Publié(e) par Gaetan Faucer le 21 septembre 2018 à 1:29
Un salon épuré, une cuisine superbement équipée et un cellier arborant un jéroboam à son sommet !Le père trône dans son sofa, un verre de vin à la main ; pendant que la belle Maya, sa fille, prépare un somptueux repas ; pendant qu’un jeune homme se trouve à leur table.Le tout dans un décor calme et serein, sous un clair de lune qui ne demande qu’à briller.Le calme avant la tempête, l’entrée avant le plat principal...
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LE VIN, C'EST DIVIN par Gaëtan Faucer (Collection Opuscule - Editions Lamiroy, 2018) "Le vin, c'est divin" est un huis-clos qui, dès l'entame, nous plonge dans un univers glauque cher à l'auteur. Des pas descendent un escalier menant à une cave. Ce sont ceux du père de la jeune et jolie Maya. Il vient dénouer la corde qui retient entravé dans cet endroit sombre et humide un jeune homme qu'il a séquestré. Libéré de ses liens, ledit jeune homme, tout ankylosé, se voit aider par son "geôlier" pour gravir les 39 marches séparant la pièce du bas de celle du 1er étage. 39 marches... tiens, tiens... ce nombre n'est pas anodin... il fait référence au film d'Alfred Hitchcok, "Les 39 marches" (1935) ! La filiation est claire. De Sir Alfred, Gaëtan Faucer a hérité du goût prononcé pour le suspense dont il saupoudre ses récits avec une maestria qui aurait rendu jaloux le "maître" lui-même. Avec "Le vin, c'est divin", Gaëtan nous fait saliver à deux niveaux... d'abord par la préparation de ce somptueux repas préparé par la jeune et jolie Maya. Un repas qui sera accompagné d'un vin du meilleur cru extrait du riche cellier du père de la belle. Ensuite par cette sensation terrible mais ô combien jouissive pour les amateurs du genre qui pressentent que quelque chose d'effroyable va se produire en assistant au gavage forcé du jeune homme... appelé à "devenir" le mets principal, on s'en doute... et puis, on doute, non ce serait trop facile, Gaëtan nous met sur une fausse piste et... bingo ! Dans un twist final déroutant, l'auteur démontre une fois de plus sa redoutable efficacité dans l'art de surprendre ses lecteurs. Si divin qu'il soit, le vin est à consommer avec modération. A l'inverse, cette nouvelle de Gaëtan Faucer est à consommer jusqu'à plus soif !
Commentaires
Compte-rendu d'Alain Magerotte :
LE VIN, C'EST DIVIN par Gaëtan Faucer (Collection Opuscule - Editions Lamiroy, 2018)
"Le vin, c'est divin" est un huis-clos qui, dès l'entame, nous plonge dans un univers glauque cher à l'auteur.
Des pas descendent un escalier menant à une cave. Ce sont ceux du père de la jeune et jolie Maya. Il vient dénouer la corde qui retient entravé dans cet endroit sombre et humide un jeune homme qu'il a séquestré.
Libéré de ses liens, ledit jeune homme, tout ankylosé, se voit aider par son "geôlier" pour gravir les 39 marches séparant la pièce du bas de celle du 1er étage. 39 marches... tiens, tiens... ce nombre n'est pas anodin... il fait référence au film d'Alfred Hitchcok, "Les 39 marches" (1935) !
La filiation est claire. De Sir Alfred, Gaëtan Faucer a hérité du goût prononcé pour le suspense dont il saupoudre ses récits avec une maestria qui aurait rendu jaloux le "maître" lui-même.
Avec "Le vin, c'est divin", Gaëtan nous fait saliver à deux niveaux... d'abord par la préparation de ce somptueux repas préparé par la jeune et jolie Maya. Un repas qui sera accompagné d'un vin du meilleur cru extrait du riche cellier du père de la belle.
Ensuite par cette sensation terrible mais ô combien jouissive pour les amateurs du genre qui pressentent que quelque chose d'effroyable va se produire en assistant au gavage forcé du jeune homme... appelé à "devenir" le mets principal, on s'en doute... et puis, on doute, non ce serait trop facile, Gaëtan nous met sur une fausse piste et... bingo ! Dans un twist final déroutant, l'auteur démontre une fois de plus sa redoutable efficacité dans l'art de surprendre ses lecteurs.
Si divin qu'il soit, le vin est à consommer avec modération. A l'inverse, cette nouvelle de Gaëtan Faucer est à consommer jusqu'à plus soif !
Alain Magerotte