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Publications de Céline Lenoir (16)

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  Chacun porte ce silence

  cette paix qu'il faut atteindre

 

  aux visages reposés

  je reconnais

  ceux dont la solitude

  ne pèse plus

  ceux-là

  ont le sang vert

  se sont défaits du néant

  s'affairant à des amours

  ces choses précieuses

  parce que faillibles

  le cœur a parfois ses abondances

  ailleurs certains visages

  deviennent des habitudes

  d'autres cœurs

  ont la couenne dure

  j'oeuvre parmi les vivants

  dans un pays

  à peine levé

  usant ma langue de rivière

  ma langue d'asphalte

  pour un peu de bruit

  dans nos vies minuscules

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  vendredi matin 

 J'écris dans l'absence de la grâce,dans l'absence de la lumière par    un jour de soleil éblouissant,intense.Cet hiver bleu me touche le        cœur.J'apprends la foi en vivant;j'apprends comment souffrir,    comment comprendre la mort.Je baisse la tête devant tant de  lumière. La vie est sacrée et son passage illumine toute la Terre.Le  corps n'est que lumière.

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    extrait

     

     Sœur aimée

     je te caresse

     avec la fumée de ton corps interdit

     avec la pluie froide de décembre

     dans les hautes prairies lointaines

     au sud de cette existence trompeuse

     lève-toi les yeux bleus les yeux noisette

     les yeux d'ambre et de feu

     ton regard me fait du bien

     te regard me fait nulle

     ton regard me hantera

     dans les profondeurs

     de mes nuits assassinées.

     Femme rapaillée

     je te brûlerai

     dans la neige de ton cœur séculaire

     dans les vents qui te bouleversent

     grand sang bleu-vert aux entrailles de paille

     ton enfant sera à l'image du volcan

     lavé par l'eau limpide des jours pacifiques

     pour renaître de la lave de ton absence.

      ANDREA MOORHEAD 1er  trimestre  2016 -Les Éditions Mémoire d'Encrier

     

     

     

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   Quelques objets sans importance

   et la terre lèche ses fissures,

   silhouette mauve dès le soir

   une aile arrachée à l'air instable

   couve sous les cendres

   phœnix impossible à ressaisir

   tant la terre tremble,

   quelques objets sans valeur

   et la terre couve ses blessures

   de métal, de chair, d'espoir radioactif.

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  à travers la vitre il regarde la profondeur de la neige en février

  l'intensité noire de la pluie au moment ou l'âme disparaît

  et le lac se regèle à chaque coup de vent

  des rives imaginaires reviennent à la surface

  des plaines de blé inventées par l'isolement et l'abandon

  la nuit des oiseaux tracée dans l'angle du soleil

  la perte qui vient de toute chair

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Lessive-Pierre Chatillon

Laver la terre

une fois pour toutes

laver de tous ses maux

des morts, des guerres

et la suspendre propre enfin

à une corde de lumière

entre la lune et le soleil

(La lesive de Le violon vert- Recueil de poèmes de Pierre Chatillon)

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L'Infante immémoriale-Madeleine Gagnon

... Cris de malheur et cris de bonheur. Folie de la passion. Folie de la jouissance. Folie que de vouloir organiser ce beau  désordre, Folie que de vouloir  penser la démesure et la penser quand  même.Folie que de penser mesurer l'infini.. L'écriture connaît intimement  toutes ces folies.

L'Infante immémoriale - Madeleine Gagnon

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Tempus fugit- Jean-Paul Daoust

Mon cœur file et siffle comme un train dans la nuit

Tempus fugit

Toi seul peux l'entendre

Il va vite

Il s'emballe

Toi seul peux le ralentir

Tempus fugit

Alors l'aube nous appartiendra

Comme la neige à l'hiver

Comme le muguet au printemps

Comme la cigale à l'été

Comme les couleurs à l'automne

Tempus  fugit

Mon cœur arrive

il est là tout contre  toi

Entendons-les battre ensemble

En harmonie

Comme la lune avec la terre

Comme le  soleil avec la mer

Tempus  fugit

Alors l'éternité nous appartiendra

Jean-Paul Daoust.inédit

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Qui sait

Je cite ici le  texte d'une chanson de Daniel Lavoie,auteur  compositeur qui m'a toujours  beaucoup  touchée mais dont  ce texte  en particulier, m' émeut davantage, en ce moment :

Qui sait

...  Qui sait, peut-être que je n'ai pas d'âme

peut-être je n'ai pas de coeur

Non même pas de flamme Juste une ombre,

un vide, une petite pièce sombre

Le creux entre deux lames, si j'avais

juste la moitié d'une âme je pourrais

voler bien plus haut 

Je verrais tes yeux éteints,

je saurais faire ce qu'il faut

Si j'avais juste une poussière d'âme

Je n'pourrais plus jamais tout  briser

Mais je n'sais pas t'aimer

et je te fais pleurer

Si j'avais juste la moitié

d'une tête,j'entendrais

tes appels au secours

Cette moitié me suffirait mon amour 

pour savoir ce qui t'a blessé.

Et si j'avais juste la moitié d'un coeur

je verrais tes cernes au petit jour

Cette moitié me suffirait pour

comprendre le mal que je te fais.

 Qui sait -tiré de l'album de Daniel Lavoie- J'écoute la radio

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"Le commencement, la fin d'un amour, deux instants pour ainsi dire, immortels, restent à jamais dans la mémoire""Combien, longtemps après avoir été frappé à mort, tente de revivre , demande  encore à vivre. l'amour? La ténacité qu'il y met, l'âme ne voulant plus de ce que veut  encore le corps -elle- même, la pauvre âme, se leurrant aussi -, est bien , de toutes les aventures qui nous arrivent, l'une des plus terrifiantes et incompréhensibles.

 

Gabrielle Roy- La détresse et l'enchantement

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