Ravie de retrouver un ami tunisien aussi doué que ceux avec lesquels je suis restée en contact depuis nos études à l'université d'Alger en 1945. Je pense que vous avez dû avoir des professeurs de français remarquables qui ont fait de vous des poètes et des humanistes.
Bonjour Simon, celle-ci a retenu mon attention, pour son regard très profond, qui questionne la vie... pour sa douceur et son mystère, sa grande "présence".
Et puis je lis ton poème, ci-dessous, et cela renforce mon idée de départ, pour sa qualité d'expression, sa beauté mélancolique...
Merci pour tes talents de poète et de peintre, qui se complètent si bien!
Superbe évocation du temps qui passe...et nous laisse songeur...
Commentaires
Bonjour
Ravie de retrouver un ami tunisien aussi doué que ceux avec lesquels je suis restée en contact depuis nos études à l'université d'Alger en 1945. Je pense que vous avez dû avoir des professeurs de français remarquables qui ont fait de vous des poètes et des humanistes.
J'ai eu du plaisir à vous lire.
Je vous souhaite une bonne santé.
Suzanne
Bonjour Simon, celle-ci a retenu mon attention, pour son regard très profond, qui questionne la vie... pour sa douceur et son mystère, sa grande "présence".
Et puis je lis ton poème, ci-dessous, et cela renforce mon idée de départ, pour sa qualité d'expression, sa beauté mélancolique...
Merci pour tes talents de poète et de peintre, qui se complètent si bien!
Superbe évocation du temps qui passe...et nous laisse songeur...
Amicalement,
Pascale
chapeau bas por la qualité et du poème et du tableau.
Amitiés.
Quel époustouflant poème !
Par la forme en vers croisés
par le fond surtout bouleversant.
Un grand bravo et merci.
Ce n'est pas courant d'allier le talent musical de la poésie et du pinceau
Wow!!! elle est terrible cette toile, elle est fascinante!
Magnifique" Rêverie", ainsi que le poème qui l'accompagne sur l'âge qui avance inexorablement.
Félicitations.
Amicalement
Adyne
Moi qui n'ai jamais pu me faire à mon visage
Que m'importe traîner dans la clarté des cieux
Les coutures les traits et les taches de l'âge
Mais lire les journaux demande d'autres yeux
Comment courir avec ce cœur qui bat trop vite
Que s'est-il donc passé La vie et je suis vieux
Tout pèse L'ombre augmente aux gestes qu'elle imite
Le monde extérieur se fait plus exigeant
Chaque jour autrement je connais mes limites
Je me sens étranger toujours parmi les gens
J'entends mal je perds intérêt à tant de choses
Le jour n'a plus pour moi ses doux effets changeants
Le printemps qui revient est sans métamorphoses
Il ne m'apporte plus la lourdeur des lilas
Je crois me souvenir lorsque je sens les roses
Je ne tiens plus jamais jamais entre mes bras
La mer qui se ruait et me roulait d'écume
Jusqu'à ce qu'à la fin tous les deux fussions las
Voici déjà beau temps que je n'ai plus coutume
De défier la neige et gravir les sommets
Dans l'éblouissement du soleil et des brumes
Même comme autrefois je ne puis plus jamais
Partir dans les chemins devant moi pour des heures
Sans calculer ce que revenir me permet
Revenir
Ces pas-ci vont vers d'autres demeures
Je ne reprendrai pas les sentiers parcourus
Dieu merci le repos de l'homme c'est qu'il meure
Et le sillon jamais ne revoit la charrue
On se fait lentement à cette paix profonde
Elle avance vers nous comme l'eau d'une crue
Elle monte elle monte en vous elle féconde
Chaque minute. Elle fait à tout ce lointain
Amer et merveilleux comme la fin du monde
Et de la sentir proche et plus frais qu'au matin
Avant l'épanouissement de la lumière
Le parfum de l'étoile en dernier qui s'éteint
Quand ce qui fut malheur ou bonheur ce nomme hier
Pourtant l'étoile brille encore et le cœur bat
Pourtant quand je croyais cette fièvre première
Apaisée à la fin comme un vent qui tomba
Quand je croyais le trouble aboli le vertige
Oublié l'air ancien balbutié trop bas
Que l'écho le répète au loin
Voyons que dis-je
Déjà je perds le fil ténu de ma pensée
Insensible déjà seul et sourd aux prodiges
Quand je croyais le seuil de l'ombre outrepassé
Le frisson d'autrefois revient dans mon absence
Et comme d'une main mon front est caressé
Le jour au plus profond de moi reprend naissance