Nice, Bruxelles, Paris, Oslo... Puissent les peuples se rassembler contre tous les extrémismes sous la bannière des l'art et de la culture.
Ici à Oslo, le 21 juillet 2011, les Norvégiens commençaient à se réunir pour défiler, lors de la "Marche des roses", sous la statue de l'historien Peter Andreas Munch. Et ils firent silence.
O ma belle Nice Reine des fleurs Tes vieilles toitures Je les chanterai toujours. Je chanterai les montagnes Ton si riche décor Tes vertes campagnes Ton grand soleil d'or.
Toujours je chanterai Sous tes tonnelles Ta mer d'azur Ton ciel pur Et toujours je crierai Dans ma ritournelle Vive, vive Nice la Belle.
Je chante la capeline La rose et le lilas Le Port et la Marine Paillon, Mascoïnat ! Je chante la mansarde Où naissent les chansons Le fuseau, la quenouille Ma belle Nanon.
Je chante nos gloires L'antique et belle lampe romaine Les victoires du donjon L'odeur de ton printemps ! Je chante le vieux Sincaire Ton blanc drapeau Puis le berceau de ma mère Du monde le plus beau.
Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. Bien des Français aiment cette rengaine de la France éternelle et qui se relève toujours de ses malheurs, ils aiment qu’on leur dise qu’ils forment un peuple intelligent, brillant, et qui a des valeurs hautement humanistes. Mais la réalité, c’est que ce que ce peuple, historiquement parlant, ne peut pas se targuer d’avoir été toujours et unanimement pour la paix et le respect de la vie, de la liberté de chacun, pour l’égalité des citoyens, que la justice soit rendue à toutes les victimes de guerre. La réalité, c’est que ce peuple n’a toujours pas de pouvoir sur son présent, sur son avenir, et que des millions de Français ont affaire à quantités d’agressions qui pourrissent leur vie quotidienne et sont dépourvus de moyens pour y faire face et empêcher que tout s’aggrave comme c’est le cas depuis quelques décennies. La réalité, c’est que le peuple de France n’est pas une entité dont on puisse dire sans vergogne que tous les comportements, toutes les intentions, toutes les opinions sont formidables, acceptables, relèvent une richesse culturelle comme le prétendent bien des idéalistes de la tolérance dont personne n’est capable et d’un vivre ensemble qui n’existe dans aucune cité. En tout cas, si quelques centaines d’individus peuvent si facilement réduire la vie, les activités, les libertés de tout un pays, c’est que ce pays est objectivement grandement vulnérable, et conséquemment il ferait bien de tout revoir de sa façon de fonctionner trop souvent déconnectée des réalités et sans efficacité quant à résoudre ses problèmes.
Une des suites politiques: L'Islam est-il l'affaire de l'Etat ?
Jour après jour, le projet de Fondation pour l'islam de France désiré par le gouvernement prend forme: après la nomination de Jean-Pierre Chevénement pour le diriger, les noms des membres de son conseil d'administration ont été rendus publics.
Un mur ouvert pour libérer la parole. Notre force, notre liberté.
Nous n'oublierons ni nos morts ni nos valeurs.
Journalistes, caricaturistes, morts d'avoir parlé, d'avoir ri ; jeunes, morts d'avoir dansé, d'avoir écouté leur musique ; enfants, femmes et hommes, morts d'avoir bu un café en terrasse, d'avoir vu les fusées de la liberté, d'avoir aimé.
On ferme !
On verrouille l'espoir
On cloître les idées
On ferme !
Mais la jeunesse à terre
se relève pour forcer les grandes portes ouvertes
On ouvre !
On ouvre sur la vie
la solidarité
et sur la liberté de la lucidité.
Prévert me pardonnera d'avoir, avec son poème, pris quelques libertés.
Superbe poème Jacqueline, qui traduit avec justesse toutes les émotions profondes qui nous traversent à la suite de ce massacre monstrueux d'innocents, sur cette tellement belle Promenade des Anglais que je connais et adore. Rien ne sera plus jamais pareil, l'insouciance s'est envolée....Bravo pour votre écrit.
Commentaires
Un an déjà...je me souviens... comment oublier?
Nice. Je me souviens.
Je suis Berlin, je suis Nice, je suis profondément Européen.
Face à la folie, face à la furie et à la haine, nous avons plus que jamais besoin d'une Europe unie.
Tout mon amour va aux berlinois, à nos frères allemands, en cette veille de Noël d'une infinie tristesse.
Nice, Bruxelles, Paris, Oslo... Puissent les peuples se rassembler contre tous les extrémismes sous la bannière des l'art et de la culture.
