Arts et Lettres

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20 ministres du Bonheur au Bhoutan; Journée internationale du Bonheur le 20 mars, Le Bonheur, qu'est ce que c'est? Deux mots seulement, les avez-vous trouvés?

Pour Leo Bormans, journaliste et chercheur (de bonheur) Tout le monde peut être heureux, il suffit de le vouloir   

     Lire l' article de  Camille de Marcilly   mis en ligne le 16/03/2013 (La Libre)  http://www.lalibre.be/culture/global/article/803672/pour-leo-borman...        

   L' Optimisme   

Leo Bormans est un homme heureux. A l’initiative de "The World Book of Happiness", dans lequel 100 chercheurs et scientifiques issus de 50 pays partagent leurs résultats sur le bien-être individuel et des sociétés, il voyage aujourd’hui dans le monde entier pour partager ses connaissances. A l’occasion de la Journée internationale du bonheur, qui vise, selon l’Onu, à sensibiliser les gouvernements pour qu’ils prennent en compte le bien-être des peuples, Leo Bormans participe à un débat le 20 mars à Bozar avec Koen Vanmechelen, artiste plasticien, Sonam Tshong, l’ambassadeur du Bhoutan, Jan-Emmanuel De Neve, conférencier en économie politique et Peter Van Rompuy, politicien, après la projection de "7 Milliards d’autres" de Yann Arthus-Bertrand.

Vous écrivez que vous êtes un optimiste.

Oui, mais ce n’est pas rare, il y a beaucoup plus d’optimistes que de pessimistes dans le monde mais les pessimistes font plus de bruit. Ce sont toujours les choses négatives que l’on remarque. Alors que les optimistes, on dit que ce sont des imbéciles, des naïfs ou au mieux, des ignorants de la cruauté de la société.

Comment définissez-vous l’optimisme ?

Les optimistes sont ceux qui s’occupent de l’intérêt général et qui se focalisent sur les solutions et le futur. Les pessimistes se concentrent sur les problèmes, le passé et eux-mêmes. En général, dans nos pays occidentaux, la vie, c’est plus ou moins la même chose pour tout le monde : on a tous de la chance et parfois de la malchance, on perd nos parents, etc. 50 % de l’optimisme est dû à la génétique, 10 % aux circonstances de la vie et 40 % c’est la manière de regarder les choses. On peut donc changer notre regard sur le monde et sur la vie. Le bonheur, ce n’est pas une question de croyance mais de savoir. Il y a toujours plus de possibilités que ce que l’on imagine.

Les économistes prédisent que nos enfants vivront plus mal que notre génération. Que faire ?

La crise existe bien sûr et elle est arrivée parce qu’on a cru qu’avoir plus de biens matériels nous rendrait plus heureux. Mais c’est faux. On est plus riches que nos parents et que nos grands-parents mais pas plus heureux. Donc même avec moins d’argent, nos enfants peuvent atteindre un bien-être optimal. La crise remet tout en question : il ne faut pas augmenter la quantité mais améliorer la qualité. Il faut se satisfaire de ce que l’on a, notre famille, nos amis, notre santé, notre liberté, c’est bien plus important qu’avoir une grosse voiture.

Quelles sont les grandes clefs du bonheur ?

Quand quelqu’un dit qu’il a trouvé le secret du bonheur, ne le croyez pas, c’est un charlatan. Il n’y a pas une seule voie pour le bonheur. On connaît ce qui n’est pas important : l’argent, du moins quand on en a assez pour couvrir les besoins fondamentaux comme la nourriture, le logement, l’école pour les enfants. Plus d’argent ne nous rend pas plus heureux, au contraire, parce que la jalousie commence. La solitude, c’est aussi très mauvais, la vie sociale est fondamentale. Il est important de prendre le temps de réfléchir, de méditer, de faire le silence. Dans un rapport sur les malades en soins palliatifs, on leur a posé la question : et si c’était à refaire ? La première chose que les malades ont répondu, c’est qu’ils auraient souhaité vivre leur propre vie, travailler moins, prendre plus de temps pour leur famille et leurs amis, et exprimer leurs émotions. Voici quelques clefs du bonheur ! Rien de miraculeux, nous savons être heureux mais nous ne le faisons pas. Passons à l’action !

