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Pourquoi ne pas proposer un partenariat entre ces deux belles œuvres qui se complètent à merveille ?
Rien qu'à regarder la peinture ou lire le poème on entend le son enivrant du tam tam et l'on voit l'ondulation des corps.
Au-delà d'un simple folklore.
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Commentaires
Pourquoi ne pas proposer un partenariat entre ces deux belles œuvres qui se complètent à merveille ?
Rien qu'à regarder la peinture ou lire le poème on entend le son enivrant du tam tam et l'on voit l'ondulation des corps.
Au-delà d'un simple folklore.
Des paroles enflammées dansent
Avec le frémissement d’un corps
Né au coin d’une poitrine large
Comme une main parsemée d’étoiles
Chaque soir s’écrit l’indicible
Le long des fissures des blessures
Enfuis dans une ombre
'A la face peuplée de rêves effacés
La transe parle sans arrêt
Un langage habité de désirs
Entassés dans un lambeau de chair
Coloré de cendre et de fumée
Les yeux boivent le reflet des couleurs
Au rythme des souffles perdus
'A jamais dans la voix de la nuit
Frappent le souffle avec un souffle essoufflé
Des gestes muets cherchent leurs paroles
Sur des murailles de mémoires
Découvrent sur le chemin des ancêtres
Les traces d’une sueur au parfum de sable
La transe vide sa bouche de ses feux
Comme une cascade de colères infinies
Avance de sursaut en sursaut
El le corps s’effondre
En petits morceaux.
© Mohamed El jerroudi