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Dans la droite mouvance des grands maîtres du Surréalisme belge que sont Magritte ou Delvaux, les œuvres « décalées » du peintre Olivier Lamboray (Bruxelles 1968) nous invitent depuis une île d’Indonésie où il a choisi de s’établir depuis plusieurs années, à de fascinantes visites nocturnes et architecturales.Autant d’hommages à notre si typique patrimoine des superbes demeures bruxelloises.Le peintre a choisi notamment de revisiter les incomparables hôtels de maîtres de l’avenue Franklin Roosevelt, si familiers au cœur des habitants de notre vieille capitale européenne.Revisités donc, car en fait, il les transforme au gré de son imagination enfiévrée.Des lieux aux attributions au demeurant bien établies deviennent sous sa brosse experte, des gares où des trains d’un autre temps viennent vous chercher à la porte même du grand salon.Et on se prend à rêver au beau milieu d’un univers un tantinet inquiétant ; car c’est bien notre cœur d’enfant que la locomotive à vapeur est venue chercher.La perfection du rendu, les admirables jeux de la lumière nocturne, la profondeur limpide des cieux d’une saison inconnue, tout concourt à nous envelopper. Mystère, magie ?Parfois un léopard égaré sous des latitudes improbables, quelques bagages comme oubliés, un chien qui attend, un couple d’amoureux, des retrouvailles ou des adieux...Tout cela nous laisse un goût déconcertant.Qui a dit que le Surréalisme n’était plus ?Sous le pinceau d’Olivier Lamboray, plus que jamais, il vit.Frédéric Halbreich
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Commentaires

  • administrateur théâtres
    Voici l'article de Bernadette Lehembre (Bruxelles News)

    Tant qu’il y aura des artistes…Comment imaginer qu’un artiste d’origine
    bruxelloise (Bxl 1968), en Asie depuis quinze ans, s’interrogeant sur sa vie, sur le monde, se « retrouvant » lui-même dans un havre de paix, d’amour, de création artistique, dans un village des montagnes balinaises, nous revienne avec des
    oeuvres qui magnifient les beautés architecturales de notre patrimoine ?

    Peintre surréaliste, à l’univers décalé, autodidacte, et romantique dans l’âme, Olivier LAMBORAY émaillaient ses toiles de temples, de déités, de masques hindouistes, sur fond d’océan. Mais peut-être a-t-il laissé affleurer ses racines profondes pour nous convier ainsi… à Bruxelles…où, avec une certaine vision proche de celle de Baudelaire
    dans son « Invitation au voyage » :
    «…Tout n'et qu' ordre et beauté… ».
    Sous des cieux immuables, des trains, des trams se postent devant les belles façades des environs du Bois de la Cambre : la Maison Delune, l’Ambassade du Brésil (sa devise pour titre : Ordem e Progresso), le restaurant La truffe Noire : «Le plaisir » 79x70cm… et s’arrêtent même dans des intérieurs sobres, mais élégants où l’Art Nouveau a tracé de fines arabesques : « Insomnies, la lumière de mes nuits » 69x67.




    Sous des lueurs crépusculaires ou aurorales, les bleus et les bruns dominent, tout en nuances, grâce à d’habiles effets d’éclairage qui animent le décor, tout comme le jeu délicat et subtil des perspectives, (sans secret pour lui, mathématicien de formation). Des couples discrets, des voyageurs en mouvement, ici une ombre à la fenêtre écrivant le mot « amour » en blanc, en petit, à l’infini, en guise de stores,
    intriguent l’imagination en quête de mystère… Et
    les trains, le chien fidèle, la valise posée là, tout
    suggère que l’ « évasion » est toujours possible…
    Bien que le monde ne tourne pas très rond, que la
    mer monte et submerge parfois les rails,
    « …l’Amour et le rêve restent la locomotive de
    mon entrain » écrit Olivier LAMBORAY non
    sans une pointe d’humour…
    Et l’Art ?
    Un merveilleux train…de vie !

    « VOYAGES IN BRUSSELS » ? A ne pas manquer !
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