Patricia Kinard nous invite cette fois à la suivre dans ses paysages nocturnes aux bleus de pierres précieuses. On y devine de grands espaces d’eau et de ciel. Un souffle y fait parfois miroiter la surface de ce qui pourrait être un étang, soulève une vague hypothétique, s’accroche aux nuages.
Les profondeurs nous mènent à d’autres moments vers les gouffres, les fonds océans ou le vide sans étoile. En s’approchant davantage, le regard distingue un univers infini de nuances chromatiques de plus en plus subtiles et compliquées afin, confie l’artiste « de construire la simplicité ».
Ce sont alors des mélanges de bleus de manganèse, d’azurite, de céruleum, de rose pourpre et de terre verte que Patricia Kinard nuance encore avec du gris de payne, du violet de cobalt ou dioxazine pourpre. L’insaisissable texture tient aussi au travail de recouvrement et de son contraire, à l’écriture elle-même qui fait de chaque ponctuation, un élément nécessaire
Ses œuvres ont été acquises par les musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles, le musée d’Ixelles, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Région de Bruxelles-Capitale ou encore la collection de la Sacem. Deux compositions monumentales ont rejoint l’espace du sacré. La première, acquise avec le soutien de l’Académie royale des arts et lettres de Belgique se trouve dans l’abside de l’église Sainte Alène à Saint-Gilles. La seconde a été placée récemment dans le chœur de la cathédrale des Saints Michel et Gudule de Bruxelles.
Patricia Kinard a participé à de nombreuses expositions en Belgique et à l’étranger (Paris, New-York, Kyoto). Ses peintures ont aussi été montrées dans les foires d’art contemporain de Bruxelles, Turin, Milan, Bologne et Madrid.
Les couleurs étaient éclatantes et la musique m'inspirait lors de mes promenades au Jardin des Plantes à Paris.
De retour à Bruxelles,je fis une rencontre qui m'ouvrit les portes d'une étrange et magnifique maison située au bord d'un étang. Celui-ci s'y glissait naturellement. A mon insu,ma palette se transformait. L'eau et les lumières étaient présentes. La fin de l'été était chaude et violette. Les toiles se pigmentaient de mélanges bleu de manganèse, azurite,céruléum,rose magenta ou terre verte..
De retour à l'atelier,je retravaillai certaines toiles de la "série "Entre ciel et fleurs".
Les couleurs me semblaient trop éclatantes,pas assez nuancées.
Depuis,je cherche des bleus profonds,translucides,par endroits qui laissent entrevoir des tons de pierres précieuses .
Plus subtiles et plus compliquées que jamais pour construire la simplicité apparente.
J'utilise des dizaines de bleus en mélange de gris de Payne, dioxazine pourpre,violet de cobalt... J'ai quelquefois le sentiment de me laisser couler au fond de l'océan ou de flotter dans un vide stellaire.
Commentaires
Désolée, je ne serai pas présente, cependant j'apprécie la toile présentée ci-dessous.
Je vous souhaite un beau succès lors de l'expo.
Muriel
PKinard acryl sur toile, 100x100,2017PKinard acryl sur toile, 100x100,2017
Patricia Kinard nous invite cette fois à la suivre dans ses paysages nocturnes aux bleus de pierres précieuses. On y devine de grands espaces d’eau et de ciel. Un souffle y fait parfois miroiter la surface de ce qui pourrait être un étang, soulève une vague hypothétique, s’accroche aux nuages.
Les profondeurs nous mènent à d’autres moments vers les gouffres, les fonds océans ou le vide sans étoile. En s’approchant davantage, le regard distingue un univers infini de nuances chromatiques de plus en plus subtiles et compliquées afin, confie l’artiste « de construire la simplicité ».
Ce sont alors des mélanges de bleus de manganèse, d’azurite, de céruleum, de rose pourpre et de terre verte que Patricia Kinard nuance encore avec du gris de payne, du violet de cobalt ou dioxazine pourpre. L’insaisissable texture tient aussi au travail de recouvrement et de son contraire, à l’écriture elle-même qui fait de chaque ponctuation, un élément nécessaire
Ses œuvres ont été acquises par les musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles, le musée d’Ixelles, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Région de Bruxelles-Capitale ou encore la collection de la Sacem. Deux compositions monumentales ont rejoint l’espace du sacré. La première, acquise avec le soutien de l’Académie royale des arts et lettres de Belgique se trouve dans l’abside de l’église Sainte Alène à Saint-Gilles. La seconde a été placée récemment dans le chœur de la cathédrale des Saints Michel et Gudule de Bruxelles.
Patricia Kinard a participé à de nombreuses expositions en Belgique et à l’étranger (Paris, New-York, Kyoto). Ses peintures ont aussi été montrées dans les foires d’art contemporain de Bruxelles, Turin, Milan, Bologne et Madrid.
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Patricia écrit:
Avez vous déjà croqué des grains d'azur?"
"Je vivais entre fleurs et ciel.
Les couleurs étaient éclatantes et la musique m'inspirait lors de mes promenades au Jardin des Plantes à Paris.
De retour à Bruxelles,je fis une rencontre qui m'ouvrit les portes d'une étrange et magnifique maison située au bord d'un étang. Celui-ci s'y glissait naturellement.
A mon insu,ma palette se transformait. L'eau et les lumières étaient présentes. La fin de l'été était chaude et violette. Les toiles se pigmentaient de mélanges bleu de manganèse, azurite,céruléum,rose magenta ou terre verte..
De retour à l'atelier,je retravaillai certaines toiles de la "série "Entre ciel et fleurs".
Les couleurs me semblaient trop éclatantes,pas assez nuancées.
Depuis,je cherche des bleus profonds,translucides,par endroits qui laissent entrevoir des tons de pierres précieuses .
Plus subtiles et plus compliquées que jamais pour construire la simplicité apparente.
J'utilise des dizaines de bleus en mélange de gris de Payne, dioxazine pourpre,violet de cobalt...
J'ai quelquefois le sentiment de me laisser couler au fond de l'océan ou de flotter dans un vide stellaire.
P.KINARD. février 2017.