Est-ce que l’art rend heureux ?

Oui. La créativité, c’est une force positive. Dans le monde, on n’érige pas de statues pour les pessimistes mais pour les optimistes. Les artistes ont l’air cyniques mais beaucoup ont un regard critique, plutôt comme s’ils étaient étonnés par le monde.

L’un des chercheurs du Livre sur le bonheur écrit que le rôle des artistes est de rendre les autres heureux par l’art.

Même si les artistes créent des œuvres sombres, leur but est de nous confronter à la réalité mais pas de nous rendre malheureux. Ils nous offrent une fenêtre sur le monde. Les artistes nous confrontent à nos rêves aussi. Ces rêves, il faut les réaliser petit à petit, étape par étape.

Bruxelles, Bozar, le 20 mars à 19h30. De 4 à 6 €. Infos&rés. 02.507.82.00. et www.bozar.be

Bonheur - The World Book of Happiness, Leo Bormans, Racine, 368 pp., env.25 €

Facts from Wekepedia: Bonheur national brut

Article détaillé : Bonheur national brut.

L’une des particularités du Bhoutan est sa recherche du bonheur à travers l’amélioration de son bonheur national brut ou BNB. Là où la majorité des gouvernements se basent sur la valeur du produit national brut (PNB) pour mesurer le niveau de richesse des citoyens, le Bhoutan a substitué le BNB pour mesurer le niveau de bonheur de ses habitants. Cet indice, instauré par le roi Jigme Singye Wangchuck en 1972, se base sur quatre principes fondamentaux, piliers du développement durable, à savoir :

  • la croissance et le développement économiques responsables ;
  • la conservation et la promotion de la culture bhoutanaise;
  • la sauvegarde de l'environnement et la promotion du développement durable ;
  • la bonne gouvernance responsable

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Réponses à cette discussion

Tout à fait vrai, car les deux sont généralement liés !

Le Bhoutan, c'est un petit royaume bouddhiste niché dans l’Himalaya. Un royaume ou le produit national brut est remplacé par le bonheur national brut. Un indicateur économique plutôt étonnant.

Un pays grand comme la Suisse, coincé entre l'Inde et la Chine. Bienvenue au Bhoutan, petit royaume de 700 000 âmes. Un pays qui a choisi un indicateur économique un peu différent : le BNB, bonheur national brut.

Un choix dicté par le jeune Roi Wang-Chuck lors de son accession au trône en 1972. "Il a alors eu l'idée que si le bonheur est la valeur la plus importante pour les citoyens alors cela doit être le rôle de l'Etat de créer les conditions pour promouvoir et rendre possible l'accession au bonheur pour les citoyens", explique Jigmey Thinley, ex-premier ministre du premier gouvernement démocratique du Bhoutan.

Il a été un des artisans du bonheur national brut. Un concept qui repose sur quatre piliers : santé, bonne gouvernance, écologie et préservation de la culture traditionnelle. Mais, il le reconnait, il y a encore du chemin à faire: "Ce n'est que depuis récemment que nous faisons partie des pays à revenu moyen mais dans notre pays une grande partie de la population doit encore se battre pour survivre. Nous devons encore atteindre un niveau de services décents. Je ne peux donc pas vous dire que les gens sont heureux car les conditions du bonheur ne sont pas encore remplies".

Reste que pour Léo Bormans, auteur du "Grand livre du bonheur", cet indicateur économique plutôt alternatif n'a rien de fantaisiste: "Le bonheur national brut, ce n'est pas naïf, ce n'est pas pour les imbéciles. Ce sont des mesures très économiques, ils ont des indicateurs très spéciaux", affirme-t-il en expliquant avoir été impressionné par les efforts qu'ils fournissent dans la vie quotidienne pour améliorer le bonheur des gens. 

