Bien que je n'ai pu dénicher le fruit de notre amie gallinacée, revêtu du manteau en question, je ne puis résister à déposer dans son nid, ceci :
Miniature due au "Poète rustique" d'Orthez :
" Ce qu'il y a de plus touchant au monde est un œuf de poule dur dont on a coloré la coquille "pour faire beau". Il est certain que celui-ci, rendu violet par je ne sais quel procédé, a le charme de la fleur, qui se gonfle pour éclore, du magnolia pascal."
Commentaires
Pâques, tu peux venir
Pâques, tu peux venir.
J'ai des oeufs à offrir
Car la poulette noire
A pondu dans l'armoire.
Pâques, ne tarde pas.
J'ai des oeufs pour papa
Car la poulette blanche
A pondu sous les branches.
Pâques viens, il est temps.
J'ai des oeufs pour maman
Car la poulette caille
A pondu dans la paille.
Pâques, viens, n'aie pas peur.
J'ai des oeufs pour ma soeur
Car la poulette rousse
a pondu dans la mousse.
Pâques, j'ai fait mon choix.
J'ai ai aussi pour moi,
Car la poulette naine
A pondu sous le chêne.
Pâques, n'oublie aucun.
J'ai des oeufs pour chacun
Car toutes mes poulettes
Ont pondu en cachette.
Ah quand les grands poètes redeviennent simplement des enfants
Il n'y a rien de plus beau et plus touchant !
C'est vous, chère amie, de vos trésors si généreuse
tirés de votre littéraire caverne d’Ali baba, heureuse
qui les miens m'avez donné envie de partager ...
voués à de futurs livres et peut être dessinés par Rosyline,
vous qui aviez avec votre incroyable intuition
enlacées les initiales de nos deux noms
m'avez ce matin donné l'idée de cette collaboration !
Et depuis ces heures matinales, je veux vous dédiez
les si belles paroles du poète Jean-Jacques Chessez.
Bien que je n'ai pu dénicher le fruit de notre amie gallinacée, revêtu du manteau en question, je ne puis résister à déposer dans son nid, ceci :
Miniature due au "Poète rustique" d'Orthez :
" Ce qu'il y a de plus touchant au monde est un œuf de poule dur dont on a coloré la coquille "pour faire beau". Il est certain que celui-ci, rendu violet par je ne sais quel procédé, a le charme de la fleur, qui se gonfle pour éclore, du magnolia pascal."
Francis Jammes, 18 avril (1938) :
(Les Airs du Mois)