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Commentaires

  • Le voyage de Moussa (1982) de Tayeb Mefti.

    Bonjour mesdames et messieurs. En ce mois du Patrimoine du 18 avril au 18 mai prochain, il est aisé de faire une cure de patrimoine rien qu’à l’idée de visionner de vieux films de notre patrimoine cinématographique qui feraient pâlir de jalousie plus d’un tour-operator. Plus expressif qu’un dépliant d’excursionniste, le film « Le voyage de Moussa » (1982) du réalisateur Tayeb Mefti est de ce genre filmique qui évoque notre patrimoine du temps où il était entier à l’instar de La Casbah d’Alger, ses fontaines, ses artisans mais aussi le carrefour de l’artiste-peintre Eugène Samuel Auguste Fromentin (1820-1876). A mon tour donc de vous convier à la lecture de cette modeste dépêche publiée ce jour le 21 avril 2020 sur le journal « Liberté » et qui rappelle tant de repères que l’on ne voit pas d’habitude, car occupé à suivre la trame du scénario. Alors bonne lecture et agréable fin de journée suivie d’une excellente fin de soirée. Alger, Louhal Nourreddine, le 21 avril 20204480448548?profile=RESIZE_710x

  • Le voyage de Moussa (1982) de Tayeb Mefti.

    Bonjour mesdames et messieurs. En ce mois du Patrimoine du 18 avril au 18 mai prochain, il est aisé de faire une cure de patrimoine rien qu’à l’idée de visionner de vieux films de notre patrimoine cinématographique qui feraient pâlir de jalousie plus d’un tour-operator. Plus expressif qu’un dépliant d’excursionniste, le film « Le voyage de Moussa » (1982) du réalisateur Tayeb Mefti est de ce genre filmique qui évoque notre patrimoine du temps où il était entier à l’instar de La Casbah d’Alger, ses fontaines, ses artisans mais aussi le carrefour de l’artiste-peintre Eugène Samuel Auguste Fromentin (1820-1876). A mon tour donc de vous convier à la lecture de cette modeste dépêche publiée ce jour le 21 avril 2020 sur le journal « Liberté » et qui rappelle tant de repères que l’on ne voit pas d’habitude, car occupé à suivre la trame du scénario. Alors bonne lecture et agréable fin de journée suivie d’une excellente fin de soirée. Alger, Louhal Nourreddine, le 21 avril 2020.

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    « KINDIL EL-BAHR » SÉLECTIONNÉ AU FESTIVAL DE LA VILLE DE QUÉBEC

    L’œuvre de Damien Ounouri accumule les distinctions

    Kindil El Bahr film de Damien Ounouri.

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    « Kindil El-Bahr », du réalisateur franco-algérien Damien Ounouri sera l’hôte de l’écran du 7e Festival de cinéma de la ville de Québec, prévu du 12 au 23 septembre prochain, a-t-on su de l’équipe de tournage.

    Sorti en 2016, « Kindil El-Bahr » est une fiction fondée sur un scénario écrit de concert par le réalisateur et Adila Bendimred, une étoile montante des planches du terroir, afin d’éclairer l’opinion sur l’hallucinante mésaventure de Nafissa contre laquelle s’était liguée, toute honte bue, une bande de machos qui l’ont violemment battue à mort sur une plage.

    Lâche et d’une cruauté barbare, la trame du court-métrage n’a pas laissé insensible les jurys où Kindil El-Bahr est passé, puisqu’il s’est auréolé dès son palmarès naissant de la distinction du prix du meilleur réalisateur, auquel s’est ajoutée la distinction du prix du public au 6e  Festival du film africain de Louxor en Égypte. Mieux, « Kindil El-Bahr » s’est également illustré du prix du meilleur court-métrage au 22e Festival Regards sur le cinéma du monde à Paris après qu’il eut remporté le prix « Filmmaker to filmmaker Award » du 26e  Festival du court-métrage d'Aspen dans le Colorado (États-Unis).  « Kindil El-Bahr » raconte l’histoire de Nafissa, jeune mère de famille, qui, lors d’une sortie à la plage, est lynchée à mort par un groupe d’hommes alors qu’elle se baignait seule au large. Personne ne semble avoir été témoin de sa disparition. Peu après, sur cette même plage, tous les baigneurs meurent subitement.

    Par Louhal Nourreddine

    In Liberté le 3 septembre 2017 12:00

    76 lectures

  • administrateur théâtres

    Les critiques d'Hugues Dayez avec "Les chatouilles", un pari casse-gueule mais réussi




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  • administrateur théâtres

    "SONATE POUR ROOS" 

