Bonjour,
J'organise des expositions d'artistes plasticiens. J'ai de plus en plus de difficultés de recruter des artistes possédant une réelle maîtrise de leur art.
Lorsqu'un artiste se consacre à l'art abstrait, cette voie doit être un choix et non une solution de facilité ou la conséquence d'un laxisme.
L'enseignement artistique actuel prétend développer l'expression du subconscient, diminue l'importance de la technique. Mais sans technique, comment les subconscients, inconscients ou non-conscients vont ils s'exprimer ?
J'aimerais avoir des avis à ce sujet.
Avant, Je vous invite de visiter, les sites de mon épouse (décédées) qui présidait mon association ECOLE MOSANE - Scola vallis et orarum Mosae.
http://www.peintre-philosophe.be
le site de mes expositions :
http://www.ecolemosane
Le site de mon association (sans but lucratif)
http://www.ecole-mosane.be
Si vous connaissez des artistes plasticiens d'un très grand "savoir-faire", dans tous les domaines, de l'hyper-réalisme à l'abstrait, je serais heureux de les connaître et éventuellement les exposer.
Je vous remercie d'avance.
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Bonsoir,
La première façon de découvrir la technique d'une oeuvre par Internet, c'est de la découvrir et de l'observer.
Si elle accroche votre regard, c'est qu'elle mérite un éventuel déplacement.
Je suis ouverte à toute proposition.
Cordialement
Vincent, je me sens en phase avec ce que vous dites, votre comparaison avec le musicien est très juste à mon avis,c'est le problème du virtuose quand il n'est que parfait exécutant ou technicien, ce qui manque c'est l'âme, l'élan, la vie qui exige le risque, le faux pas, l'errance...le lâcher-prise est difficile et il le sera d'autant plus qu'on en a bavé pour acquérir lesdites techniques ou ladite virtuosité, et il le sera encore plus si on a bâti là-dessus sa reconnaissance par ses pairs -ce qui est très fréquent.
,Les techniques sont faites en principe pour libérer l'inspiration (étymologiquement l'inspiration est souffle quasi vital) et non pour la corseter.
Flaubert parlait dans sa correspondance et Dieu sait si Flaubert travaillait son style, de la nécessité "du corset et des verrues" qui font sauter les agrafes (je cite de mémoire, mais la métaphore est exacte).
j'aime aussi ce vous dites de la beauté et de la réaction qui ne se "se comprennent pas" mais se ressentent.Il ya pourtant, à notre époque un art que je trouve intellectuel, voir intellectualisant ,et parfois cela m'intéresse ou pour parler familièrement me titille le neurone(!)
ma réticence vient de ce qu'il ne suscite pas en moi cette sorte de rencontre de deux désirs, de deux élans : celui du créateur et du celui du spectateur qui entre dans l'oeuvre, se l'approprie en quelque sorte, élan qui passe par la sensibilité.Ces oeuvres parlent-parfois- à l'intelligence, pas aux sens; je ne sais pas si c'est bien ou mal, je sais juste que ça ne peut pas se comparer à une recherche esthétique ou sensible.C'est d'un autre ordre, comme animal et végétal sont vivants mais d'ordres différents.
vincent cazeneuve a dit :
bonjour , je souhaite partager avec vous une expérience qui illustre un peut ce qui ce passe dans ""Le milieu de l'art contemporain""et qu'elle sont les réactions des institutionnels en France.Je suis "plasticien" je n'aime pas le mot peut être laqueur, peintre, artiste..... je ne sais pas, mais ce que je sais c'est que ma place est dans mon atelier à l'élaboration de mon œuvre et non à chercher à illustrer ma démarche par des concepts, qui seront toujours insuffisants pour comprendre l'incompréhensible l'acte créatif ! On ne comprend pas la beauté on la ressent!Alors revenons à notre institution dont je ne citerais pas le nom, après délibération au sujet de l'acquisition ou non de l'une de mes œuvres résultat des délibérations :
-Cela relève trop du "savoir faire " ""PAS CONTEMPORAIN""
-Utilisation de techniques anciennes...... ""PAS CONTEMPORAIN""
-Recherche d'une certaine forme de pureté, beauté (un gros mot) ""PAS CONTEMPORAIN""
-Etc
mais c'est quoi contemporain? ? ?
