Madeleine ou la traversée de la nuit :
Le tableau a comme point de départ une étude sur les rapports entre notre conscience et notre propre personnalité.
Qui entraîne l’autre et vers quoi ?
La conscience est représentée en « Fou du roi », personnage intouchable qui peut tout se permettre, même de narguer le pouvoir.
Est-ce lui qui entraine notre personnalité, représentée par le modèle, beau et richement paré comme nous nous voudrions être au fond de notre Moi, ou est-ce nous qui sortons notre conscience de la nuit ?
Ou… notre conscience nous aiderait-elle à traverser une nuit pour atteindre une autre journée plus intéressante ?
Est-ce vraiment une nuit ? Si on observe bien la main gauche de la conscience, elle semble entraîner la nuit qui ne serait en réalité qu’un simple drapé. Pour se débarrasser de nos peurs, ne suffirait-il pas uniquement d’un simple geste ?
Toutes les questions précitées font partie du « cahier des charges » de départ, voulu par l’artiste.
A son habitude le thème fut étudié à la manière d’un blocus : bibliothèques, conférences, invitations diverses etc. ceci durant des semaines entières. Une fois le sujet bien «intégré » un croquis instinctif, où tout l’acquis de l’artiste y figure, est réalisé en une nuit.
Après avoir fidèlement dupliqué le croquis sur la toile, la peinture prend possession de l’artiste, c’est la seconde intervention de l’instinct. La technique de Carole Dekeijser permet à celui-ci de s’exprimer sans aucune barrière technique.
Le costume et la coiffe du modèle sont inspirés des tenues royales des tributs mongoles, un clin d’œil cependant : la dentelle très occidentale est peinte à partir d’un chaos originel, comme la totalité du tableau.
Elle voulait peindre à l’image de l’Univers : un chaos d’où sort un ordre qui retournera au chaos pour redevenir un autre ordre…
Pour elle, le chaos ferait donc partie de l’ordre.
Les autres détails du tableau n’ont pas à être divulgués, au spectateur de les interpréter selon son vécu à partir des données précédentes…
Commentaires
Le tableau a comme point de départ une étude sur les rapports entre notre conscience et notre propre personnalité.
Qui entraîne l’autre et vers quoi ?
La conscience est représentée en « Fou du roi », personnage intouchable qui peut tout se permettre, même de narguer le pouvoir.
Est-ce lui qui entraine notre personnalité, représentée par le modèle, beau et richement paré comme nous nous voudrions être au fond de notre Moi, ou est-ce nous qui sortons notre conscience de la nuit ?
Ou… notre conscience nous aiderait-elle à traverser une nuit pour atteindre une autre journée plus intéressante ?
Est-ce vraiment une nuit ? Si on observe bien la main gauche de la conscience, elle semble entraîner la nuit qui ne serait en réalité qu’un simple drapé. Pour se débarrasser de nos peurs, ne suffirait-il pas uniquement d’un simple geste ?
Toutes les questions précitées font partie du « cahier des charges » de départ, voulu par l’artiste.
A son habitude le thème fut étudié à la manière d’un blocus : bibliothèques, conférences, invitations diverses etc. ceci durant des semaines entières. Une fois le sujet bien «intégré » un croquis instinctif, où tout l’acquis de l’artiste y figure, est réalisé en une nuit.
Après avoir fidèlement dupliqué le croquis sur la toile, la peinture prend possession de l’artiste, c’est la seconde intervention de l’instinct. La technique de Carole Dekeijser permet à celui-ci de s’exprimer sans aucune barrière technique.
Le costume et la coiffe du modèle sont inspirés des tenues royales des tributs mongoles, un clin d’œil cependant : la dentelle très occidentale est peinte à partir d’un chaos originel, comme la totalité du tableau.
Elle voulait peindre à l’image de l’Univers : un chaos d’où sort un ordre qui retournera au chaos pour redevenir un autre ordre…
Pour elle, le chaos ferait donc partie de l’ordre.
Les autres détails du tableau n’ont pas à être divulgués, au spectateur de les interpréter selon son vécu à partir des données précédentes…