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En Italie? Sans faire ombrage à un Berlusconi qui possède trois chaînes? En Amérique? Sans intervention d'un pasteur pétitionnaire ou d'une chanteuse? En Belgique? Sans auteur de bande dessinée?

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Réponses

  • Je trouve en effet que la grande librairie est une excellente émission qui me semble tout aussi valable qu'Apostrophe et est seulement moins connue... Je ne suis pas nostalgique des anciennes formules. Dans un sens plus large, il y avait aussi Bibliothèque Médicis, est-ce toujours au programme? il y a longtemps que je n'ai plus eu l'occasion de regarder cette dernière...

    Jean-François MOTTE a dit :
    De toutes les émissions littéraires ayant succédé aux émissions de Pivot, "La grande Librairie" animée par François Busnel sur France 5 le jeudi à 20h 35 (rediffusée le dimanche à 8h55), de plus accessible sur le net, m'apparait la plus respectable, sympathique, valorisant les lectrices, lecteurs, auteurs, livres, libraires, littératures et éditeurs, mais cela reste l'avis d'un amateur de formes, peu versé en lettres.
  • Bien sûr que oui. Certaines émissions culturelles ont repris son schéma tout simple. Pivot n'a jamais été censuré. Un homme de bon sens dans un pays libre, avec une TV comme véritable service public...et le tour est joué!
  • Dommage pour les éditions "Azimuts", dites-vous ? Pourquoi ne pas en donner les références ? Un lien serait bienvenu.

    Et certainement dommage pour les lecteurs potentiels, à propos de Stéphane Steeman, car s'il est aussi drôle dans ses écrits qu'il l'était à la scène, nous avons raté quelque chose ! Autre lien, svp.

    (pub gratuite ? mais non, un avis, simplement...)
  • Oui, mais la Flandre est un bloc, la Wallonie... pas (encore ?). C'est toute la différence, comme en politique !
  • "Tant que les journaux ne seront pas OBLIGES, sous peine de sanction, de parler de nos auteurs belges, rien ne bougera" dites vous ? C'est tout-à fait faux !
    La bonne phrase es : « tant que les auteurs ne seront pas assez larvaires pour se munir de la bonne carte politique »… le reste est bont :

    Frédéric ALLARD a dit :
    Encore faut-il, pour cela, convaincre les journalistes vous interviewer !
    Même Stéphane Steeman, dont nous venons d'éditer le dernier ouvrage, n'a pas eu droit aux "grands de l'information". J'entends par là la RTBF et (dans une moindre) mesure RTL. Pourtant, son livre aurait dû susciter pas mal de réactions (mais elles se sont sans doute déroulées en coulisse).
    Autre exemple : nous venons d'éditer un dictionnaire wallon-français (Condroz namurois) qui a emballé les médias du namurois et la TV communautaire. Génial.
    Par contre, le troisième (et superbe) polar de Michel Dejolier n'a suscité AUCUNE réaction dans sa région (Lasne). Même l'échevine (et bourgmestre) de la culture n'a pas répondu à notre mail.
    Tant que les journaux ne seront pas OBLIGES, sous peine de sanction, de parler de nos auteurs belges, rien ne bougera.
    Et que dire des bibliothèques, en principe tenues d'acquérir les ouvrages d'auteurs belges ? Voici quelques mois, suite à l'édition d'un superbe roman, j'ai contacté TOUTES LES BIBLIOTHEQUES de la région francophone. Devinez combien de réponses me sont parvenues ?
    AUCUNE !
    Sans commentaire.
    Dommage pour les bons auteurs... et pour les éditions Azimuts.

    Françoise Chatelain a dit :
    Pivot aurait dit, selon Bouvard, qu'aujourd'hui, une émission littéraire à la TV, c'est un auteur qui n'a pas écrit un livre qui en discute avec un animateur qui ne l'a pas lu pour un public qui ne le lira pas!
    Je crains fort que la TV ne soit plus le lieu de la littérature (voire de la culture): il faut aller trop vite pour retenir le téléspectateur et surtout le garder captif; en revanche, à la radio, il y a de bien belles choses, parce qu'on y prend le temps d'aller au fond des choses, surtout chez nous: tous les interviewés le disent...
  • Pivot aurait dit, selon Bouvard, qu'aujourd'hui, une émission littéraire à la TV, c'est un auteur qui n'a pas écrit un livre qui en discute avec un animateur qui ne l'a pas lu pour un public qui ne le lira pas!
    Je crains fort que la TV ne soit plus le lieu de la littérature (voire de la culture): il faut aller trop vite pour retenir le téléspectateur et surtout le garder captif; en revanche, à la radio, il y a de bien belles choses, parce qu'on y prend le temps d'aller au fond des choses, surtout chez nous: tous les interviewés le disent...
  • De toutes les émissions littéraires ayant succédé aux émissions de Pivot, "La grande Librairie" animée par François Busnel sur France 5 le jeudi à 20h 35 (rediffusée le dimanche à 8h55), de plus accessible sur le net, m'apparait la plus respectable, sympathique, valorisant les lectrices, lecteurs, auteurs, livres, libraires, littératures et éditeurs, mais cela reste l'avis d'un amateur de formes, peu versé en lettres.
  • Dans le même style, non
    Mais de la même qualité oui...
    Il y a des émissions littéraires mais aucune n'a la distanciation des émissions française et surtout le dynamisme.
    Le défaut des français est la polémique. Nous sommes plus consensuels qu'eux, plus diplomates et ... mieux élevé... (catégories sociales équivalentes)


    Marie-Françoise Vandenberghe a dit :
    Frédéric ALLARD a dit :
    Ce serait envisageable... à condition que le copinage et le favoritisme de mise à la Communauté française ne fausse pas encore tout.
    Offrir le monopole des émissions à Luc Pire ou à Luce Wilquin ne valorisera pas la BONNE littérature belge. Il y a sans doute beaucoup trop d'écrivains vivants pour leur offrir à chacun un temps d'antenne, mais si, déjà, les responsables d'émissions littéraires se montraient attentifs aux vraies bonnes choses qu'on leur présente, nous redeviendrions une nation bien en vue sur le marché du livre... Peut-être surpasserions-nous les français... mais certainement les américains !