Mon travail tourne autour de la recherche sur les médiums anciens, leurs mise en œuvre,et leurs résonances culturelles, leurs vibrations.... ( voici un lien ou l'on peut voir quelques exemple de mon travail) http://www.ultra-book.com/-cazeneuvevincent
donc je suis d'accord avec cette idée qu'il semble évident que la maitrise est importante mais je met un be mol ,par exemple il est frappant de voir en musique quelqu'un sortant du conservatoire incapable d'improviser enfermé dans sa maitrise technique ,un peintre tellement préoccupé par la technique (certains hyper réalistes ) ou l'on se retrouve face à des œuvres vides sans émotions, ou encore dans le choquant qui ne choque plus depuis longtemps les excréments et le minimalisme gratuit la conceptualisation du vent et du vide ....attention je ne critique aucun mouvements je critique le clientélisme, l'effet de mode,le manque de sincérité flagrant de ce que l'on peut voir dans beaucoup de nos musées de part le monde .
Je trouve qu'un va et vient entre contrôle et lâché prise est intéressant ces moments d'équilibres hors du monde ou l'on se sent tellement loin et absent et paradoxalement présent partout l'âme ou le cœur accrochés à la moindre particule ou chaque geste peut faire basculer l'œuvre et lui faire perdre sa brulure, sa force, sa capacité à faire vibrer .
bon je ne détiens pas la vérité c'est juste ma façon de voir les choses et je me sent nettement plus à l'aise avec un pinceau qu'avec un mot pardonnez moi .
Je vous propose d'aller visiter sur mon site la galerie intitulée "Engrammes".... Comme disait l'autre "un dessin vaut mieux qu'un discours" et franchement j'en ai assez de tous ces babillages... J'aime ce que je fais et je jubile quand je retrouve cette passion dans le regard de l'autre. Voilà tout ! Bien à vous. Bernard. www.bernardmaricau.com
Votre intervention, ici, Vincent, je la trouve très éclairée !
Lucide et donc..juste et touchante !
merci.
fa
vincent cazeneuve a dit :
bonjour ,
je souhaite partager avec vous une expérience qui illustre un peut ce qui ce passe dans ""Le milieu de l'art contemporain""et qu'elle sont les réactions des institutionnels en France.Je suis "plasticien" je n'aime pas le mot peut être laqueur, peintre, artiste..... je ne sais pas, mais ce que je sais c'est que ma place est dans mon atelier à l'élaboration de mon œuvre et non à chercher à illustrer ma démarche par des concepts, qui seront toujours insuffisants pour comprendre l'incompréhensible l'acte créatif ! On ne comprend pas la beauté on la ressent!
Alors revenons à notre institution dont je ne citerais pas le nom, après délibération au sujet de l'acquisition ou non de l'une de mes œuvres résultat des délibérations :
-Cela relève trop du "savoir faire " ""PAS CONTEMPORAIN""
-Utilisation de techniques anciennes...... ""PAS CONTEMPORAIN""
-Recherche d'une certaine forme de pureté, beauté (un gros mot) ""PAS CONTEMPORAIN""
-Etc
mais c'est quoi contemporain? ? ?
Mon travail tourne autour de la recherche sur les médiums anciens, leurs mise en œuvre,et leurs résonances culturelles, leurs vibrations.... ( voici un lien ou l'on peut voir quelques exemple de mon travail) http://www.ultra-book.com/-cazeneuvevincent
donc je suis d'accord avec cette idée qu'il semble évident que la maitrise est importante mais je met un be mol ,par exemple il est frappant de voir en musique quelqu'un sortant du conservatoire incapable d'improviser enfermé dans sa maitrise technique ,un peintre tellement préoccupé par la technique (certains hyper réalistes ) ou l'on se retrouve face à des œuvres vides sans émotions, ou encore dans le choquant qui ne choque plus depuis longtemps les excréments et le minimalisme gratuit la conceptualisation du vent et du vide ....attention je ne critique aucun mouvements je critique le clientélisme, l'effet de mode,le manque de sincérité flagrant de ce que l'on peut voir dans beaucoup de nos musées de part le monde .