Alors la Belgique pourrait-elle troquer son bon vieux Produit national brut pour le bonheur national brut ? Tout ne serait que question de point de vue: "Je dirais que chez vous en Belgique, davantage de conditions sont remplies. Et que si vous prenez au sérieux la recherche du bonheur, si le bonheur c'est important pour vous, vous avez plus de chances d'être heureux que nous autres Bhoutanais en ce moment !", lance Jigmey Thinley. 

Alors si le Bhoutan n'a pas encore atteint le nirvana, une chose est sûre: son bonheur national brut n'a rien d'une mode passagère. Tant il est vrai que la quête du bonheur est aussi universelle qu'intemporelle.

Rachel Crivellaro

http://www.rtbf.be/info/societe/detail_au-bhoutan-le-bonheur-nation...

« As busy as a bee »…voici un miel nouveau, venu d’une happicultrice  intelligente et créatrice, Julie Verbeke que nous avons eu le plaisir de rencontrer.

Les conseils de Julie :

« …Et clairement, manger fait partie des plus grands plaisirs de la vie. Alors, pourquoi s’en priver? On ne se rend pas toujours compte de l’importance de ce qu’on porte à sa bouche et de l’impact que cela a sur notre organisme, notre moral et notre santé. Et pourtant de plus en plus d’études attestent de cette inéluctable relation entre une bonne alimentation et une bonne santé! Bien entendu, les besoins d’un ado de 16 ans n’ont plus rien à voir avec ceux des plus de 60 ans. Toutefois, tout le monde se retrouve autour des vitamines, des minéraux et des fibres. Loin du sucre, des graisses, de l’alcool et de la fumée, c’est une évidence! Mais si la majeure partie de notre vie, nous avons tendance à nous battre contre ces graisses et ces sucres, cela ne doit plus être le cas passé la soixantaine car en  raison du rendement métabolique altéré, les besoins nutritionnels sont plus  particuliers. Ce n’est pas parce qu’on bouge ou que l’on carbure moins, qu’il faut manger moins. Il faut surtout manger mieux !  Pour éviter les carences menant à la malnutrition ou carrément à la  dénutrition (la fonte des tissus lipidiques et musculaires), en  dehors de l’exercice physique régulier jugé indispensable par tous les thérapeutes, il faut manger de tout mais sans excès évidemment. Cela maintiendra toutes vos fonctions au top, tant intellectuelles que physiques.

Elle enchaîne… Et pour un mauvais état bucco-dentaire (parfois dû à  un dentier qui gêne la mastication car il ne tient pas, entraînant des troubles digestifs), il sera bon de mixer un maximum d’ingrédients pour que l’effort de mastication soit diminué mais pas l’ingestion de préparations équilibrées. Viandes hachées (ou alors vous pouvez la cuire, la faire refroidir et puis la mixer dans un blender pour l’ajouter à une purée), légumes en purées, céréales bien cuites, soupes passées. Et pour les petits déjeuners sucrés, nous suggérons un yaourt aux fruits ou un délicieux porridge alors que pour ceux qui préfèrent le salé, on peut déguster un œuf sur le plat ou brouillé, avec de petits dés de jambons. Vous avez le goût qui s’altère ? Le salé devient insipide ? Ayez le réflexe des produits de saison. On commence à les manger avec les yeux grâce à leurs couleurs engageantes, mais les préparer au fil des saisons vous ouvre la porte des plaisirs. Devenez donc comme elle, des « Happiculteurs ». Merci aux abeilles travailleuses! Papys et Mamys, bousculez-vous  au fourneau pour y retrouver le plaisir de la bonne chère fait de couleurs et de simplicité. Ajoutez aux légumes de saison des herbes fraîches de fortes intensités (basilic, coriandre, romarin, thym, …) ou des épices qui sont tellement variées que vous ne tomberez jamais à court de nouvelles saveurs.

