Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Publications de Claudine Brévier (5)

Trier par

Exérèse


"Exérèse"

*****

Pourquoi s'obstiner à continuer

Lorsque le mal est bien ancré,

Que la gangrène va me bouffer

Et que j'ai mal à en hurler!

Pourquoi vouloir crier mon désespoir

A tous ces proches plus sourds que les murs

Faisant semblant de m'écouter

Mais qui chuchotent mon dos tourné!

Pourquoi tant hésiter à tout plaquer?

Par crainte de faire mal, ou bien par pitié?

Pire, la peur de culpabiliser je crois,

Mais de quoi bon sang? D'Exister?

D'être moi, de n'être que moi, enfin,

Ce jour béni, j'ai envie de le revendiquer:

Ce moi qu'on n'a cessé de bafouer,

Cette autre qu'on prend pour moi par charité

Mais...qui dérange, qui encombre, et ça, vous l'savez.

Alors, oui, je l'ai décrété, l'exérèse, j'vais la pratiquer

Pas d'anesthésie, la gangrène,j'vais me l'amputer

Et tourner le dos à ce trop lourd passé

Passé encore Présent qui n'fait que m'laminer.

Je vais tordre le cou à ma vieille bonne conscience,

A celle des Autres, à ce qu'ils pensent,

Pour m'retrouver face à moi-même,

Recommencer avant qu'j'en crève.

Et puis là je prendrai ma musette, mon sac à dos,

Toi mon ordi, ma musique et mes bouquins,

Et j'irai louer une chambre de bonne

Avec une plante sur une console.

Et là, alors, moi j'vous l'assure,

Je renaîtrai enfin, oui, ça c'est sûr,

Loin de ces mots vils, tellement hideux

Maux qu'ils ont distillés pour me détruire

À petit feu...

Et enfin, je pourrai tomber le masque

Sourire à la vie et sécher mes larmes

Accrocher à mon regard quelques étoiles,

Bref, Aimer la Vie tout comme avant, avant,

Lorsque Famille pour moi, c'était, c'était...

Mais il n'en reste plus qu'un embryon,

Alors....

Plus d'états d'âme!

Clo (25 Septembre 2010)



Lire la suite...

S.OS. Détresse ...

S.O.S. Détresse

Si je couvrais les murs de sang,

Ils te diraient combien tu mens,

combien tout cela n'était qu'un leurre,

TOI, et toutes TES histoires de bonheur.

Si je pouvais ressusciter les morts,

et que des tombes se levaient leurs corps,

Ils hurleraient les poings dressés

que pour TOI ils se sont fait tuer.

Si je t'amenais tous ces enfants

qui n'sont plus que regards brûlants

priant pour que TU leur accordes

un seul pain dans TA miséricorde

Alors TOI, qu'on appelle le Sauveur!

TOI Tout Puissant, TOI le Menteur,

Fais-moi croire en TOI une seule fois,

Fais un geste, arrêtes ces combats!

Apportes en ce bas Monde un air de Paradis,

Où seuls l'Amour, le Beau seront permis,

Où s'ront bannis guerres et enjeux,

Où l'on croira encore en TOI , mon Dieu.

Que cette terre ne soit plus un Enfer,

Que les hommes ne connaissent plus la misère.

TU peux prendre ma vie si tu veux,

car à leur place, je vaux si peux.

Alors, TOI, l'Eternel, montre enfin que t'existes,

Moi, je m'sens prête à quitter la piste,

Car même si ce Monde semble parfois ingrat,

Sauves - le, Il le mérite et te le revaudra.

Clo ( Août 2010 )

Ce n'est pas ce texte que je devais publier ce soir...

Mais les faits l'actualité récente

faites d'attentats, de guerres,

de misère,

a laissé ma main courir sur la page

pour ne que ces faits ne soient pas banalisés,

tout simplement...

Lire la suite...

Mon ami l'Albatros...

Mon ami l'Albatros

(Magritte en illustration...)

Lorsque le soir descend, et que dans le couchant

l'Albatros prend son vol,

J'aimerais quitter le sol.

Que de ports, de navires, je pourrais découvrir

sous son aile abritée,

Que de mers je verrais, survolant les nuées,

De la magie de l'horizon je pourrais me griser.

L'écume, le ciel, dis, seraient mon paradis

L'Albatros, attends-moi,

Avec toi, emmène moi,

délivre -moi enfin de ces chaînes,

de ma faim,

Cette faim d'autres pays,

où le ciel n'est pas gris,

où la mer de corail

ne livre pas bataille.

Deviens mon seul ami

Et qu'avec toi j'oublie

Cette contrée si hostile

Où tout n'est plus qu'exil

Où je deviens peu à peu le paria

D'un monde que je ne reconnais pas.

Fais miroiter pour moi

Les trésors et les soies,

L'Orient et ses parfums,

Le grand froid sybérien.

Entr'ouvre moi les îles

et leurs secrets subtils,

Voguons de ports en ports

Ensemble fuyons la mort.

Fais-moi enfin renaître,

Ouvre moi ces fenêtres

sur un monde meilleur

où tout n'est que splendeur.

Et puis recommençons,

nos coeurs à l'unisson,

à croire en un demain

où l'Amour ,n'est pas vain,

où la Vie a un prix

où les Enfants sont rois,

et où l'Homme a le choix

de vivre Libre et Heureux.

