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Le Testament des Poètes

Le fruit de mes merveilleuses rencontres avec les poètes, écrivains et artistes belges.

Le Testament des poètes est le titre générique de 74 CD-ROM que j'ai consacrés aux écrivains, et artistes belges qui me furent connaissances et parfois amis chers

Membres : 180
Activité la plus récente : 3 févr.

Jean-Pierre Dopagne

Depuis le 1er avril 2010, Jean-Pierre Dopagne a été élu à la Présidence de l'Association des écrivains Belges. Cette accession à un poste en vue dans le paysage de nos lettres françaises de Belgique ne peut que réjouir et augurer du meilleur quant à l'influence bienfaisante qu'un tel homme pourra insufler aux commandes d'une association maintenant plus que centenaire.
Voici déjà depuis de nombreuses années que je lui avais consacré quelques pages au sein de mon "Testament des Poètes". Je tiens à en insérer ici des extraits qui mettent en évidence quelques-unes de ses premières pièces de théâtre, dont certaines encore toujours jouées à présent, ont marqué ma mémoire d'une vive empreinte.







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Commentaire de De Clercq, Jacqueline le 13 mai 2011 à 10:52
Je partage sans réserve ce commentaire de Robert Paul à propos de l'oeuvre et de la présidence de Jean-Pierre Dopagne au sein de l'AEB !

Fondateur réseau
Commentaire de Robert Paul le 11 mai 2011 à 17:13
Vient de paraître:

Une femme, une ville... D'un lieu de résidence à l'autre, des strotjes marolliennes aux larges avenues des beaux quartiers, de l'école laïque à l'université en Mai et ensuite, du premier baiser sur une plateforme de tram bondé à l'amour fou, de Tintin à Marcuse, Vaneigem et Debord, de la bruxellisation au façadisme, du Juste Lipse à Schuman en passant par le Berlaymont, du BEF à l'€... Qui, de la cité ou de la citadine, habite l'autre ?

Editions Maelström, collection Bruxelles se conte, 3 €.

 


J'ai consacré à l'oeuvre de Jacqueline De Clercq, en son temps, un de mes 74 CD-ROM de ma série "Le Testament des Poètes" sur les écrivains et artistes belges contemporains:

 Robert Paul

Commentaire de Pirschel Robert le 11 mai 2011 à 15:39
Une envie, de découvrir Demaude, vient de naître en mon esprit.

Fondateur réseau
Commentaire de Robert Paul le 11 mai 2011 à 13:00

Une nouvelle parution du Poète Jacques Demaude


Jacques Demaude, « Formes, clartés, portes charnelles » : poèmes. Bruxelles (42/10, avenue Georges Henri, 1200) : Editions Orbes, 2011.

« Formes, clartés, portes charnelles », le nouveau recueil de Jacques Demaude nous informe dès son titre que les trois parties du livre, à forme sonate, sont à la fois composites et complémentaires. Composites car formées de poèmes « instantanés », à différents moments de la décennie écoulée. Complémentaires parce que le propos général du livre est celui de la possibilité d'une rédemption. La forme ternaire de l'ensemble nous indique aussi que peinture et musique sont, en tant que manifestations de l'Art, des portes d'accès charnelles à la beauté, à l'Etre, au Cosmos, à Dieu, mais surtout à l'éthique, à la capacité pour l'homme de choisir le chemin de la paix plutôt que de la destruction. Le recueil tout entier, formé d'instants poétiques nés de la contemplation d'oeuvres picturales ou de l'audition d'oeuvres musicales, est placé sous le signe de Saint Pol Roux et d'Achille Chavée : ces deux citations mettent en lumière le rôle salvateur de l'imagination et de la création d'images poétiques, qui pour une fois, nous montrent, dans le style d'écriture, à côté du Demaude au ton habituellement prophétique et spirituel, un Demaude plus surréaliste. Chaque poème de chacun des trois mouvements est situé en référence à une oeuvre et au lieu où celle-ci est vue, ou écoutée : tous ces lieux sont publics (galeries d'art, musées, églises...). Chacun des trois mouvements se clôture cependant sur un poème qui est écrit dans l'intimité (chez une amie, à domicile). Il y a donc une corrélation spatiale établie par le poète entre le dehors et le dedans, qui répond à la dialectique intériorité/extériorité, paix/brisure, destruction/rédemption, perceptible dans le propos argumentaire général du livre. Demaude veille ainsi, de manière très fine, à ce que l'architecture physique du livre corresponde à son propos esthétique et spirituel. Tout comme le poème né de la circonstance témoigne que ces instants créatifs forment une trame, un propos déjouant les hasards, permettant une lecture qui ne trahit en rien un « chemin de vie », au contraire. L'éphémère témoigne ici pour une conscience pérenne et cependant ouverte, fluide, évolutive.

