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administrateur théâtres
  • 31 août 2012 à 8:00 à 14 sept. 2012 à 8:00
  • Lieu: Palais des Beaux-Arts de Bruxelles - La Monnaie - Flagey (...)
  • Dernière activité: 31 oct. 2023

Du 31 août au 14 septembre, le Klara Festival présente une foule de chefs-d’œuvre classiques dans des interprétations innovantes et originales, de la conception révolutionnaire de René Jacobs de la monumentale Passion selon Saint-Matthieu de Bach, à la version dansée des Quatre Saisons de Vivaldi, en passant par la surprenante mise en scène de la symphonie Das Lied von der Erde de Mahler. Chacun de ces concerts est l’occasion de dépasser les frontières des genres et d’établir de surprenantes corrélations.

http://www.klarafestival.be/fr/calendrier

 

Une Passion selon Saint-Matthieu révolutionnaire


  René Jacobs inaugure le KlaraFestival avec une remarquable   interprétation du monumental oratorio de Bach, la Passion selon   Saint-Matthieu, à la tête de l’ensemble baroque trentenaire Die   Akademie für Alte Musik, du Rias Kammerchor et d’un exceptionnel   parterre de solistes, parmi lesquels Bernarda Fink.

L’interprétation d’une œuvre de Bach par René Jacobs est   certainement un événement à ne pas manquer, tant par son côté surprenant que   théâtral. Selon René Jacobs, la force dramatique de la passion ne   réside pas tant dans le récit de la passion de Jésus, mais dans l’histoire   sainte au sens large.

L’aspect révolutionnaire de cette Passion selon Saint-Matthieu est   que René Jacobs soutient la théorie de Konrad Küster, selon laquelle   les deux chœurs ne sont pas juxtaposés et ne sont pas de même taille. La   distance entre les chœurs et leur asymétrie permettent d’exprimer le   sentiment d’impuissance et correspondent bien au ton interrogateur des   textes. Selon René Jacobs, le parallèle entre le positionnement des   chœurs et la dramaturgie est précisément ce qui fait la beauté de la théorie   de Küster.

Cliquez   ici pour voir l’interview de René Jacobs   à propos de la Passion   selon Saint-Matthieu.
 
  --Passion selon   Saint-Matthieu : vendredi   31 août – BOZAR – 20h00

René   Jacobs - conductor
  Akademie für Alte Musik Berling - orchestra
  Rias Kammerchor - choir
  Werner Güra - Evangelist
  Johannes Weisser - Christ
  Sunhae Im - soprano
  Bernarda Fink - mezzo
  Topi Lehtipuu - tenor
  Konstantin Wolff – bass

 

 

 

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Commentaires

  • administrateur théâtres

    RENE JACOBS conductor AKADEMIE FÜR ALTE MUSIK BERLIN orchestra RIAS KAMMERCHOR choir WERNER GÜRA Evangelist JOHANNES WEISSER Christ SUNHAE IM soprano BERNARDA FINK mezzo TOPI LEHTIPUU tenor KONSTANTIN WOLFF bass

    dans la presse:
    "Strongly, surprisingly, splendidly." New York Times sur Akademie für Alte Musik Berlin


    S'il est un compositeur dont l'oeuvre célèbre l'union intime union entre les sens et l'esprit, c'est bien Johann Sebastian Bach, en particulier dans ses Passions. Tout ce touche à notre condition humaine s'y retrouve : d'une part, la souffrance de Jésus, l'effervescence des passions qui l'entourent - doute, cruauté, trahison, douleur, espoir -, la rencontre avec la  mort, de l'autre, la présence immanente d'un au-delà d'amour et de lumière.

    D'une part une narration des faits dotée d'un extraordinaire pouvoir dramatique et théâtral,de l'autre, des échappées dans la prière ou la poésie, hors du temps. Et couronnant le tout, un langage spécifique inscrivant, comme aucun autre, l'émotion directe dans la plus grande complexité d'écriture.

    A cet égard, on peut compter sur René Jacobs : c'est avec les Passions de Bach qu'il s'est construit comme musicien, dès l'enfance. Son passé de linguiste l'a toujours porté à découvrir l'esprit derrière la lettre, son expérience de l'opéra donne à chacun de ses interprétations, à la scène ou au disque, une intensité visionnaire. Lors du KlaraFestival, René Jacobs sera à la tête de ses ensembles de prédilection, entouré de solistes du plus haut niveau, partenaires et amis.

  • administrateur théâtres

    ...En 2012, le festival place l’homme entre plaisirs terrestres et désirs célestes, entre raison et spiritualité. Et depuis toujours, la musique – première des muses – prête sa forme au spirituel, donnant à l’homme une possibilité unique d’accéder à des dimensions qui le dépassent.