Je trouve qu'un va et vient entre contrôle et lâché prise est intéressant ces moments d'équilibres hors du monde ou l'on se sent tellement loin et absent et paradoxalement présent partout l'âme ou le cœur accrochés à la moindre particule ou chaque geste peut faire basculer l'œuvre et lui faire perdre sa brulure, sa force, sa capacité à faire vibrer .
bon je ne détiens pas la vérité c'est juste ma façon de voir les choses et je me sent nettement plus à l'aise avec un pinceau qu'avec un mot pardonnez moi .
je souhaite partager avec vous une expérience qui illustre un peut ce qui ce passe dans ""Le milieu de l'art contemporain""et qu'elle sont les réactions des institutionnels en France.Je suis "plasticien" je n'aime pas le mot peut être laqueur, peintre, artiste..... je ne sais pas, mais ce que je sais c'est que ma place est dans mon atelier à l'élaboration de mon œuvre et non à chercher à illustrer ma démarche par des concepts, qui seront toujours insuffisants pour comprendre l'incompréhensible l'acte créatif ! On ne comprend pas la beauté on la ressent!
Alors revenons à notre institution dont je ne citerais pas le nom, après délibération au sujet de l'acquisition ou non de l'une de mes œuvres résultat des délibérations :
-Cela relève trop du "savoir faire " ""PAS CONTEMPORAIN""
-Utilisation de techniques anciennes...... ""PAS CONTEMPORAIN""
-Recherche d'une certaine forme de pureté, beauté (un gros mot) ""PAS CONTEMPORAIN""
-Etc
mais c'est quoi contemporain? ? ?
Mon travail tourne autour de la recherche sur les médiums anciens, leurs mise en œuvre,et leurs résonances culturelles, leurs vibrations.... ( voici un lien ou l'on peut voir quelques exemple de mon travail) http://www.ultra-book.com/-cazeneuvevincent
donc je suis d'accord avec cette idée qu'il semble évident que la maitrise est importante mais je met un be mol ,par exemple il est frappant de voir en musique quelqu'un sortant du conservatoire incapable d'improviser enfermé dans sa maitrise technique ,un peintre tellement préoccupé par la technique (certains hyper réalistes ) ou l'on se retrouve face à des œuvres vides sans émotions, ou encore dans le choquant qui ne choque plus depuis longtemps les excréments et le minimalisme gratuit la conceptualisation du vent et du vide ....attention je ne critique aucun mouvements je critique le clientélisme, l'effet de mode,le manque de sincérité flagrant de ce que l'on peut voir dans beaucoup de nos musées de part le monde .
Je trouve qu'un va et vient entre contrôle et lâché prise est intéressant ces moments d'équilibres hors du monde ou l'on se sent tellement loin et absent et paradoxalement présent partout l'âme ou le cœur accrochés à la moindre particule ou chaque geste peut faire basculer l'œuvre et lui faire perdre sa brulure, sa force, sa capacité à faire vibrer .
bon je ne détiens pas la vérité c'est juste ma façon de voir les choses et je me sent nettement plus à l'aise avec un pinceau qu'avec un mot pardonnez moi .
Il est vraiment très rare de rencontrer des artistes possédant une maîtrise parfaite de leur technique, capables de crééer des oeuvres hyperréalistes et qui s'expriment de façon abstraite. Je connais des artistes qui possèdent une formation en beaux-arts, qui réalisent des oeuvres en nouvelle figuration ou abstraites, nous avons à l'Académie une artiste autodidacte qui crée des oeuvres réalistes d'une part, mais qui a créé des «expériences contemporaines» en 3D. Ces oeuvres sont évidemment impossibles à présenter dans toute leur réalité par une simple photographie et demandent à être exposées. La plupart du temps, il y a même une sélection naturelle qui s'installe et les uns ne souhaitent pas être «exposés» dans les mêmes galeries, sites ou livres que les autres. Visitez le site de l'Académie www.artacademie.com et nous pourrons en parler davantage.