Le premier mouvement s'ouvre par une citation du poète tchèque Vladimir Holan : « Et minuit seul connaît les morts ». Chaque poème naît de la contemplation d'oeuvres plastiques (Music, Vandercam, Picasso, Tikal, Istler, Dabée, Moore, Collet, Eijberg, Elza Jacquy). Le ton général est sombre, n'élude en rien la blessure, la mort, le Mal, l'expérience de la perte et de l'absurde. On y retrouve un Demaude proche du ton des Prophètes de l'Ancien Testament mais aussi des poètes d'Europe Centrale des années 1900-1930 et des poètes expressionnistes allemands, auxquels il a consacré une belle anthologie.

Nous frappe dans cette écriture le ton lyrique, souligné par de nombreuses exclamations, les injonctions adressées aux lecteurs, l'urgence et l'image : la foi est « pourrissante », « nos mains s'ouvrent, se ferment/sur un effondrement », le poète ne rencontre « que la peur charbonneuse au fond des charognes », et « l'orgueil s'éteint / quand les décombres vocifèrent / une impuissance d'or »... Toutefois, Demaude n'est pas un homme de la désespérance : sa colère, son constat de la douleur ont pour fonction d'ouvrir un chemin, d'appeler ses semblables à dépasser le chaos du temps et les naufrages de la vie. En effet, dit-il, dans un poème dédié à Guernica, « au coeur des pierres germeront/les grains d'une ville à renaître ».

Le second mouvement s'ouvre par une citation d'Edith Sitwell : « Ils frayent leur chemin parmi des mondes de poussière/pour trouver le sentier de l'Homme à proximité du soleil ». A travers l'audition d'oeuvres musicales, le poète amorce ici le second pas sur le chemin de la conscience. La figure de Prométhée y est centrale : le constat désespéré et la révolte se poursuivent par une auscultation certes des douleurs de l'âme humaine et de la capacité de celle-ci à chuter comme à s'émerveiller, mais le chant, la musique ont ceci de particulier que, même traversés d'orages, ils sont « empreinte blanche, privilège/fugue pacifiant les chemins »... Au-delà du mot et de l'image, la musique semble jouer le rôle d'un moyen pacificateur et reliant à l'intériorité et à la spiritualité. La forme poétique se fait ici plus ramassée, des tercets sont proches du haï-ku, dont Demaude affectionne la forme et le poète déploie une belle musicalité faite d'assonances et de rimes intérieures : « Nul vautour ne dévore/en vain les remords du soleil/Nul dieu ne désespère » car il s'agit de « délivrer la prière/la frêle frayeur des mourants/Proférer la Présence ». Dans ce second mouvement, le poète maintient toutefois l'injonction et sous l'appel à la prière et à la plénitude l'on devine encore l'urgence de broyer les hurlements de la souffrance humaine. Car, comme l'écrivait Luc Norin dans La libre Belgique (24/08/2007), « ce poète est homme de reliance ».

