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Publications de claudy thiry (4)

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en Art une petite boutade

En art, j’ai l’âge de me faire appeler maître, mais plus celui de me faire appeler maîtresse,
Je ne suis pas un homme mais une femme, ce qui en politique me servirait beaucoup,
Je ne suis ni étranger, ni homosexuelle,
Je ne fais pas partie de l’intelligentsia française,
Je ne suis pas la femme de… ni la fille de … ni de la famille de…
Alors que reste t-il ?

Et bien, l’honneur d’être et de devenir un grand peintre, quand je ne pourrai plus voir ce que je serai devenue. Une chance, non ?

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Maux Surréalistes

Je circonvole dans les maux de mon moi
Labyrinthique et chaotique
Enchaînée dans les fonds gluants
De ma chair putrifiante ; mes cris crachent
Les baves charognardes de mes mots étalés
Et ma mort, cadavre satisfait, se dore
Sur les grèves crevées de mon corps abandonné.
Celle-là m’a eue, je lui donne cette vie
Pourrissante et moisissante accrochée
Au bonheur fluidissant des marées océanes.
Elle a percé mon âme et ma foi pour dévorer
Mes derniers espoirs engloutis dans une paix
Mortifiante et froide. Elle a pris ma main,
Epousailles tardives, et l’a donnée aux crachats
Des lames languissantes des eaux déifiées
Pour en faire un amas de pierres immondées.

Que ce moi des maux dorme à tout jamais
Dans mes mots cachetés et épileptiques !

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Etouffement

La nuit est tombée, lourde, épuisante
Elle frappe aux carreaux pour entrer
Mais je ne l’entends pas.
Le jour va se lever, hideux,
Et je vais devoir traîner ma peine.

Le temps va passer et je vais le laisser faire
Il va marteler aux carreaux
Et briser en rides profondes
Mon visage, mon corps.
Il va cacher la lumière du jour
Pour anéantir mon espoir.

La mort me guette et m’appelle
Cruelle, elle va me laisser un peu
De paix, pour créer encore et encore.
Mais, déjà, elle fait la belle et
Se glisse tendrement dans mon pauvre
Corps meurtri.

Je ne vois déjà plus les êtres
Qui m’entourent, je n’entends plus
Leurs pleurs, leurs douces paroles,
Le vent, la pluie, la lumière tendre
Du petit matin ne me concerne plus.
Le murmure des mots, le bruissement
De la vie ne font que caresser
Mes larmes, un peu chaudes, un peu froides.

Je reste là, à attendre, que mes douleurs
S’épuisent, je reste là, dans le
Fracas de ma souffrance.
Je reste là, hébétée, sans joie, à regarder
S’évader ma vie ; libre ! je suis libre
Et mon cœur va bientôt se heurter
Aux étoiles !

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comment dire.........

Comment dire…
Que l’herbe pour moi n’est pas verte
Mais tendre,
Que le soleil pour moi ne brille pas
Mais brûle,
Que la nuit pour moi n’est pas noire
Mais claire.

Comment dire tout ça ?

Comment dire…
Que la nature pour moi n’est pas sereine
Mais monstrueuse,
Que l’oiseau pour moi ne chante pas
Mais crie,
Que l’été pour moi n’est pas chaud
Mais glacé.

Comment dire tout ça ?

Comment dire…
Que l’être humain pour moi n’est pas vivant
Mais mort,
Que la terre pour moi ne tourne pas
Mais chavire,
Que le ciel pour moi n’est pas bleu
Mais immense.

Comment dire tout ça ?

Comment dire…
Que les mots pour moi ne sont pas beaux
Mais cruels,
Que les paroles pour moi ne sont pas belles
Mais futiles,
Que les romans pour moi ne sont pas vains
Mais réels.

Comment dire tout ça ?

Comment dire…
Que les couleurs pour moi n’existent pas
Mais scintillent,
Que la peinture pour moi ne m’aime pas
Mais me construit,
Que l’art pour moi ne me croit pas
Mais me détruit.

Comment dire tout ça ?

Comment dire…
Que la vie pour moi ne me voit pas
Mais m’anéantit
Que le bonheur pour moi ne me parle pas
Mais m’enchante,
Que la mort pour moi ne me tue pas
Mais m’appelle.

Comment dire tout ça ?

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