Et quand vint le moment où, las de cette vie,
Un soir d’hiver, enfin l’âme lui fut ravie,
Il s’en alla disant : « Pourquoi suis-je venu ? »
Gérard de Nerval (1808-1855)
Chacun à sa manière, les auteurs gembloutois se posent cette question et tentent d’y répondre. Ils ont choisi comme symbole trois portes que l’on ouvre grâce aux Trois Clés des armoiries de Gembloux. Les 3 portes s’ouvrent sur l’individu, sur la société, sur les corps et sur les esprits, les rêves et la réalité, la souffrance et le bonheur. Chaque auteur se situe dans un de ces contextes et partage avec les autres les fruits de son existence et les leçons, poétiques ou symboliques qu’il en tire. Monsieur Petiniot va nous faire une lecture qui illustre les thèmes chers à nos auteurs.
Fabienne Coppens se jouera de ses cordes et de sa voix, douceur, elle a « dans le cœur un reposoir ».
La poésie nourrit la philosophie. Elle met les esprits à nu et les élève bien haut. La poésie est à l’esprit ce que le pain est au corps.
Il m’est particulièrement agréable d’être ici et de vous parler. J’en suis fier au nom du « Cercle Littéraire Les trois portes » et au nom du « Télévie » au profit duquel le recueil de poésie vous est présenté. Menée pour la 22e fois, l’opération « Télévie » a permis de financer pendant 4 ans plus de 1200 chercheurs et de faire bondir le taux de guérison des leucémies d’enfants jusqu’à 92%. D’autres leucémies, d’autres cancers comme ceux du sein et de la prostate connaissent eux aussi des progrès majeurs dans leur mode de traitement. Ici, l’art et la science se donnent la main. Merci de tout cœur aux généreux artistes, au nom des chercheurs et de ceux qui souffriront dans leur chair et seront soulagés.
Merci de votre présence et de m’avoir écouté !
Arsène Burny.
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