Bonjour
je suis d'accord avec cette idée
On ne peut faire de l'abstrait qui si on maîtrise TOUTES les techniques
Je ne pense pas posséder toutes les techniques
mais consciemment ou pas j'utilise celle: de l'ombre et la lumière et le nombre d'or
ensuite j'ai des périodes dans le choix des couleurs
et ce que j'aime dans la peinture c'est cette sensation de pouvoir transformer
et ressentir ce gout de 1ère fois ,
Michel Evrard-Thøelen a dit :
On ne peut faire de l'abstrait qui si on maîtrise TOUTES les technique. Si on demande à un enfant : Dis quelque chose... mais dis quelque chose : il dira n'importe quoi. Si au contraire, on le délaisse, il fera tout pour s'exprimer...
De même pour l'art.
Si on fait une obsession sur l'expression du subconscient, celui-ci racontera n'importe quoi. Si on possède une technique capable de résoudre n'importe quel problème, le subconscient s'exprimera avec des moyens illimités.
Lorsque mon épouse voulait réaliser un tableau abstrait, elle commençait par structurer sa toile jusqu'au moment où tout lui échappait en un coup.
Le sub-conscient prenait le pouvoir avec, comme allié, tout l'acquis technique de l'éducation, de l'instruction, de la technique, bref avec la personnalité complète de l'artiste.
Plus un artiste est instruit, plus il est maître de sa technique plus son abstrait sera l'expression de son ressenti.
Mon épouse (c'est une manière bien à elle et non obligatoire) pouvait étudier une matière à la manière d'un étudiant d'université. Puis, après une période de réflexion, mettait son subconscient et sa maîtrise au service du sujet étudié.
C'est une autre manière d'aborder l'art.
Il n'y a pas qu'un chemin pour arriver au sommet d'une montagne
Bien à vous
HUYNEN Valérie a dit :
Je suis d'accord sur le fait qu'il faille un minimum de technique pour exprimer une pensée picturale. Je constate également que la technique semble laissée de côté au profit d'abstractions parfois douteuses et faciles.
Or souvent, je vois dans la vie des peintres une envie de s'éloigner d'un certain réalisme pour aller vers l'abstrait. C'est un peu comme si la pensée matérialiste de la jeunesse (le culte de l'avoir, avec préoccupation d'ordre matériel) glissait peu à peu vers une pensée plus spirituelle (le culte de l'être, avec préoccupation d'ordre intérieur). Ce qui se voit de l'extérieur, comme la technique, devient moins important par rapport à ce qui se passe à l'intérieur du peintre. Au lieu d'observer ce qu'il fait, le peintre observe ce qu'il a à l'intérieur de lui. Cette façon de fonctionner est universelle je pense. Elle est un gage de maturité si elle est faite avec sincérité évidemment. Ce qui bloque certains peintres au premier stade, celui de la technique, c'est justement le regard des autres. Si l'artiste n'évolue pas, c'est qu'il est dans un processus de séduction par rapport à son public. Je ne suis pas certaine que ce soit un service que le peintre se rend à lui même de rester figé dans sa technique. Pour moi, il perd son statut d'artiste car il n'est plus libre. Et pour moi, l'artiste doit garder de la créativité mais surtout sa liberté...sinon est-ce encore de l'expression artistique?
Moi, c'est ainsi que je comprends l'abstrait et c'est ainsi que je me vois aussi évoluer. J'en suis même arrivée à un stade où la matière picturale ne m'apporte actuellement plus assez ce choc et cette rencontre avec mon monde intérieur. Alors j'écris des pages et des pages. Quand j'aurai vidé mon sac, je reviendrai à la matière picturale. Mais je crois que j'aurai changé radicalement vers l'abstrait. Ce pourrait être une façon d'explorer en couleurs mon monde intérieur. Mais je n'en suis pas sûre...vu que le travail est en cours. Tout ce que je sais, c'est que je voudrais être libre et lâcher mon geste. J'ai une vraie envie de liberté et de joie. Mais je ne sais pas encore comment la vivre.
