Loin de la villeDu plateau verdoyant j’aperçois la villeQui murmure doucement en ce début de printempsRumeur qui s’étend aux pas lents des chenillesSur des sons étouffés déchirés d’aboiementsCalme en ce plateau, écrin de brise légèreQuelques perles d’eau suivent les lignes blanchesDes feuilles en écuelles, douce lumièreSur les pierres qui arrondissent mes hanchesGraines, fleurs blanches, sable blond, herbes follesLoin des particules métalliques et résidusDe la ville d’en bas, je savoure tout un bolDe jolis fruits rouges : des groseilles et des mûresUne vaste forêt de tubes emmêlésSe faufilent entre pierres et bouquets fleuris.Sur un tapis odorant de feuilles séchéesNue, je m’enivre à t’attendre et je souris.Août 2012 le pastel « loin de la ville »
Lire la suite...
Les mots et l'illustration se répondent joliment, imagination et ondoiement. On se laisserai bien bercer auprès de ce nid de mousse rousse. Bravo pour votre première contribution !
Commentaires
Composition onirique tout en douceur, très agréable. Jacqueline
bel ensemble artistique, bravo