Un ovale du visage à la pureté florentine typique de la Renaissance italienne, doté de prunelles à l'insondable profondeur...
En prenant son envol pour un autre cheminement, l'Albatros, s'est trompé de destinée et "aveugle", n'a pas su voir en face de quelle créature à la richesse intérieure, être d'exception, il se trouvait !
Commentaires
L’Albatros
Elle ne voyait que lui, au monde, son amouroux.
Pourtant, comme un tigre, il était fou jaloux.
Lorsque ses yeux de colombe au loin rêvaient,
Il s’imaginait bizarrement qu’un autre elle badait.
Oh ! Que de scènes inutiles et de larmes versées ….
De lourds chagrins et de beaux jours gâchés.
A quoi pouvait servir la folle passion partagée
Sans profonde confiance en soi et en l’aimée ?
Il avait l’air d’un fakir, d’un mystique, d’un prince hindou
Et pourtant « ni Dieu ni Maître », le Religieux lui était tabou.
Pour le séduire, au front les belles de Nanterre
Se faisaient un point rouge ... qu’il ne remarquait guère.
Avec ses ailes d’Albatros, il ne touchait pas terre.
Son regard intérieur lointain était celui d’un visionnaire.
Ses grands yeux de braise noirs exhalaient le mystère.
Mais de lui et de ses émotions, jamais il ne pouvait parlait :
Son bel oriental tout entier était muré dans son secret.
Pourtant bien des déclarations drôles et des scènes cocasses
Il lui jouait, le soir, lui, le philosophe de Demain si peu loquace.
Alors Thibar la Romaine avec tous ses personnages croustillants revivaient
Surgissant , hauts en couleur de son enfance libre et enchantée,
Dans ses montagnes où fils de Cheik après son cheval, il courait.
Il n’était pas sa Destinée …
Et par un malentendu, la vie les a séparés.
Elle aurait voulu crier …
Mais s’est faite violence pour ne pas le rappeler.
Souvent, songeant à son idéal si grand et élevé,
Elle craignait qu’il ne survive à l’âpre réalité.
Son Utopie, son rêve pour une fraternelle humanité,
Dans son livre «Trois Lunes », dont elle fut captivée,
heureux Amadeus Walker, il l’a fort bien campée
Et par quelle inspiration, du "Manas" sacré, il a parlé !?
Que sa Vision devienne un jour, même lointain, Vérité !
Adyne, toujours un mot gentil.
Merci de votre sensibilité
Rébecca
Très touchant ce poème et cette belle jeune fille très reconnaissable!!.
Merci Rebecca pour ce beau partage.
Amicalement.
Bonne fin de soirée.
Adyne
Ah la Renaissance italienne !! ... elle m'a marquée.
Si si, il a vu et apprécié mais c'est moi qui devais me libérer pour voguer vers ma recherche intérieure
et faire mes expériences en toute liberté.
Nous partagions un idéal de justice social mais pour moi, il devient évident qu'il se préparait
depuis le coeur de l'homme et non pas de l'extérieur.
Le fossé côté spiritualité a mené où il devait mais nous sommes redevenus amis en toute fidélité.
Il écrit de belles choses et aurait dû faire du cinéma.
Un ovale du visage à la pureté florentine typique de la Renaissance italienne, doté de prunelles à l'insondable profondeur...
En prenant son envol pour un autre cheminement, l'Albatros, s'est trompé de destinée et "aveugle", n'a pas su voir en face de quelle créature à la richesse intérieure, être d'exception, il se trouvait !