Mon neveu Alexandre ( qui attend ses 18 ans pour nous rejoindre ici) m'a confirmé ce que tu écris avec un autre passage : "« Un sang rouge et vivant, dont la toile s'abreuve »
Plutôt qu'à la Titanide Phoebé, Baudelaire là fait allusion au surnom d'Artémis, la déesse lunaire. Lune dont les Grecs distinguaient trois phases, Artémis, "la Grande source", la lune croissante et décroissante, Séléné, "la pure", la pleine lune, Hécate avec sa torche, la nouvelle lune. Et je crois que cela va bien à ces flamboyantes "Fleurs du mal".
Commentaires
Merci Michel pour cette belle précision.
Mon neveu Alexandre ( qui attend ses 18 ans pour nous rejoindre ici) m'a confirmé ce que tu écris avec un autre passage : "« Un sang rouge et vivant, dont la toile s'abreuve »
Avec un s à couleurs combien plurielles !
La gerbe épanouie
En mille fleurs,
Où Phoebé réjouie
Met ses couleur
Tombe comme une pluie
De larges pleurs.
Baudelaire.
Plutôt qu'à la Titanide Phoebé, Baudelaire là fait allusion au surnom d'Artémis, la déesse lunaire. Lune dont les Grecs distinguaient trois phases, Artémis, "la Grande source", la lune croissante et décroissante, Séléné, "la pure", la pleine lune, Hécate avec sa torche, la nouvelle lune. Et je crois que cela va bien à ces flamboyantes "Fleurs du mal".
C'est un feu d'artifice!! Vraiment très beau!
Bravo Liliane.
Bonne soirée.
Bises
Adyne
Merci Marie-Josèphe !
très beau aussi !