Ce roman (le premier d’une trilogie) a été écrit dans la pure tradition Africaine. Celle de l’oralité. Celle de l’image du quotidien. Donc, il est écrit sous forme de récit. Développé comme un conte. L’imaginaire le dispute à la réalité, à la mythologie Africaine. Comme toute tradition de l’oralité, ce récit est rythmé par des chants. Les animaux font partie des personnages principaux. Ils portent des noms et parlent. En effet, dans la tradition Africaine, il fut un temps où les hommes et les animaux se côtoyaient et avaient passé des pactes, encore respectés de nos jours dans certaines cultures. Mamie Wata est une déesse commune à la plupart des pays de l’Afrique occidentale.Shouna, comme beaucoup de héros africains, est né de manière atypique. Il n’est pas vraiment beau. Mais, qu’est-ce que la beauté ? Il a une mission à accomplir en ce bas monde. Ce qu’il ignore. Il règne sur les animaux et devra apprendre tout seul l’étendue de ses pouvoirs. Surtout, la solitude du pouvoir.Cet homme-enfant devra faire face à sa genèse familiale pour faire un choix vital : Devra-t-il servir le mal ou le bien ? Quel est le rôle de chacun ? La réalité pourrait dépasser l’imagination.
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