Ici à Oslo, le 21 juillet 2011, les Norvégiens commençaient à se réunir pour défiler, lors de la "Marche des roses", sous la statue de l'historien Peter Andreas Munch. Et ils firent silence.
nissa la bella
Paroles: (1912)
Vive, vive, Nice la Belle
O ma belle Nice
Reine des fleurs
Tes vieilles toitures
Je les chanterai toujours.
Je chanterai les montagnes
Ton si riche décor
Tes vertes campagnes
Ton grand soleil d'or.
Toujours je chanterai
Sous tes tonnelles
Ta mer d'azur
Ton ciel pur
Et toujours je crierai
Dans ma ritournelle
Vive, vive Nice la Belle.
Je chante la capeline
La rose et le lilas
Le Port et la Marine
Paillon, Mascoïnat !
Je chante la mansarde
Où naissent les chansons
Le fuseau, la quenouille
Ma belle Nanon.
Je chante nos gloires
L'antique et belle lampe romaine
Les victoires du donjon
L'odeur de ton printemps !
Je chante le vieux Sincaire
Ton blanc drapeau
Puis le berceau de ma mère
Du monde le plus beau.
Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. Bien des Français aiment cette rengaine de la France éternelle et qui se relève toujours de ses malheurs, ils aiment qu’on leur dise qu’ils forment un peuple intelligent, brillant, et qui a des valeurs hautement humanistes. Mais la réalité, c’est que ce que ce peuple, historiquement parlant, ne peut pas se targuer d’avoir été toujours et unanimement pour la paix et le respect de la vie, de la liberté de chacun, pour l’égalité des citoyens, que la justice soit rendue à toutes les victimes de guerre. La réalité, c’est que ce peuple n’a toujours pas de pouvoir sur son présent, sur son avenir, et que des millions de Français ont affaire à quantités d’agressions qui pourrissent leur vie quotidienne et sont dépourvus de moyens pour y faire face et empêcher que tout s’aggrave comme c’est le cas depuis quelques décennies. La réalité, c’est que le peuple de France n’est pas une entité dont on puisse dire sans vergogne que tous les comportements, toutes les intentions, toutes les opinions sont formidables, acceptables, relèvent une richesse culturelle comme le prétendent bien des idéalistes de la tolérance dont personne n’est capable et d’un vivre ensemble qui n’existe dans aucune cité. En tout cas, si quelques centaines d’individus peuvent si facilement réduire la vie, les activités, les libertés de tout un pays, c’est que ce pays est objectivement grandement vulnérable, et conséquemment il ferait bien de tout revoir de sa façon de fonctionner trop souvent déconnectée des réalités et sans efficacité quant à résoudre ses problèmes.
Une des suites politiques: L'Islam est-il l'affaire de l'Etat ?
Jour après jour, le projet de Fondation pour l'islam de France désiré par le gouvernement prend forme: après la nomination de Jean-Pierre Chevénement pour le diriger, les noms des membres de son conseil d'administration ont été rendus publics.
Documents France Culture (2 septembre 2016)
Première partie:
Deuxième partie:
Un mur ouvert pour libérer la parole. Notre force, notre liberté.
Nous n'oublierons ni nos morts ni nos valeurs.
Journalistes, caricaturistes, morts d'avoir parlé, d'avoir ri ; jeunes, morts d'avoir dansé, d'avoir écouté leur musique ; enfants, femmes et hommes, morts d'avoir bu un café en terrasse, d'avoir vu les fusées de la liberté, d'avoir aimé.
On ferme !
On verrouille l'espoir
On cloître les idées
On ferme !
Mais la jeunesse à terre
se relève pour forcer les grandes portes ouvertes
On ouvre !
On ouvre sur la vie
la solidarité
et sur la liberté de la lucidité.
Prévert me pardonnera d'avoir, avec son poème, pris quelques libertés.
Superbe poème Jacqueline, qui traduit avec justesse toutes les émotions profondes qui nous traversent à la suite de ce massacre monstrueux d'innocents, sur cette tellement belle Promenade des Anglais que je connais et adore. Rien ne sera plus jamais pareil, l'insouciance s'est envolée....Bravo pour votre écrit.
Bel été est sali
Le mal est déchainé
L'innommable à surgi
Corps et cœur sont brisés...
La mer est toujours belle
Elle scintille au soleil
Après les étincelles
Combien dur le réveil!
Sur le bitume chaud
Quelques traces de sang
Dans les regards cette eau
Qui coule infiniment...
Il n'est pas de pardon
Pour cette haine extrême
Que dégoût en frissons
Du profond de nos gènes!
Nous ne pouvons laisser
Monter le désespoir
Car ils auraient gagné
Nous plongeant dans le noir...
Alors avec courage
Il va falloir lutter
Et faire de notre rage
Un outil pour gagner!
J.G.