De drôles de fées (vertes) se penchent sur son verre d'eau que l'absinthe trouble, ou vice et verseau. Degas, Lautrec, tant d'autres, l'attendent. Lui rumine ses derniers vers :
Et quand la Mort douce et bénie Me criera : « Poète ! à nous deux !, » Le râle de mon agonie Ne sera qu'un rire hideux !
Commentaires
merci Michel; bien bu euh... vu!
De drôles de fées (vertes) se penchent sur son verre d'eau que l'absinthe trouble, ou vice et verseau. Degas, Lautrec, tant d'autres, l'attendent. Lui rumine ses derniers vers :
Et quand la Mort douce et bénie
Me criera : « Poète ! à nous deux !, »
Le râle de mon agonie
Ne sera qu'un rire hideux !
Maurice Rollinat
Les Névroses, 1883.
LE DERNIER CLIENT
C'est le dernier client
Les chaises sur les tables
Ont l'air épouvantable
D'un troupeau d'ossements
C'est le dernier client
Du passé les fantasmes
Nés de tant de mouroirs
Traversent les miroirs
Avec des airs de phasmes
C'est le dernier client
Sa vie est en retard
Quand donc le vire-t-on?
Minable vieux croûton
Il est temps il est tard
C'est le dernier client