bonjour
c'est vrai on ne fais que tourner autour du pot .l'artiste est celui qui ose rentrer dedans sans penser a ceux qui le regarde de l'exterieur.
l'art est un engagement malgré soit,je ne crois pas que le vrai artiste se pose trop de questions ,tellement il est dans l'action qu'il n'arrive plus a s'en extraire pour voir s'il a repondu a la technique ou a la philosophie du travail.
il est lui meme sa propre philosophie.
on peut meme dire que le vrai artiste s'en fout du public et du galeriste ce qui l'interresse en premier lieu c'est de sortir de la problématique qu'il s'est créer.
aprés l'action vient le produit que d'autres personnes classent là ou ils veulent.Mohammed SANOUSSI a dit :
Michel Evrard-Thøelen a dit :
il n'y a rien de supérieur à d'autre... l'artiste a le DEVOIR de faire ce que bon lui semble... c'est justement là où réside le problème... il est le reflèt de ce que la société lui a appris ou de ce qu'il a bien voulu apprendre... https://www.youtube.com/watch?v=sAyz3K1CGzU
Didier Kahn a dit :
Il n' y a pas de nouvel Art, pas plus que de nouvel Homme et si votre auberge est vide c' est que l' enseigne n' est pas des plus acceuillante. L' art et les artistes on toujours été sommés de se justifier, par des censeurs, des moralistes ou des èsthètes de l' art, comme si leur liberté de penser ou d' agir dérangeait le monde. Cette insoumission au mots d' ordre, cette résistance à l' injonction, contrarie toujours ceux qui voudrait faire de l' art un outil de propagande ou un étendard au service d' une cause quelconque. Si vous déplorez le manque de professionalisme des artistes que vous rencontrez dans ces pages, c' est que peut-être l' art ne nourrit plus son artiste...ou que vous devriez faire votre marché dans des sphères supérieures. Pour ma part, je revendique le droit d' essayer, d' expérimenter, de rechercher en toute liberté, sans rendre de compte à personne ne vous en déplaise.
Michel Evrard-Thøelen a dit :
lorsque je vous lis, je ne m'étonne plus de devoir exposer des artistes qui n'inventent rien de neuf.. . Les conversations sont les mêmes que lorsque mon architecte de père exposait lui aussi il y a 50 ans... J'admire le groupe Cobra qui eut l'audace de faire des oeuvres différentes Mais on n'en n'est plus là aujourd'hui, il est temps de passer à autre chose
Les choses proposées sont essentiellement axées sur la vitesse d'exécution et l'abscence d'apprentissage de base, le tout camoufflé derrière des théories
A une époque ou le rationnalisme et la science prédominent, il serait temps qu'un nouvel art nous disent comment les vivre. "On n'est pas sorti de l'auberge....." mais pour cela, seul le doute, la recherche, la philosophie et surtout une remise en question permanente sont nécessaire.
Je n'ai pas la solution, mais moi, au moins, je l'avoue. Un jour, une étincelle réveillera le public blasé. Alors tous les artistes se précipiteront dans son sillage en babillant et en critiquant l'inovateur... En août, je dois exposer 20 artistes et je n'ai aucune oeuvre vraiment originale, vraiment surprenante.
La différence entre la Création artistique et la pratique artistique réside là...
Pourquoi l'artiste n'a-t-il pas le devoir de perfection ?
Michel Evrard-Thoelen, "celui qui va se faire rudoyer après cette intervention qui est le reflèt des remarques du public.
NB : Public : ou ils achètent ce qui est à la mode Ou ils achètent ce qui les conforte Ou ils sont frustrés.
