Publié(e) par Yves Becquet le 16 mars 2013 à 10:44
Une fois par an, à Sète,portées par les marées de septembreles daurades remontent le grand canal,elles pénètrent dans l’étang de Thau où la nourriture est abondante.Profitant de l’aubaine les sétois se retrouvent nombreuxagglutinés sur les rives de la pointe courte,armés d’une canne à pêche et d’un seau en plastique.Chacun est concentré sur son flotteur,et, le regard ténébreux, opère sans dire un mot,l’ambiance est électrique.Seuls quelques jurons échangés entre deux lignesqui s'entremêlent, perturbent ce lourd silence.Pas une minute à perdre, juste le temps d'appâteravant de relancer la ligne.Pour les curieux de passage,c’est le ballet ininterrompu des poissons qui surgissent des flotsprisonniers de l’hameçon, fendant l’air en sifflant, tourbillonnant et frétillant:un “feu d’artifice” de daurades...La pêche miraculeuse !
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Commentaires
Un certain art de vivre bien restitué et un commentaire très apprécié, la légende de Sète, joutes, pêche, poètes.
Très bonne ambiance de la pêche, une après midi sympathique et une poésie pour sublimer cette belle création.
Amitiés
Aden