil de nouvelles

 LE VIOL

On ne parle que de ce qu’on connaît bien. Daniel Bastié a apprivoisé son quotidien, qu’il nous livre ici avec un extraordinaire appétit de précision et un œil de photographe consommé. Partant du vécu de chaque jour, il met en scène des situations qui pourraient être banales et qui pourtant se chargent tout à coup au détour des lignes d’une fantastique originalité. Car dans ce bureau transpirant (Le viol), dans cette ruelle sordide (Jean-Claude m’attend), dans cet appartement familial (Une mauvaise digestion) et dans ce sex-shop (Ciné sado), les êtres humains peuvent se révéler et se comporter avec leurs écarts les plus monstrueux. Il s’agit de quatre textes qui s’articulent sur le mode du thriller. On peut parler de réel suspense qui mène chaque texte à des lieues desquelles on s’attendait. Il existe pourtant une justice. Les personnages finissent par payer le prix de leur forfait.  Ouvrage préfacé par le romancier et journaliste Jean Lhassa; auteur de la seule biographie en français sur Ennio Morricone (éd. Favre) et rédacteur d'une trilogie consacrée au Western italien.

Ed. Publibook – 152 pages –12273069252?profile=original Nouvelles

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GEORGES DELERUE : LA MUSIQUE AU SERVICE DE L’IMAGE

Il a conquis les Etats-Unis, après avoir brillé en Europe. Né le 15 mars 1925 et décédé le 20 mars 1992, Georges Delerue a laissé la famille du cinéma orpheline. Rarement un compositeur était parvenu à faire une telle unanimité auprès des professionnels, accumulant les succès et laissant derrière lui des chefs-d’œuvre de la Nouvelle Vague (Jules et Jim, L’amour à vingt ans, Hiroshima mon amour, Le mépris), des longs métrages de pure distraction (L’homme de Rio, Les tribulations d’un Chinois en Chine, Viva Maria) et des standards estampillés Art et Essai (Les gommes, L’immortelle, L’important c’est d’aimer, Quelque part quelqu’un). Si Hollywood lui a ouvert les bras, c’est naturellement en connaissance de cause. Les studios adoraient la fluidité de son écriture, le sérieux de ses orchestrations et le son particulier qui distinguait son style dès les premières mesures. Partant de sources éparses et d’une analyse personnelle, cet ouvrage n’entend pas se profiler comme une biographie du compositeur. On le verra plutôt sous l’aspect d’une piste pour aider le lecteur à cerner ses univers, son parcours et ses relations privilégiées avec plusieurs metteurs en scène. En cours de lecture ou après, pourquoi ne pas s’enthousiasmer à redécouvrir ses plus belles créations ?

Ed. Grand Angle – 132 pages12273068294?profile=original

info@grandangle.be

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MICHEL MAGNE : un destin foudroyé

MICHEL MAGNE, UN DESTIN FOUDROYÉ

Daniel Bastié s’est toujours passionné pour le cinéma en général et la musique de films en particulier. Infatigable collectionneur, il a souvent mis sa plume au service de revues et de magazines spécialisés (Cinéscope, Soundtrack, Les Fiches belges du Cinéma, Grand Angle magazine). Il a décidé de réhabiliter le souvenir de Michel Magne, enfant gâté des années 60 et qui a offert au septième art de nombreuses pépites musicales. Souvenez-vous de la trilogie « Fantômas » avec Jean Marais et Louis de Funès, la saga « Angélique, marquise des Anges », une partie de la filmographie de Roger Vadim, des classiques de Georges Lautner et, bien sûr, les trois premiers opus mis en scène par Jean Yanne. Loin d’être un biographe professionnel ou un critique musical accompli, l’auteur est parti de sources éparses pour fournir des pistes d’écoute et rassembler sous une même couverture ce qui a fait la renommée d’un compositeur épris de liberté et d’originalité. Pendant ou après la lecture, il ne reste plus qu’à écouter les disques disponibles sur le marché. Question de se forger un avis. Ne pas oublier l’homme et son œuvre, voilà l’objectif avoué de ces pages …

Ed. Grand Angle – 134 pages

info@grandangle.be

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MED COMME MEHDI : roman

MED COMME MEHDI

Daniel Bastié brosse le portrait d’un garçon issu de l’immigration maghrébine, avec en filigrane le monde de l’enseignement vu à travers le regard des jeunes d’aujourd’hui. L’action se déroule à Schaerbeek, l’une des dix-neuf communes de l’agglomération bruxelloise où l’auteur a vécu vingt ans. Les situations et les dialogues s’inspirent du quotidien de certains élèves. En ce sens, voilà un roman qui sonne vrai … comme le témoignage d’une jeunesse qui souhaite s’écarter de certains clichés véhiculés par les médias. Non, l’école n’est pas forcément un boulet pour chacun ! Non, tous les profs ne sont pas dégoûtés par leur profession ! Non, les gamins venus du Maroc où d’ailleurs ne sont pas des voyous ni des cancres et veulent s’épanouir en suivant un cursus scolaire pour accéder plus tard à un emploi stable !