J'ai lu beaucoup de "JE" et de "MES" des "MON"...et de "MOI"...
il n'y a rien de supérieur à d'autre... l'artiste a le DEVOIR de faire ce que bon lui semble... c'est justement là où réside le problème... il est le reflèt de ce que la société lui a appris ou de ce qu'il a bien voulu apprendre... https://www.youtube.com/watch?v=sAyz3K1CGzU
Didier Kahn a dit :
Il n' y a pas de nouvel Art, pas plus que de nouvel Homme et si votre auberge est vide c' est que l' enseigne n' est pas des plus acceuillante. L' art et les artistes on toujours été sommés de se justifier, par des censeurs, des moralistes ou des èsthètes de l' art, comme si leur liberté de penser ou d' agir dérangeait le monde. Cette insoumission au mots d' ordre, cette résistance à l' injonction, contrarie toujours ceux qui voudrait faire de l' art un outil de propagande ou un étendard au service d' une cause quelconque. Si vous déplorez le manque de professionalisme des artistes que vous rencontrez dans ces pages, c' est que peut-être l' art ne nourrit plus son artiste...ou que vous devriez faire votre marché dans des sphères supérieures. Pour ma part, je revendique le droit d' essayer, d' expérimenter, de rechercher en toute liberté, sans rendre de compte à personne ne vous en déplaise.
Michel Evrard-Thøelen a dit :
lorsque je vous lis, je ne m'étonne plus de devoir exposer des artistes qui n'inventent rien de neuf.. . Les conversations sont les mêmes que lorsque mon architecte de père exposait lui aussi il y a 50 ans... J'admire le groupe Cobra qui eut l'audace de faire des oeuvres différentes Mais on n'en n'est plus là aujourd'hui, il est temps de passer à autre chose
Les choses proposées sont essentiellement axées sur la vitesse d'exécution et l'abscence d'apprentissage de base, le tout camoufflé derrière des théories
A une époque ou le rationnalisme et la science prédominent, il serait temps qu'un nouvel art nous disent comment les vivre. "On n'est pas sorti de l'auberge....." mais pour cela, seul le doute, la recherche, la philosophie et surtout une remise en question permanente sont nécessaire.
Je n'ai pas la solution, mais moi, au moins, je l'avoue. Un jour, une étincelle réveillera le public blasé. Alors tous les artistes se précipiteront dans son sillage en babillant et en critiquant l'inovateur... En août, je dois exposer 20 artistes et je n'ai aucune oeuvre vraiment originale, vraiment surprenante.
La différence entre la Création artistique et la pratique artistique réside là...
Pourquoi l'artiste n'a-t-il pas le devoir de perfection ?
Michel Evrard-Thoelen, "celui qui va se faire rudoyer après cette intervention qui est le reflèt des remarques du public.
NB : Public : ou ils achètent ce qui est à la mode Ou ils achètent ce qui les conforte Ou ils sont frustrés.
J'ai lu beaucoup de "JE" et de "MES" des "MON"...et de "MOI"...
Réponses
Et si vous alliez voir ma page?
bien à vous.
La première façon de découvrir la technique d'une oeuvre par Internet, c'est de la découvrir et de l'observer.
Si elle accroche votre regard, c'est qu'elle mérite un éventuel déplacement.
Je suis ouverte à toute proposition.
Cordialement
,Les techniques sont faites en principe pour libérer l'inspiration (étymologiquement l'inspiration est souffle quasi vital) et non pour la corseter.
Flaubert parlait dans sa correspondance et Dieu sait si Flaubert travaillait son style, de la nécessité "du corset et des verrues" qui font sauter les agrafes (je cite de mémoire, mais la métaphore est exacte).
j'aime aussi ce vous dites de la beauté et de la réaction qui ne se "se comprennent pas" mais se ressentent.Il ya pourtant, à notre époque un art que je trouve intellectuel, voir intellectualisant ,et parfois cela m'intéresse ou pour parler familièrement me titille le neurone(!)
ma réticence vient de ce qu'il ne suscite pas en moi cette sorte de rencontre de deux désirs, de deux élans : celui du créateur et du celui du spectateur qui entre dans l'oeuvre, se l'approprie en quelque sorte, élan qui passe par la sensibilité.Ces oeuvres parlent-parfois- à l'intelligence, pas aux sens; je ne sais pas si c'est bien ou mal, je sais juste que ça ne peut pas se comparer à une recherche esthétique ou sensible.C'est d'un autre ordre, comme animal et végétal sont vivants mais d'ordres différents.