Les citations de Franz Moreau, le hennuyer et Chabbi, le tunisien, témoignent ensemble de cette sensibilité à la reliance dans la troisième partie du livre : la lumière et sa beauté sont preuves de l'ombre de Dieu, forme d'accord parfait avec l'absolu pacifié... Et ce sont d'ailleurs les couleurs bleues et blanches qui prédominent dans les images surgissantes de la mer, de l'écume, du vol des oiseaux, des bleuités du ciel et des lueurs de l'aube. Sans pour autant édulcorer l'urgence du propos ni céder à aucun quiétisme, le poète continue à questionner le « ciel-violence » autant que le vieil océan. La falaise et l'abîme sont présentes comme toujours chez lui. La figure d'Ulysse est nommée tout comme celle du Christ est évoquée à travers la Cène mais c'est au-delà des exils, des morts et des naufrages, la réconciliation, la promesse d'un apaisement, fut-ce à travers les révoltes, qui sont ici convoqués. Et le dernier poème du recueil synthétise le tout en un chant d'amour totalisant dédié à la compagne aimée, par ailleurs artiste visuelle, Jeanne-Marie Zele, chant d'amour qui témoigne dans le Vide, de la Présence, et dans la Chair, de l'Esprit... : « Exprime purement les creux de la lumière,/comme stèle soumise au prodige éternel! ».

Poète généreux, ouvert sur le monde, homme de conviction et de combat, Jacques Demaude, borain d'origine, est aussi une des voix les plus justes et spirituellement exigeantes de notre littérature : ancien mineur, objecteur de conscience qui purgea une peine de deux ans à la prison de Mons, journaliste au Drapeau Rouge, théologien à la jointure des mondes juif et protestant, remarquable traducteur, « sa relation au monde s'y étend à tout le Vivant, ne séparant jamais l'apparent du non-visible, ni l'homme de son questionnement, ou la nature de son mystère » (Luc Norin). Il serait urgent que ses oeuvres, auto-diffusées, soient rendues accessibles à un plus grand public.

Eric BROGNIET

 

J'ai consacré à l'oeuvre de Jacques Demaude, en son temps, un de mes 74 CD-ROM de ma série "Le Testament des Poètes" sur les écrivains et artistes belges contemporains:

Robert Paul

 

Commentaire de MEKOUL ISRAEL JACOB BARUC le 22 mars 2011 à 14:00

C'est formidable de rejoindre un tel groupe!

moi aussi j'envie de publier!


administrateur théâtres
Commentaire de Deashelle le 5 décembre 2010 à 11:19
Tu ne jugeras point ROBERT LAFFONT
288 9782221112328 2009-08-20

Tu ne jugeras point de Armel Job Que se cache-t-il dans l'amour des mères?

D'abord l'impression de déjà vu, le monde désuet d'un Maigret en action dans une quelconque banlieue belge. L'éloge du pauvre et digne, passons. Dans les courbes paresseuses du fleuve, les relents glauques d'une nouvelle affaire Dutroux... Peu intéressant, je ne raffole pas des faits divers. Enfin la finesse de l'enquête révèle une mère aux abois, peut-être même criminelle. Les points de vues se croisent et rendent l'histoire de plus en plus embrouillée, le personnage de la mère est l'énigme. Une énigme d'honneur, d'opiniâtreté, d'amour inconditionnel, de féminitude, et de courage. Un personnage dont le mensonge se doit d'être une deuxième nature. Seule manière de se défendre, elle et les siens. Tout l'accable mais elle se bat jusque dans ses derniers retranchements, suppliant d'épargner la vérité à son mari et ses enfants.
L'écriture est leste, matérielle et sans cesse rebondissante. Un parallèle avec une autre mère, d'autres portraits de femmes... Derrière ce roman policier, de quoi s'agit-il? Les apparences sont toujours trompeuses et la phrase en exergue de Saint Augustin d'une précieuse humanité. " les juges ne sauraient avoir accès à la conscience de ceux qu'ils poursuivent". Dans les courbes paresseuses du fleuve, est né un très beau roman, dont tous les personnages sont très bien campés et si humains.

administrateur théâtres
Commentaire de Deashelle le 7 novembre 2010 à 18:19
Exposition « À la lumière de la nuit » au Cinescope de Louvain-la-Neuve.

