Petit malentendu. Si Hugo ne fut pas un grand voyageur, il a aimé la Mons qu'il a décrit avec une pointe d'humour ajoutant "si ce n'était grand", et la Belgique en général où chaque église "est un musée". Ses pas l'ont porté "partout où il y a une cathédrale, un hôtel de ville ou un Rubens". S'il fut peut-être trop narcissique pour se laisser à l'émerveillement, il fut néanmoins un européen convaincu, le visionnaire de l'Europe telle que nous la connaissons, unie dans la paix et l'amour des autres. Avec pour trait d'union les arts et les lettres. J'ajoute que je suis d'origine belge. Belgique qui a pour moi une place de choix dans mon coeur.
Mons est la cité du Doudou et de sa procession séculaire. Cette cité fait partie du patrimoine de la Belgique. Cette cité historique est très accueillante et très joviale. J'aime m'y promener depuis toujours et je vous invite à venir piétiner les pavés de Mons. Amicalement Josette
c'est vraiment dommage que ce grand homme n'ai pas aimé Mons comme il se doit. Tous les goûts sont dans la nature et même un illustre écrivain a le droit de n'avoir pas les mêmes goûts que la majorité des montois. Avec tout le respect que j'ai pour cet homme, traiter Mons de grosse cafetière ne peut venir que d'un génie que j'aime beaucoup malgré son laid regard sur ma cité. josette
Vous aimez Hugo. Petite évocation de votre ville : "C'est en effet une ville fort curieuse. Pas un clocher gothique à Mons, car l'église chapitrale de Saint-Waudru n'a qu'un petit clocheton d'ardoise insignifiant ; en revanche la silhouette de la ville est chargée de trois beffrois dans ce goût tourmenté et bizarre qui résulte ici du choc du Nord et du Midi, de la Flandre et de l'Espagne. La plus haute de ces trois tours, bâties sur l'emplacement de l'ancien château, et, je pense, vers la fin du dix-septième siècle, a un toit vraiment étrange. Figure-toi une énorme cafetière flanquée au-dessous du ventre de quatre théières moins grosses. Ce serait laid si ce n'était grand.", lettre de Victor Hugo à sa fille Adèle, août 1837.
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Petit malentendu. Si Hugo ne fut pas un grand voyageur, il a aimé la Mons qu'il a décrit avec une pointe d'humour ajoutant "si ce n'était grand", et la Belgique en général où chaque église "est un musée". Ses pas l'ont porté "partout où il y a une cathédrale, un hôtel de ville ou un Rubens". S'il fut peut-être trop narcissique pour se laisser à l'émerveillement, il fut néanmoins un européen convaincu, le visionnaire de l'Europe telle que nous la connaissons, unie dans la paix et l'amour des autres. Avec pour trait d'union les arts et les lettres. J'ajoute que je suis d'origine belge. Belgique qui a pour moi une place de choix dans mon coeur.
Amitiés.
Mons est la cité du Doudou et de sa procession séculaire. Cette cité fait partie du patrimoine de la Belgique. Cette cité historique est très accueillante et très joviale. J'aime m'y promener depuis toujours et je vous invite à venir piétiner les pavés de Mons. Amicalement Josette
c'est vraiment dommage que ce grand homme n'ai pas aimé Mons comme il se doit. Tous les goûts sont dans la nature et même un illustre écrivain a le droit de n'avoir pas les mêmes goûts que la majorité des montois. Avec tout le respect que j'ai pour cet homme, traiter Mons de grosse cafetière ne peut venir que d'un génie que j'aime beaucoup malgré son laid regard sur ma cité. josette
Bonjour Josette,
Vous aimez Hugo. Petite évocation de votre ville : "C'est en effet une ville fort curieuse. Pas un clocher gothique à Mons, car l'église chapitrale de Saint-Waudru n'a qu'un petit clocheton d'ardoise insignifiant ; en revanche la silhouette de la ville est chargée de trois beffrois dans ce goût tourmenté et bizarre qui résulte ici du choc du Nord et du Midi, de la Flandre et de l'Espagne. La plus haute de ces trois tours, bâties sur l'emplacement de l'ancien château, et, je pense, vers la fin du dix-septième siècle, a un toit vraiment étrange. Figure-toi une énorme cafetière flanquée au-dessous du ventre de quatre théières moins grosses. Ce serait laid si ce n'était grand.", lettre de Victor Hugo à sa fille Adèle, août 1837.
Amitiés.