Edilivre – 144 pages – Roman jeunesse 

Ouvrage dédicacé à Ali Türkôz, enseignant à Saint-Gilles

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JE NE SUIS PAS UNE LOLITA ; roman

JE NE SUIS PAS UNE LOLITA

Depuis mon banc, je peux le détailler à ma guise et le suivre du regard sans que cela paraisse suspect. Aucune objection de regarder et d’écouter un enseignant de toutes ses facultés. Je refuse d’en parler à mes amies. Je connais leur réponse : « Ma vieille, tu es folle. Il est trop âgé pour toi. Puis, c’est un prof ! » Comme si ce détail devenait l’élément déterminant pour m’empêcher d’essayer de me rapprocher de lui. Avec le temps, je vais tisser ma toile et me rendre unique. Il finira fatalement par me prêter de l’attention. Autrement qu’à une simple élève ! Alors, je saurai que je pourrai prononcer les mots qu’on s’échange entre gens amenés à s’aimer pour de vrai. Je ne triche pas. Or, la franchise se lit dans les yeux, dans l’expression du visage et à l’intonation de la voix. Si, par malheur, il se méprenait sur mes sentiments, je me ferais plus directe. Je serais même capable de m’offrir à lui comme une amante. Je me doute que, à son âge, il attend autre chose que des promesses platoniques. Je l’embrasserais sur la bouche ou je le poursuivrais jusqu’à son domicile. En attendant, je me tais et je patiente. Avec les fêtes de fin d’année qui se profilent, je pourrais bien user de la circonstance pour me coller à lui en feignant ne pas y toucher. Ingénument. Presque par hasard. En tâtonnant.

 

Daniel Bastié est l’auteur de nombreux ouvrages (Le viol, Med comme Mehdi, Le journal de Morgane, Rue Vogler, Comme une romance, Un bonheur fragile , Georges Delerue : la musique au service de l’image, Michel Magne : un destin foudroyé) et a longtemps travaillé dans l’univers de la presse spécialisée (Les Fiches belges du Cinéma, Soundtrack magazine, Cinéscope, Bruxelles-Plus, Saisons, Mensuel Grand Angle), tout en se consacrant à l’enseignement et au monde des arts. Il vient d’achever un ouvrage sur le studio britannique Hammer, qui sera publié aux éditions Grand Angle dans les prochaines semaines. Avec « Je ne suis pas une Lolita », il signe un roman qui s’adresse aux adolescents et aux jeunes adultes.

 

Dépôt légal : D/2015/446/4

1er trimestre 2015

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Article paru dans Bruxelles News n°1060 du 15 janvier 2015

 

Lu pour vous : JE NE SUIS PAS UNE LOLITA

Daniel Bastié l’avoue sans ambages : en intégrant le monde de l’enseignement, il est devenu un observateur de l’évolution de la jeunesse bruxelloise. C’est sans aucun doute en raison de cette expérience qu’il réussit à insuffler autant de justesse dans ses romans. Jocelyne a bâti son quotidien sur des faux-semblants. Elle bénéficie des largesses financières de son père, avocat réputé, et passe deux week-ends par mois chez sa mère. Le reste du temps, elle écoute de la musique, rêve à son avenir et chine dans les boutiques de luxe. La venue d’un nouveau professeur titille sa curiosité et fait naître en elle une sensation qu’elle ignorait jusqu’alors. Serait-ce de l’amour ? Plutôt que de jouer avec les poncifs, l’auteur se dégage lentement des habituels ouvrages qui traitent des premiers émois sentimentaux et emprunte une tangente à laquelle personne ne s’attend. Révéler la fin du livre revient à éroder le suspense qui se tisse adroitement. On se situe naturellement à des lieues du thriller. Avec les petits riens du quotidien, les dits et les non-dits, on se surprend à se passionner pour un texte qui s’adresse à un public ayant gardé ses souvenirs intacts de l’époque de ses dix-sept ans et du monde de l’école. Naturellement, l’allusion à Vladimir Nabokov et le clin d’œil au film réalisé par Stanley Kubrick n’ont d’autre intérêt que d’insister sur le passage de l’adolescence à l’âge adulte.   

Anny Dimelow

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