Une exposition hors du commun vous attend dans les couloirs menant aux salles du Cinescope de Louvain-la-Neuve, du 10 novembre au 10 décembre. Une occasion de renouer avec la littérature et de l’aborder d’une manière tout à fait nouvelle. Cette installation audio-visuelle consiste en un parcours de quinze photographies en noir et blanc accompagnées d'un support sonore multilingue. Elle fait apparaître, par un usage particulier de la lumière, la fonction éclairante et révélatrice des livres qui se dégagent du noir et illuminent, de leurs récits et de leurs merveilles, le lecteur et les heures de la nuit.

« À la lumière de la nuit » nous fait (re)découvrir ces livres qui ont éclairés nos nuits, ceux que l’on lisait en cachette sous notre couverture, à la seule lueur d’une veilleuse ou d’une bougie. Ici, ce sont les livres qui éclairent le lecteur. En effet, l’exposition est composée de photographies en noir et blanc montrant des lecteurs éclairés par les livres qu’ils sont en train de lire.
Un support audio accompagnera cette installation, nous laissant entendre la lecture du personnage exposé, dans sa langue maternelle. Une pluralité de langues qui ajoutera donc à chaque portrait une énergie sonore qui pourra être partagée par le visiteur, immergé dans un flux de visages, de pages, de sons et de sens.


Vernissage ce 9 novembre 2010 à 18h30 La présentation de cette installation sur les livres et la nuit, soutenue par "UCL Culture" et Alternative Culture asbl", débutera par une performance de lecture sur le thème de de l'installation mise en espace par les étudiants de littérature comparée de l'UCL.

Un travail du photographe Martìn Caezza.

Cette exposition gratuite de déroule du 10 novembre au 10 décembre 2010 au Cinescope de Louvain-la-Neuve. Horaires : de 15h à 16h, de 17h30 à 19h, de 20h30 à 21h30

http://www.uclouvain.be/culture
Commentaire de Daniel Moline le 3 novembre 2010 à 21:20
André-Marcel Adamek vient de me faire savoir que son dernier roman va paraître sous peu aux éditions Luc Pire. Il s'agit de la suite du roman fauve "les rouges portes de Lorraine" dont je me permets de faire ici l'éloge.Voilà un roman ancré dans l'histoire qui, malgré un langage et un vocabulaire venus d'une époque déjà lointaine, reste parfaitement compréhensible. Les personnages sont pittoresques, le récit de leurs aventures est admirablement construit, la lecture en est agréable, et ce voyage à travers le temps m’a enchanté. Je devine derrière toute cette histoire le travail de recherche que l'auteur a dû mener avec grand soin et jusque dans les détails. Je me suis moi-même intéressé au travail pictural de Georges de La Tour il y a une dizaine d’années, et Adamek a réussi à me faire voir un peu mieux ce personnage tombé longtemps dans l’oubli et dont on sait finalement peu de choses. A cet égard, la poésie truculente de son roman me semble avoir réussi une belle évocation de ce que l’Histoire n’a jamais pu et ne pourra jamais nous dire. A lire absolument !


Fondateur réseau
Commentaire de Robert Paul le 9 octobre 2010 à 0:45

Je signale fermement aux membres de ce groupe, que cet espace n'est pas l'endroit où vous devez ajouter vos poèmes. Pour cela, il faut se servir de l'insertion de vos poèmes au moyen de billets
de blogue. De cette manière, ils se trouveront sur vos pages personnelles.

Ce groupe porte comme intitulé:

"Le fruit de mes merveilleuses rencontres avec les poètes, écrivains et artistes belges", et je pense qu'il faut se tenir au sujet

Commentaire de Agnès DUBOIS le 8 octobre 2010 à 21:07
Oui Henrique, et en poète il réinvente la langue, avec des mots simples, polis par le temps auxquels il donne un relief nouveau. Amitiés
 
 
 

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