    Yves Faucoup


    Roos est photographe professionnelle. Elle a bourlingué, et était récemment au Congo. Après une longue absence, elle rentre dans sa famille, auprès de sa mère Louise et de son demi-frère Bengt, dans une région reculée de la Norvège, perdue au cœur d'une immensité froide et blanche. Manifestement, entre la mère et la fille, ce n'est pas la grande tendresse. Il y a des comptes à régler, à une époque, enfant, Roos a dû choisir et elle a choisi son père. Bengt regrette que sa sœur soit partie la dernière fois sans lui dire au revoir. Il surmonte sa solitude en jouant avec les sons, dont ceux des stalactites de glace. La mère, elle, a été enfant prodige : pianiste virtuose, qui fut exhibée dans des concerts. Une belle scène : quand les deux femmes partagent, à quatre mains, la sonate n°14 de Schubert (Louise commente : "Schubert est sans pitié"). D'où le titre en français, car à l'origine c'était "Disappearance", la disparition, qui, outre le fait que c'est déjà pris (une série policière canadienne, diffusée par une télé française sous ce titre), cela renvoyait trop sans doute à l'épilogue. Car Roos a un secret, qu'elle chuchote à un ancien amant lors d'une étreinte et qu'elle révèle finalement à sa mère. L'indifférence de cette dernière, troublante, n'est peut-être qu'apparente, incapacité à exprimer une souffrance indicible. Elle va sourire, une fois, au moment où, amusée, elle demande à sa fille combien elle a eu de copains. Film qui nous tient le cœur battant, tout en sentiments suspendus, malgré ses lenteurs, ses silences, ses espaces désertiques glacés, cette neige qui ne cesse de tomber, les chiens de traîneaux qui hurlent avec les loups, les élans qui hantent la forêt, mais on devine qu'il va se passer quelque chose. Roos a répété à sa mère : "je ne le ferai pas…" Et sa mère lui avait dit que là-bas, au-delà des collines enneigées, "il n'y a rien". Rien que de revoir la bande-annonce, j'ai le cœur serré. J'étais sorti de la projection en me disant qu'il ne fallait conseiller ce film qu'à ceux qui ont bon moral. film de Boudewijn Koole, sortie en salle le 18 avril 2018.

  • administrateur théâtres

    Née Colette Dacheville, à Versaille, c’est pour échapper à une atmosphère pesante que, très jeune, Stéphane Audran commence à suivre des cours de théâtre. Son père, médecin, est mort alors qu’elle avait 6 ans et sa mère, qui a déjà perdu une fille, la couve de manière obsessionnelle. Si le réalisateur Claude Chabrol sera l’homme le plus important dans sa vie, c’est au cours Dullin que Stéphane fait la connaissance de son premier amour, Jean-Louis Trintignant, qu’elle épouse en 1954. Mais alors que le jeune premier voit sa carrière rapidement décoller, Stéphane Audran piétine au théâtre, sans obtenir les grands rôles dont elle rêve. C’est elle qui, après le succès en salle du “Beau Serge”, fait la démarche de rencontrer son réalisateur, Claude Chabrol, désireuse de tourner pour lui. Leur histoire commencera par un petit rôle en 1959 dans “Les cousins”. Depuis longtemps Jean-Louis est parti, subjugué par la beauté de Brigitte Bardot. Stéphane tombe alors aussi sous le charme du réalisateur. Elle devient alors l’égérie du cinéaste, qui la dirige dans une dizaine de films rien que durant les années 1960. En fait, elle ne tourne pratiquement que pour lui. Mais il faut attendre “Les biches”, en 1967, pour que le succès et la reconnaissance viennent vraiment à la rencontre de Stéphane. Le film obtient l’Ours d’argent à Berlin en 1968 et ouvre à l’actrice des grands rôles, qui en font l’une des vedettes incontournables des années 1970. Il y a “Le boucher”, “Les noces rouges”, “Le charme discret de la bourgeoisie”, de Luis Buñuel, puis “Violette Nozière”. Encore un film de Chabrol, grâce auquel elle obtient un César du meilleur second rôle en 1979.

  • administrateur théâtres

    Âgée de 85 ans, la comédienne Stéphane Audran est décédée mardi des suites d'une maladie.

    Stéphane Audran, actrice fétiche et ex-épouse de Claude Chabrol, est décédée mardi à 85 ans des suites d'une maladie, a annoncé à l'AFP son fils Thomas Chabrol. «Ma mère était souffrante depuis quelques temps. Elle a été hospitalisée une dizaine de jours et était revenue chez elle. Elle est partie paisiblement cette nuit vers 2 heures du matin», a dit le fils de l'actrice.

    Révélée en 1968 dans «Les biches» de Claude Chabrol, avec un Ours d'argent à la clé à Berlin, Stéphane Audran devient rapidement une figure emblématique du cinéma français des années 70. Durant cette décennie, celle qui se distingue par une voie traînante joue des premiers rôles marquants dans le «Boucher» et «Les Noces rouges» de Claude Chabrol, sous la direction duquel elle tournera au total une vingtaine de films.

    Son rôle dans «Violette Nozière», également de Claude Chabrol, lui permet de remporter le César de la meilleure actrice dans un second rôle en 1979.

    Elle participe à un des plus grands longs métrages de Luis Buñuel, «Le charme discret de la bourgeoisie», qui lui vaut de décrocher un BAFTA de la meilleure actrice en 1974. Elle joue également dans «Vincent, François, Paul et les autres» de Claude Sautet.

    Dans les années 80, elle tourne dans «Coup de torchon» de Bertrand Tavernier et dans quelques films étrangers comme «Au-delà de la gloire» de Samuel Fuller. «Le festin de Babette» du Danois Gabriel Axel, lauréat de l'Oscar du meilleur film en langue étrangère aux Oscars en 1988, lui offre un retour éphémère au premier plan.

    «Stéphane était épatante pour jouer les femmes libres et indépendantes comme elle l'était dans la vie. Je l'ai dirigée dans "Les saisons du plaisir" avec Sylvie Joly. Beaucoup de metteurs en scène étaient amoureux d'elle et d'ailleurs Claude Chabrol l'a épousée. Il en a fait son actrice fétiche. Elle a été aussi l'égérie des "Cahiers du cinéma". Elle était très aimée», a déclaré à l'AFP Jean-Pierre Mocky.

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