    Oh oui ! Luc Pire qui est passé de l'idéaliste groupe POUR (un oublié des années 70) à une maison d'édition qui publie de tout (même des ouvrages encyclopédiques) et du n'importe quoi... A Luce W*** qui renvoie des timbres à 200,- bef (inutilisable) en compensation d'un manuscrit passé au pilon, en passant par Le Chat, pourquoi pas, qui rira tellement qu'il s'en étranglera ! Et pourquoi pas Jacques Mercier aussi qui tapera dans le dos du Chat, voire Papa (Michel Daerden) en conducteur de locomotive ou en buveur de pékèt, ou encore Armelle, dont le boulot consistera à faire du charme à Papa Daerden (qui écrira bien un jour son autobiographie -si ce n'est déjà fait! - chez l'un ou l'autre éditeur belge ...

    Personnellement je ne regrette pas Apostrophes qui me donnait des impatiences dans les jambes, et l'impression d'être la voyeuse louche d'une fête dans laquelle je n'avais que faire (sauf pour un numéro - exceptionnel, où Pivot reçut Yourcenar et d'Ormesson, en 81). Je pense qu'il y a eu d'autres émissions - présentations de livres, notamment sur france3, parfois plus brèves, mais intéressantes.

    De plus, faut-il vraiment compter sur la télé pour se faire une idée ?

    Le web et le bouche à oreille, la fréquentation des bibliothèques (et les débats en bibliothèque et toutes les rencontres d'auteurs qu'on peut y faire - ou même chez des amis écrivains ou amateurs de littérature) ne sont-ils pas des moyens bien plus intéressants d'approcher le livre ? Voire encore un site comme celui-ci ?

    Et je pense d'ailleurs à une initiative intéressante: la Fédération indépendante des seniors (à Bruxelles) qui a ouvert un atelier de lecture qui se tient deux mardis par mois...

    Mais surpasser un marché du livre américain... Dont on ne connaît sans doute pas tous les aspects ! J'ai quand même des doutes que la Belgique y arrive, surtout coupée en 3/3 comme elle l'est !
  • Frédéric ALLARD a dit :
    Ce serait envisageable... à condition que le copinage et le favoritisme de mise à la Communauté française ne fausse pas encore tout.
    Offrir le monopole des émissions à Luc Pire ou à Luce Wilquin ne valorisera pas la BONNE littérature belge. Il y a sans doute beaucoup trop d'écrivains vivants pour leur offrir à chacun un temps d'antenne, mais si, déjà, les responsables d'émissions littéraires se montraient attentifs aux vraies bonnes choses qu'on leur présente, nous redeviendrions une nation bien en vue sur le marché du livre... Peut-être surpasserions-nous les français... mais certainement les américains !

    Oh oui ! Luc Pire qui est passé de l'idéaliste groupe POUR (un oublié des années 70) à une maison d'édition qui publie de tout (même des ouvrages encyclopédiques) et du n'importe quoi... A Luce W*** qui renvoie des timbres à 200,- bef (inutilisable) en compensation d'un manuscrit passé au pilon, en passant par Le Chat, pourquoi pas, qui rira tellement qu'il s'en étranglera ! Et pourquoi pas Jacques Mercier aussi qui tapera dans le dos du Chat, voire Papa (Michel Daerden) en conducteur de locomotive ou en buveur de pékèt, ou encore Armelle, dont le boulot consistera à faire du charme à Papa Daerden (qui écrira bien un jour son autobiographie -si ce n'est déjà fait! - chez l'un ou l'autre éditeur belge ...

    Personnellement je ne regrette pas Apostrophes qui me donnait des impatiences dans les jambes, et l'impression d'être la voyeuse louche d'une fête dans laquelle je n'avais que faire (sauf pour un numéro - exceptionnel, où Pivot reçut Yourcenar et d'Ormesson, en 81). Je pense qu'il y a eu d'autres émissions - présentations de livres, notamment sur france3, parfois plus brèves, mais intéressantes.

    De plus, faut-il vraiment compter sur la télé pour se faire une idée ?

    Le web et le bouche à oreille, la fréquentation des bibliothèques (et les débats en bibliothèque et toutes les rencontres d'auteurs qu'on peut y faire - ou même chez des amis écrivains ou amateurs de littérature) ne sont-ils pas des moyens bien plus intéressants d'approcher le livre ? Voire encore un site comme celui-ci ?

    Et je pense d'ailleurs à une initiative intéressante: la Fédération indépendante des seniors (à Bruxelles) qui a ouvert un atelier de lecture qui se tient deux mardis par mois...

    Mais surpasser un marché du livre américain... Dont on ne connaît sans doute pas tous les aspects ! J'ai quand même des doutes que la Belgique y arrive, surtout coupée en 3/3 comme elle l'est !
  • La réponse aussi pourrait être plus courte ! Et pas besoin nécessairement d'une telle gouaille pour défendre l'idée d'une bonne émission.
    Pourquoi "petite", ou relativement courte ? Pour redonner au gens le goût des choses, sans les assomer directement !
    Mais aussi parce qu'il ne faut pas rêver : une telle émission coûte cher et elle devra prouver qu'elle est attendue par beaucoup... ce qui n'est, hélas, pas prouvé ! Audimat, quand tu nous tiens...
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