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Le marchand de caroube

Acrylique sur toilePoème illustré. Le poème m'a été inspiré par un fait réel. Et illustré ensuite pour en faire un tableau
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Commentaires

  • Je suis bien désolée de ces graves mésaventures et que cela ai de la sorte entamé ta santé.

    La jungle s'avance dans nos cités, la violence gratuite, j'en ai bien aussi entendu parlé

    par mes proches pas seulement à Paris mais aussi en Suisse et j'en suis restée choquée.

    J'espère que ce mal était pour un mieux concernant ton nouveau logis

    et que tes créations créer un rempart de lumière puissant contres ombres dans ta vie.

    Penses quand même au bonheur pour toi et nous d'un recueil de tes expressives poésies !

    Bien à toi

    Rébecca

  • Merci Rébecca,

    Tu es la seule à avoir commenté ce tableau et j'ai souvent été surprise de n'avoir eu aucune réaction le concernant.

    J'aime beaucoup la façon dont tu le perçois. L'écriture est celle du poème, les illustrations, les reflets de choses à jamais disparues : les enfants autour de l'échoppe, la pluie étoilée, les bonbons qui font une chaîne, sa jeunesse en Afrique, la guerre et ses misères et puis, ces ombres que nous devenons dans l'au-delà où nous nous retrouverons tous un jour.

    De loin, les illustrations et le poème se fondent dans l'ensemble : c'est ce que je m'évertuais à obtenir : pas de scissions entre eux : faire de l'écriture et de la peinture  un TOUT. Mais j'ai tout laissé tomber. Fatiguée. Un seul professeur a compris ma démarche, m'a aidée par ses conseils : je lui dois une reconnaissance infinie. J'ai dû quitter cette Ecole des 'Arts pour des raisons de santé et de sécurité car j'ai été victime d'une agression avec violence dans ce quartier hélas. Dont, évidemment, je garde des séquelles. C'était en mars 2003, le 10 exactement : je m'en souviens très bien, c'était le jour de l'anniversaire de ma fille !!

    Ce n'était qu'un prélude à ce que nous connaissons maintenant : à l'époque, l'on prenait peu en considération les victimes de ce genre de faits. Au contraire, vous étiez encore culpabilisés : "Il ne fallait pas sortir après 21H." Plus d'autres remarques du même acabit. Et pourtant ! En fréquentant l'aide aux victimes" mes regards se sont descillés, j'ai pu relativiser aussi car, finalement, je ne m'en étais pas trop mal sortie : les policiers ont même dit que "j'avais eu une bonne réaction".  C'est peut-être vrai, mais après avoir résisté trois années, j'ai fini par quitter le quartier n'en pouvant plus car, dans l'immeuble que j'occupais, d'autres faits se sont produits et un véritable harcèlement moral s'est mis en place. Pas une once de compréhension, RIEN. Au contraire.

    L'être humain possède en lui une grande part d'ombre et lorsque celle-ci étouffe la lumière qui brille tout au fond de son âme, tous les dérèglements sont possibles.

    C'est pourquoi les porteurs de lumière sont de précieux indicateurs. Et il y en a, fort heureusement.

    Avec l'espoir qu'ils finiront par triompher.

    Bonne soirée. Amitiés.Rolande

     

     

     

  • Rolande,

    ton portrait rend bien l'aura que ton poème décrit

    La bonté et douceur,

    la dignité et toute une noblesse de cœur,

    l'ouverture et la joie mêlée d'une tristesse profonde

    mais surtout l'aura de rêve en ses yeux et tout autour de lui

    rendue par les écritures secrètes, les images et ombres mystérieuses

    de dessins en bas et tout autour de lui.

    Connaissant ton émouvant récit,

    c'est sur que j'apprécie !

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