vincent cazeneuve a dit :
Lucide et donc..juste et touchante !
merci.
fa
vincent cazeneuve a dit :
je souhaite partager avec vous une expérience qui illustre un peut ce qui ce passe dans ""Le milieu de l'art contemporain""et qu'elle sont les réactions des institutionnels en France.Je suis "plasticien" je n'aime pas le mot peut être laqueur, peintre, artiste..... je ne sais pas, mais ce que je sais c'est que ma place est dans mon atelier à l'élaboration de mon œuvre et non à chercher à illustrer ma démarche par des concepts, qui seront toujours insuffisants pour comprendre l'incompréhensible l'acte créatif ! On ne comprend pas la beauté on la ressent!
Alors revenons à notre institution dont je ne citerais pas le nom, après délibération au sujet de l'acquisition ou non de l'une de mes œuvres résultat des délibérations :
-Cela relève trop du "savoir faire " ""PAS CONTEMPORAIN""
-Utilisation de techniques anciennes...... ""PAS CONTEMPORAIN""
-Recherche d'une certaine forme de pureté, beauté (un gros mot) ""PAS CONTEMPORAIN""
-Etc
mais c'est quoi contemporain? ? ?
Mon travail tourne autour de la recherche sur les médiums anciens, leurs mise en œuvre,et leurs résonances culturelles, leurs vibrations.... ( voici un lien ou l'on peut voir quelques exemple de mon travail)
http://www.ultra-book.com/-cazeneuvevincent
donc je suis d'accord avec cette idée qu'il semble évident que la maitrise est importante mais je met un be mol ,par exemple il est frappant de voir en musique quelqu'un sortant du conservatoire incapable d'improviser enfermé dans sa maitrise technique ,un peintre tellement préoccupé par la technique (certains hyper réalistes ) ou l'on se retrouve face à des œuvres vides sans émotions, ou encore dans le choquant qui ne choque plus depuis longtemps les excréments et le minimalisme gratuit la conceptualisation du vent et du vide ....attention je ne critique aucun mouvements je critique le clientélisme, l'effet de mode,le manque de sincérité flagrant de ce que l'on peut voir dans beaucoup de nos musées de part le monde .
Je trouve qu'un va et vient entre contrôle et lâché prise est intéressant ces moments d'équilibres hors du monde ou l'on se sent tellement loin et absent et paradoxalement présent partout l'âme ou le cœur accrochés à la moindre particule ou chaque geste peut faire basculer l'œuvre et lui faire perdre sa brulure, sa force, sa capacité à faire vibrer .
bon je ne détiens pas la vérité c'est juste ma façon de voir les choses et je me sent nettement plus à l'aise avec un pinceau qu'avec un mot pardonnez moi .
Amicalement Vincent
je suis d'accord avec cette idée
On ne peut faire de l'abstrait qui si on maîtrise TOUTES les techniques
Je ne pense pas posséder toutes les techniques
mais consciemment ou pas j'utilise celle: de l'ombre et la lumière et le nombre d'or
ensuite j'ai des périodes dans le choix des couleurs
et ce que j'aime dans la peinture c'est cette sensation de pouvoir transformer
et ressentir ce gout de 1ère fois ,
Michel Evrard-Thøelen a dit :
c'est vrai on ne fais que tourner autour du pot .l'artiste est celui qui ose rentrer dedans sans penser a ceux qui le regarde de l'exterieur.
l'art est un engagement malgré soit,je ne crois pas que le vrai artiste se pose trop de questions ,tellement il est dans l'action qu'il n'arrive plus a s'en extraire pour voir s'il a repondu a la technique ou a la philosophie du travail.
il est lui meme sa propre philosophie.
on peut meme dire que le vrai artiste s'en fout du public et du galeriste ce qui l'interresse en premier lieu c'est de sortir de la problématique qu'il s'est créer.
aprés l'action vient le produit que d'autres personnes classent là ou ils veulent.Mohammed SANOUSSI a dit :