    Bien plus que des concerts traditionnels, vous pourrez écouter à Flagey le 2 septembre Shanti! Shanti! un groupe de petits chanteurs bruxellois – issus de tous horizons – qui se produisent lors des fêtes de quartier, concerts et festivals. Shanti! Shanti! apprécie les voix particulières, langues bizarres et couleurs exotiques ! Créée en 2010 par le Festival de Flandre Bruxelles et MET-X, cette chorale vous présentera avec Zappa son répertoire à Flagey, dans la matinée du dimanche 2 septembre. Allez les rejoindre pour chanter avec eux et savourer un délicieux petit-déjeuner avant ! Ou encore le YOUTH 'N CLASSIC un concours innovateur axé sur la promotion et le financement de jeunes musiciens talentueux via les médias sociaux et le principe du financement collectif.

    Et le même soir, à ne pas manquer le si beau « Chant de la Terre » de Mahler ! Le chef d’orchestre Reinbert de Leeuw et le metteur en scène Neil Wallace signent un remake de ce cycle de Mahler inspiré par des poèmes chinois. Avec un subtil mélange de danse, d’image et de chant assuré par deux chanteurs de renom, la soirée promet d’être tout sauf ordinaire.

    Les poèmes qui inspirèrent le cycle Das Lied von der Erde sont de la plume des poètes chinois Li Bai, Quan Qi, Meng Haoran et Wang Wei, ces deux derniers ayant conduit Mahler à la longue méditation de l’Abschied, l’adieu dans le sixième chant.

  • administrateur théâtres

     

    Au terme d’un parcours où il aura voulu saisir la vie sous toutes ses formes, ses plaisirs et ses souffrances, l’homme se déplace doucement dans l’espace et le temps, s’éloigne de son propre destin pour contempler – et éprouver- le cycle de la vie et la danse des astres, éternellement…

    Par sa conclusion autant que par le chemin qui y mène, ce chef d’oeuvre de Mahler s’inscrit dans le droit fil du KlaraFestival 2012. Il sera confié, pour la partie musicale, aux musiciens d’Asko|Schönberg Ensemble, et à deux solistes de premier plan : le ténor belge Yves Saelens et la mezzo allemande Birgit Remmert, placés sous la direction de Reinbert de Leeuw qui signe aussi la transcription de la partie orchestrale pour ensemble de chambre (comme le fit Schönberg en son temps…). Das Lied von der Erde est donné en version semi-scénique.

    Ou encore Kosmos, le 3 septembre. Dans Kosmos, Andreas Grau et Götz Schumacher combinent de sublimes oeuvres pour piano avec un spectacle visuel époustouflant. Par son titre autant que par son contenu, cette oeuvre de jeunesse de Peter Eötvös est au coeur de ce récital visuel.

    Héritiers contemporains de la réflexion des anciens sur l’Harmonie des sphères, les deux pianistes allemands ne craignent pas de sillonner les espaces intersidéraux, le cosmos en quête de quelque révélation des astres. Sur leur route, se retrouvent György Kurtág et Béla Bartók. Pour atteindre le firmament, l’Américain Georges Crumb et l’Allemand Karlheinz Stockhausen procèdent par les voies de la sensation et du pur sonore, en y injectant leur poésie personnelle. Quant au Français Olivier Messiaen, il parvint, dans le pays de la Raison et de la Révolution, à identifier sa musique au mystère de la foi, tout en se profilant comme un des grands maîtres du XXe siècle. Son itinéraire céleste, basé sur des cartes très complexes, est avant tout, et sans doute exclusivement, spirituel.

    Le 6 septembre Michel Tabachnik dirigera le Brussels Philharmonic orchestra et le Vlaams Radio Koor choir dans la Symphony Of Psalms de Stravinsky, notamment, avec la harpiste Anneleen Lenaerts. Chacune des pièces constituant ce concert représente une étape significative dans la carrière de son compositeur, chaque fois articulée à la question du sacré.

    Le ballet Daphnis et Chloé considéré comme le chef d’œuvre symphonique de Ravel ne touche à cette question que par des voies poétiques et sensibles.

    Mais les autres sont plus explicites : par leur subtil travail sur les modes et les sonorités comme par leur titre, les deux danses archaïsantes de Debussy touchent à l’éternelle question de la distinction entre le sacré et le profane, avec, dans ce cas, une frontière délibérément poreuse… Et pour l’homme de foi qu’était Olivier Messiaen, Les Offrandes oubliées constituent une méditation symphonique suscitée par «l’oubli de l’homme devant le sacrifice du Christ ». Stravinski lui-même se présente dans ce concert à travers une œuvre de foi, comme l’atteste l’inscription figurant sur la partition : « Cette symphonie composée à la gloire de Dieu, est dédiée au Boston Symphony Orchestra ».

     

    Plus d’infos http://www.flagey.be/fr/programme/genre/musique/klarafestival et

    www.klarafestival.be

    (extrait de l’article d’Anne-Marie Lefèbvre de Bruxelles News N° 891)

     

     

     

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