"Le moindre trait en inspire un autre"
Que pensez-vous de la méthode Alechinsky?
Source: culturebox
Trouvez plus de vidéos comme celle-ci sur Arts et Lettres
"Le moindre trait en inspire un autre"
Que pensez-vous de la méthode Alechinsky?
Source: culturebox
Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !
Réponses
Les œuvres d’Alechinsky s'inscrivent dans la ligne de l'abstraction expressionniste dont le point de départ est justement l’intuition.
Concevoir l'art à partir de cette démarche est une approche dynamique et physique parce que le corps accompagne l'esprit et cela se vérifie d'autant plus dans ses peintures monumentales. C'est aussi une ouverture au Soi méditative, bouddhiste.
Alechinsky a aussi travaillé avec Dotremont qui a développé l’écriture automatique, les mots deviennent des idéogrammes qui s’inscrivent dans une composition qui devient un récit de l’inconscient.
Je partage pleinement cette démarche.
DUMO
Le geste du trait qui en fait coulée une suivante est pour moi le summum d'une liberté de création ou tout est mis en jeu. D'abord----l'audace, ensuite l'oublie du connue, et puis l'imagination du dessinateur (car on parle de trait). Tout le monde n'est pas prêt ou capable de le faire...c'est vrai le geste se rapproche de la calligraphie, on ne peut écrire de la calligraphie que quand on à trouver une assurance et une paix en soi, avec la différence que dans le trait spontanée tout mais vraiment tout est permit...c'est une pleine de jeu ouvert...
A lucie fraenkel
Il arrive qu'un peintre ou un autre créateur triche, et alors! Même le meilleur, j'imagine, n'est pas en transe du matin au soir. La toile à peine achevée, il se demande quel sera l'objet ou la facture de la suivante Parfois, il se demande ce que son public attend de lui. En finale, pour créer il faut être deux. Dans la plupart des arts. L'artiste et celui qui le regarde.
Cordialement.
lucie fraenkel a dit :
...et j'ai encore oublié de signaler qu'il est totalament autididacte.
Pas facile de vouloir trop synthétiser sur ce sujet.
Et cest FINI !
Précision : traumatisé crânien?
Olivier a été percuté par une voiture alors qu'il roulait à vélo. Il avait 12 ans, il en a 40 et vit en appartement à Gembloux depuis un an dans le cadre d'une recherche d'autonomisation. Auparavant, il vivait chez ses parents.
Je ne peux dire que ce que je vois : chez Olivier (mon fils), une forme en appelle une autre et c'est ainsi que tout se construit et finit (comment?) par trouver un équilibre. Il ne se pase même pas la question des préparatifs, des esquisses, etc. Il y va , et puis, quand c'est terminé, il passe à autre chose. Pour terminer, cela prend plus de temps : il se déplace de tous les côtés de la toile et opère les retouches quil juge nécessaires.
Pout les couleurs, il s'en remet aux Beatles. Il y a 12 ans qu'il n'écoute que les Beatles en peignant. Il paraît qu'Olivier est synesthète. Ma foi, il aurait pu faire un plus mauvais choix.
Cette méthode de travail génère une production plus que pléthorique.
Le niveau atteint? Voyez ses albums (Olivier Dumont) sur ce site (ils sont même en primeur pour le moment).
Et si voulez en voir plus, son site : artmajeur.com/olidumont
Olivier est un traumatisé crânien déclaré inapte au travail.
pour ne pas devancer l'acte créatif ,c'est vrai il ne faut pas prévoir sinon où est le plaisir de la décopuverte.!!!
se décider c'est connaitre a l'avance,c'est aller à la recherche de la connaissance,c'est aussi bien d'aller à la recherche de son ingorance et découvrir combien on est plat devant ce qui nous attend.
Le trait peut corroborer le précédent ou l'annuler.
Le trait comme une lésion, un accident infligé à la forme.
Le trait comme confirmation faite à la forme.
De combien de lésions sont nées les nouveautés ?
Outrepasser la forme est du domaine du pensable.
Se défaire du trait est impensable.
Une succession de traits s'appelle " écriture picturale"...Une râture dans cette expression se révèle toujours novatrice.
Daniel Dispas a dit :
des graffitis automatiques, des scribouillages d'enfant étonné de tenir un pinceau et des couleurs sous le regard admiratif de ses parents... à la manière d'Alechinsky, signalé pour sa volonté de liberté créatrice, sa foi dans le geste pictural impulsif !