Merci pour cet apport, le nu est saisissant, comme vivant, autant qu'une photo par sa présence. C'est si dur de rendre d'incarnat de la peau : couleur laiteuse des seins ressortant sur le reste du corps par choix de lumière ou choix sensuel (?). L'expression du visage est intéressante, mutine et abandon confiant de bien être.
Une admiration supplémentaire, récemment découverte et que je dois à un érudit sévissant sur le "vilain" facebook, Fabrice Valserra ; soit, rendons à "César ce qui appartient à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu !!!
Attention, personnalité d'une sensualité incroyable ;
De père russe et de mère française, l’artiste naît à Moscou où elle étudiera à l’atelier de I. Machkoff. En 1918-1919, elle expose sous le nom de Schlesinger à la fois à l’Union des peintres russes, à l’Exposition de peintures et sculptures d’artistes juifs et, enfin, à la 5e Exposition nationale de peinture « De l’Impressionnisme à l’Abstraction ». En mai 1919, Véra Rockline quitte Moscou pour se réfugier à Tiflis (Georgie) avant de s’établir définitivement à Paris en 1921. Dès l’année suivante elle expose au Salon d’Automne.
À l’époque où l'art contemporain s’éloigne progressivement du Réalisme, sa mélancolie et ses nus délicats sont extrêmement populaires au sein du public français. Les premières toiles de Rockline révèlent l'influence du Cubisme bien que sa coloration reste très subtile, à la manière cézannienne. L’artiste a presque exclusivement peint les nus et quelques portraits dans lesquels elle a incorporé les tendances cubistes à son style unique, fondé sur les coups du pinceau audacieux et les couleurs riches.
Son suicide à l’âge de trente-huit ans, au sommet de sa gloire, lui a attribué un statut d’un personnage tragique de l'émigration russe.
Elle n’a trouvé que très récemment sa place dans l’histoire de l’art. En 2002, ses œuvres ont participé à la grande exposition « Elles de Montparnasse » au Musée du même nom. A travers l’art de Véra Rockline, Tamara de Lempicka, Marie Laurencin, Chana Orloff, Sonia Delaunay et Natalia Gontcharova, cette exposition a démontré que les femmes artistes n’ont pas été que des modèles ou des muses au service d’artistes célèbres. Créatrices de talent, elles ont contribué au mythe des peintres de Montparnasse.
LES LUTTEURS, 1920 (circa) huile sur jute, 66,5 x 50 cm
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Merci pour cet apport, le nu est saisissant, comme vivant, autant qu'une photo par sa présence. C'est si dur de rendre d'incarnat de la peau : couleur laiteuse des seins ressortant sur le reste du corps par choix de lumière ou choix sensuel (?). L'expression du visage est intéressante, mutine et abandon confiant de bien être.
Une admiration supplémentaire, récemment découverte et que je dois à un érudit sévissant sur le "vilain" facebook, Fabrice Valserra ; soit, rendons à "César ce qui appartient à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu !!!
Attention, personnalité d'une sensualité incroyable ;
Voici un résumé biographique trouvé sur : http://www.artveras.com/
Biographie
De père russe et de mère française, l’artiste naît à Moscou où elle étudiera à l’atelier de I. Machkoff. En 1918-1919, elle expose sous le nom de Schlesinger à la fois à l’Union des peintres russes, à l’Exposition de peintures et sculptures d’artistes juifs et, enfin, à la 5e Exposition nationale de peinture « De l’Impressionnisme à l’Abstraction ». En mai 1919, Véra Rockline quitte Moscou pour se réfugier à Tiflis (Georgie) avant de s’établir définitivement à Paris en 1921. Dès l’année suivante elle expose au Salon d’Automne.
À l’époque où l'art contemporain s’éloigne progressivement du Réalisme, sa mélancolie et ses nus délicats sont extrêmement populaires au sein du public français. Les premières toiles de Rockline révèlent l'influence du Cubisme bien que sa coloration reste très subtile, à la manière cézannienne. L’artiste a presque exclusivement peint les nus et quelques portraits dans lesquels elle a incorporé les tendances cubistes à son style unique, fondé sur les coups du pinceau audacieux et les couleurs riches.
Son suicide à l’âge de trente-huit ans, au sommet de sa gloire, lui a attribué un statut d’un personnage tragique de l'émigration russe.
Elle n’a trouvé que très récemment sa place dans l’histoire de l’art. En 2002, ses œuvres ont participé à la grande exposition « Elles de Montparnasse » au Musée du même nom. A travers l’art de Véra Rockline, Tamara de Lempicka, Marie Laurencin, Chana Orloff, Sonia Delaunay et Natalia Gontcharova, cette exposition a démontré que les femmes artistes n’ont pas été que des modèles ou des muses au service d’artistes célèbres. Créatrices de talent, elles ont contribué au mythe des peintres de Montparnasse.
LES LUTTEURS, 1920 (circa)
huile sur jute, 66,5 x 50 cm
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Nu assoupi de Vera Rockline
Une luxuriance de vert et généreuse nature
qui vous sied à ravir !