Elle insiste : boire au moins 1,5 litre d’eau par jour : tout le monde sait ça mais comment fait-on lorsque la soif diminue pour devenir quasi inexistante ? Rendez vos eaux gourmandes. Chaque matin, préparez-vous une joyeuse eau aromatisée, avec par exemple, quelques branches de menthe ou un trait de sirop de grenadine ou de citron. Jouez avec la variété, vous pouvez également vous faire un thé glacé en faisant refroidir un thé à la bergamote additionné d’un petit jus de citron et d’un peu de sucre (de canne?). Un régal et vous en redemanderez. Mais ce  n’est pas toujours drôle de manger seul et donc encore moins de se préparer à manger pour soi. Et ce n’est pas toujours facile de demander de l’aide. Si les plats préparés des supermarchés peuvent être des solutions ponctuelles, autant vous dire qu’ils contiennent trop de colorants, de sucres et d’additifs pour que cela devienne votre quotidien.

Puis elle avoue :  Colours Kitchen est  alors peut-être l’ébauche d’une solution sur le chemin du bien-être pour certains. »

 Colours Kitchen, qu’est-ce que c’est ? C’est un service de livraison de plats gourmands et originaux  jouant sur la variété, les couleurs et les textures. Irrésistiblement appétissantes, les préparations mettent le plaisir en bouche afin de réveiller les papilles fatiguées. Ce  nouveau service, un enfant du printemps 2015, convient aussi bien au blues des jeunes accouchées, qu’à des étudiants surmenés, qu’à des personnes en chimiothérapie, ou des personnes âgées ou isolées.

Julie Verbeke, bourrée d’imagination et de talent culinaire transmis par sa grand-mère, est une jeune femme multi diplômée, bien dans sa tête et bien dans son corps. Elle est en recherche perpétuelle pour trouver une activité propre à satisfaire son besoin naturel d’«alignement » comme elle dit. Au cours de sa jeune vie, elle a été exposée à des cas très proches souffrant de cancer et sa résilience naturelle l’a fait se rebeller contre l’inéluctable progression du mal. Tout ce qu’elle a entrepris jusqu’à maintenant, est sous-tendu par la recherche du Sens, …par les sens ? Ses dons, elle les met dès lors au service des autres, pour qu’ils aillent mieux. Les personnes faibles, fragiles ou résignées sont celles qu’elle veut rétablir dans leur joie de vivre. L’art de décliner ail, sauge,  menthe, cresson, betterave, lentilles, poireaux, choux  et peps vital, sera le sésame!

Son atelier est à Overijse. C’est là qu’elle applique ses techniques de cuisson respectueuses des aliments, cuit vapeur ou à basse température, transforme le moins possible, mixe et obtient des textures incroyables de velouté, grâce à des moyens simples issus son esprit aigu d’artisanat. Rassurons tout de suite  les esprits tatillons :  non, elle ne souffre pas d’extrémisme bio mais elle n’achète que des produits extrêmement frais pour en conserver les vitamines pour ensuite sculpter ses jus de fruits, ses coulis, ses soupes et ses sauces avec l’enthousiasme d’une créatrice de bonheur. Elle module l’équilibre des goûts avec finesse, sait à qui offrir des mets hautement protéinés avec des suppléments de noix de cajou, amandes crème fraîche, comment combiner  avec doigté les saveurs (gingembre, curcuma, herbes fraîches) pour faire retrouver avant tout le plaisir et la bonne humeur aux passagers affligés de la vie. Un merveilleux programme « goût et plaisir » où, avec les plats commandés, vous recevez en plein cœur le sourire et l’empathie de la jeune et  jolie crémière qui fait les livraisons elle-même!    

 

 

Son dernier conseil d’adepte de l’économie collective et de la proximité sociale: « Invitez un proche ou un voisin à venir manger, cela vous donnera l’occasion de retourner faire quelques courses et vous remettre aux fourneaux même si vos préparations sont simples, ce sera parfait! Savez-vous que lorsque vous demandez un petit coup de main à vos proches, amis, familles, voisins, ex-collègues, la majorité sera réellement ravie de pouvoir vous aider ? Alors n’hésitez pas. Chaque année, nous gagnons quelques mois de vie en plus, mais au final ce gain n’a-t-il d’intérêt que si nous vieillissons en bonne santé? » Philosophie : l’happiculture?

 

Ce qu’elle constate de plus en plus souvent est que la démarche d’aller vers elle vient souvent des proches de la personne concernée, et que le bonheur généré est donc multiple.  

rendez-vous sur son site: http://colourskitchen.com/

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