Et puis, rien que tous deux,

Volons si tu le veux

Vers une vaste grève

Là où l'aube se lève

sur des vagues d'argent

jusqu'à la nuit des temps...

Clo ( 1er Août 2010 )

Ce texte que je vous livre semble bien piètre

après lecture de ce qui suit,

mais qu'importe, j'ai osé m'exprimer...

ALBATROS...

En ailes l'albatros se déploie au vent

le regrets de mes ailes de ne savoir voler dans mes rêves refoulés.

Plongée vertigineuse,

Virage rasant parfaitement maîtrisé,

Ne plus être qu’un point dans l’immensité bleue,

Ces ailes m’emportent dans un voyage qui me coupe le souffle,

J’aime.

Pourquoi le spectacle de la mer est-il si infiniment et si éternellement agréable ?

Parce que la mer offre à la fois l'idée de l'immensité et du mouvement.

Six ou sept lieues représentent pour l'homme le rayon de l'infini.

Voilà un infini diminutif. Qu'importe, s'il suffit à suggérer l'idée

de l'infini total ? Douze ou quatorze lieues de liquide

en mouvement suffisent pour donner la

plus haute idée de beauté qui

soit offerte à l'homme sur

son habitacle transitoire.

Mon coeur mis à nu

C. Baudelaire

L'Esprit de la Mer...

Lire la suite...

Si seul'ment javais du talent...

Si seul'ment j'avais du talent...

12272672896?profile=original

"Oh! Mon Amour,

Mon grand, mon beau, mon merveilleux Amour,

De l'aube claire jusqu'à la fin du jour,

Je t'aime encore, tu sais, je t'aime..."

Ces quelques vers,

Combien j'aurais désiré,

J'en serais fière,

pour Toi, les composer.

On a tout dit,

tout écrit sur l'Amour!

Mes gribouillis,

Auprès d'autres n'ont pas cours.

Pouvoir poser

et faire vivre ces mots

sur le papier,

pour qu'à ton coeur ils tiennent chaud.

Tous ces auteurs,

ces merveilleuses chansons

émeuvent le coeur

et chavirent la raison.

Pauvre de moi,

qui rêverait de t'écrire

Rien que pour toi,

L'amour jusqu'au délire.

C'est difficile

de sublimer l'Amour,

d'avoir le style

Pour te dire "mes toujours".

Je semble bien piètre

devant la page blanche,

avec ces lettres,

qui sonnent faux , qui s'endimanchent.

Je les envie,

Ces Brel, Ferré, Ferrat,

Qui ont décrit

l'Amour et ses émois.

Ce qui est sûr,

même si je n'ai pas le don,

je te l'assure,

je t'Aime avec Passion.

Jamais je crois,

je ne saurai comme eux,

trouver la voie

du mot juste, de l'Aveu.

Aussi pour oser te le dire, là, tout bas,

Je choisirai plutôt le grand Ferrat

Chantant pour toi ces mots:

"Aimer, à perdre la raison,

Aimer, à n'en savoir que dire,

A n'avoir que Toi d'horizon,

Et ne connaître de saisons,

Que par la douleur du Partir,

Aimer, à perdre la raison..."

Clo (22 juillet 2010)

Lire la suite...

Mer'moires de moi...

Mer’moires de Moi ...



Ma Mer, ta mère, mon maire,

Mais quelle « M.E.R. » me direz-vous ?

Mais La Mer, la mienne,

Pas celle de Brel,

Celle que l’on décline à tous les temps,

Mais celle qu’avant tout je me conjugue

Encore et toujours suivant le vent.



Celle que je mer’morise,

Celle qui me fait vibrer,

Qui à la douleur m’insensibilise,

Cette mer’dicament

Qui m’apaise et me tranquillise,

Cette mer’ssage, soporifique,

Au pouvoir calmant,

Qui dès que je suis devant

Refoule mes mer’tastases,

Les enfouit en son sein écumant.



Ma mer’tamorphose,

Qui me distille à juste dose

Ton optimisme lorsque je flanche.

Mer’ci, ma mer’veilleuse

Pour cette osmose si lumineuse,

Pour ta mouvance qui m’accompagne

Et qui me berce, mon Océane.



Mieux que la mer, tu es ma MER,

Celle dont je me nourris,

Qui m’alimente, par qui je vis.


Attends-moi Mer d’argent,

Mer’cure aux remous blancs,

Prends - moi et m’emprisonne

A jamais dans tes flots brûlants.



Ensorceleuse, oh, mer’matrice,

Ne soit plus la mer’moréenne

Qui sous tes appâts factices

Ne te changent soudain en Mer Noire.



Osmose-moi, mer’dicine moi

Et dans tes eaux engloutis - moi

Pour que tu demeures ma Mer’moire.



Et mer’de,

Je divague,

Tant tu me transportes et m’enflammes,



Ma Mer

Je t’Aime,

Toi, Ma Contrée,

Mon port d’arrivée, mon horizon infini,

En t on sein je suis née,

En ton sein je repartirai.



Clo ( 25 Août 2009 )




5574_1128399202576_1005060883_30317490_6224395_a.jpg
Mer'moires de Moi...
Ce poème, je l'ai écrit d'un seul jet, un soir où la maladie prenait le pas sur le moral...
Se livrer à la feuille blanche, quel bonheur!!!
Lire la suite...