Administrateur du groupe: Deashelle
Favorise l'échange et le partage de ce que vous avez de plus précieux: la lecture. (Romans, essais, théâtre et poésie).
A vos plumes.
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Pier Paolo Pasolini ADULTE? JAMAIS UNE ANTHOLOGIE (1941-1953) «Adulte? Jamais. Jamais: comme l'existence Qui ne mûrit pas, reste toujours verte, De jour splendide en jour splendide.» Homme inclassable, Pier Paolo Pasolini a choisi La poésie comme voix première. Réunissant des poèmes inédits en français, cette anthologie se veut Le reflet vibrant de son inspiration de jeunesse, toujours ample et touchée par La grâce. Sensualité des paysages frioulans et engagement politique…
Lire la suite...URL: http://www.archives-imagesplus.tv/notices/view/3328
Lire la suite...Le mot scrupule, du latin scrupulus qui veut dire "petit caillou pointu", désigne ce petit caillou pointu qui, confortablement niché dans la sandale d'un légionnaire, peut mettre en péril la progression de toute l'armée. Ce vocable évoquait à l'époque romaine l'embarras ou l'hésitation, il désigne dans le langage courant une certaine délicatesse morale. Notre époque manque-t-elle cruellement de délicatesse morale ? N'aurait-on pas besoin de millions de ces…
Lire la suite...Voilà, je viens de terminer la lecture du dernier roman de notre compatriote Amélie et j'y ai pris du plaisir! Je vous fait partager quelques bons moments de lecture et plein de bonnes choses concernant Mademoiselle Nothomb! Champagne et œufs brouillés! AMELIE NOTHOMB
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Commentaires
Je vous invite à découvrir ce livre poignant sur la shoa et Juillet 1942 à Paris.
Je vous invite à découvrir ce livre où la sensibilité et la poésie vont de paire, Laissez-vous émouvoir.
Le livre de Gérard Salem, un livre bouleversant: Se dévoiler et se voir dans le miroir de l'écriture, et ensuite apprendre à lire l'autre, le déchiffrer pour remettre les choses en place. Exercice mental - qui mobilise la pensée et aussi l'imagination - certes, un peu austère, mais " il te conduit à la plus grande jouissance qui soit : aimer celui ou celle qui est devant toi, l'aimer d'être ce qu'il est, une énigme - Et non pas d'être ce que tu crois, ce que tu crains, ce que tu espères, ce que tu attends, ce que tu cherches, ce que tu veux." (Christian Bobin)
Par un retour à la plume et la bouteille d’encre, les timbres et l’enveloppe, dans une fuite préméditée de l’immédiateté, réapprendre à aimer l’Autre. Coup de théâtre dans notre monde digital, Gérard Salem, psychiatre, bannit le clavier et propose d’utiliser la puissance de l’écriture manuscrite lorsque les démons viennent à envahir l’espace familial, fabriquent des nœuds insolubles, enferment des cadavres dans les placards et jettent dans d’irréparables polémiques des membres de famille outrés, victimes ou justiciers. Dans le titre de l’ouvrage, le terme parents couvre toute la parentèle : autant les parents bafoués ou despotiques, que les enfants ingrats, le frère, la sœur, les oncles tantes et cousins infréquentables, que des couples en rupture ou des pièces rapportées peu appréciées. Voici donc une large étude de ravages familiaux sous forme épistolaire, divisée en 5 actes comme au théâtre. Chacun joue bon gré, mal gré le jeu de la bafouille sous le regard indulgent du psychiatre qui ne se refuse pas, comme Montaigne, à faire du « walk and talk ». Chemin faisant, personne n’est ni blanc ni noir, il y a toutes les nuances de gris selon les éclairages. Il y a du sens à réparer les injustices et les erreurs du passé. On en trouve dans toutes les familles, mais si on veut être tant soit peu artisans de la paix, il faut commencer par balayer devant sa porte. Et s’écrire les uns aux autres est une solution originale. Grâce à ce type d’écriture, on sort de l’urgence, on passe par le message « je », on calme déjà soi-même le jeu et on recadre le contexte dans un effort d’objectivité. Et puis on passe par la case lecture qui apprend à aimer. "Aimer quelqu'un, c'est le lire. C'est savoir lire toutes les phrases qui sont dans le cœur de l'autre et en le lisant, le délivrer." Lui pardonner.
Gérard Salem déploie toute une panoplie de cassures: les non-dits - Heureux qui communique - , les malentendus, les impostures, le rancœurs, les dégâts de la jalousie, de l’égoïsme, de l’orgueil mal placé. Il amène ses personnages à expliquer leur ressenti sur papier, on évite les paroles volantes qui vont souvent au-delà de ce que l’on pense. On est nettement plus réfléchi quand il s’agit de formuler ses heurs et ses malheurs de façon plus organisée. Et le lecteur sent en lui remonter des situations similaires. Cela fait du bien. Le livre se lit ... dans l'urgence émotionnelle.
L’auteur met en lumière la difficulté d’être l’aîné d’une fratrie, le besoin d’être aimé, le besoin de justice, alors que « dans le tribunal intime », on ne trouve souvent rien d’équitable pu d’impartial. Il évoque les dégâts qu’occasionnent les divorces sur les adolescents... Il met en scène la difficulté d’organiser une réunion de famille, même pour y venir s’y réconcilier, noble projet!
Gérard Salem ne s’inscrit pas comme romancier à succès ou comme palpeur des beaux mots, mais comme une figure bienveillante, créatrice et encourageante quand tout espoir semble perdu.
L'auteur suisse Joël Dicker pour son roman "La Disparition de Stephanie Mailer" (Éditions de Fallois).
30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons, dans l'État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers : le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu'une passante, témoin du meurtre. L'enquête, confiée à la police d'État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à découvrir le meurtrier, solides preuves à l'appui. Celui-ci a été tué lors de son arrestation. Les deux policiers ont récolté les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
Vingt ans plus tard, au mois de juin 2014, Jesse Rosenberg, devenu capitaine, est sur le point de quitter la police pour se consacrer à un projet personnel après une brillante carrière d'enquêteur. Il est devenu une légende locale de la police. On dit de lui qu'il a élucidé toutes les affaires qui lui ont été confiées, ce qui lui vaut le surnom de capitaine 100%. Derek Scott, en revanche, ne travaille plus sur le terrain et végète au sein d'une brigade administrative. Mais la vie des deux hommes va être totalement chamboulée lorsqu'une journaliste, Stephanie Mailer, vient trouver Jesse à sa cérémonie de départ de la police et lui annonce que son surnom n'est pas mérité : elle affirme à Jesse que contrairement à ce qu'il croit, sa toute première enquête, celle consacrée au quadruple meurtre d'Orphea, n'a pas été résolue. Pour Stephanie, Derek et Jesse se sont trompés de meurtrier. Un détail, pourtant évident, leur aurait échappé à l'époque.
Jesse, certain que Derek et lui ne se sont pas trompés en 1994, met d'abord en doute la version de Stephanie. Mais trois jours plus tard, lorsque cette dernière disparaît et que les premières pistes s'entremêlent avec l'affaire de 1994, Jesse et Derek n'ont pas d'autre choix que de retourner à Orphea.
Qu'est-il arrivé à Stephanie Mailer ? Qu'avait-elle découvert ? Si Jesse et Derek se sont trompés de coupable en 1994, alors qui est le véritable auteur du quadruple meurtre? Et que s'est-il réellement passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea ?
Émission
Entrez sans frapper
https://www.rtbf.be/auvio/detail_joel-dicker-l-interview?id=2322079