Cette photographie participe à l'exposition : "La Belgique en guerre 14-18" au centre culturel de Berchem Ste-Agathe (1082 Bruxelles) dans la vieille église, place de l'Eglise à Berchem-Ste-Agathe, jusqu'au 11 novembre 2014. Ouvert tous les jours en semaine de 10 à 18h., de 13 à 18h. le week-end et durant le congé de Toussaint. A ne pas manquer, c'est passionnant !
A l’occasion des commémorations du centenaire de la guerre de 1914-1918 j’ai repris un ancien projet jamais réalisé, d’une série de photographies autour des monuments aux morts disséminés partout dans notre pays.
L’idée était de faire une série de photographies de ces monuments, des noms, des sites, des gros plans de statues. A choisir de préférence dans les villages, les petites villes, les cimetières, pour illustrer le souvenir de toute cette belle jeunesse disparue. Parce que je crois que tous ces « petits » monuments dans leur discrétion et leur modestie expriment mieux que les grandioses et magnifiques réalisations monumentales, la souffrance de ceux qui sont restés, habités par le souvenir de leurs disparus. Mais ne soyons pas injustes, j’ai découvert souvent de purs chefs-d’œuvre qui parlaient très bien, eux aussi, de souvenir et de mémoire.
Ce que je vois derrière ces pierres, ces photos, ce sont les gens, les anonymes, ceux que l’on ne voit pas et qui n’en pensent pas moins. Les grands monuments magnifiques et célèbres sortis des mains de grands artistes représentent surtout la gloire des armées et la victoire par les armes. Plus modestes, ceux que l’on découvre au coeur d’un village ou d’une petite ville de province parlent simplement des gens, des familles qui n’ont pas revu ceux des leurs qui ne sont pas rentrés à la maison. Il y a derrière ces témoignages la simple et réelle souffrance des mères, des amantes, des sœurs, des frères, des amis, de tous ces jeunes hommes partis parce qu’il le fallait.
Mais les poètes ces maîtres de la parole, sont mieux placés que moi pour évoquer cette tragédie que fut la Grande Guerre de 1914-1918. Je leur ai emprunté quelques mots…
Quel boulot, cela a du te prendre des heures de patience pour réaliser cette fresque - in mémorial ...
Sans doute iras- tu à Liège - ? J'espère que tu te portes bien et encore félicitation pour cet investissement créatif et interpellant. Avec tous ces monuments, ces plaques, qu'en l'humain cessera t'il de faire la guerre?
Il s'appelait Amédée, Addi ou Conrad, je ne sais plus très bien, noir ou blanc, non je ne me souviens pas... mais du bourbier où il sont ils sont tous mélangés ils firent que la terre puisse à nouveau germer.
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Cette photographie participe à l'exposition : "La Belgique en guerre 14-18" au centre culturel de Berchem Ste-Agathe (1082 Bruxelles) dans la vieille église, place de l'Eglise à Berchem-Ste-Agathe, jusqu'au 11 novembre 2014. Ouvert tous les jours en semaine de 10 à 18h., de 13 à 18h. le week-end et durant le congé de Toussaint. A ne pas manquer, c'est passionnant !
En Mémoire de la Grande Guerre
A l’occasion des commémorations du centenaire de la guerre de 1914-1918 j’ai repris un ancien projet jamais réalisé, d’une série de photographies autour des monuments aux morts disséminés partout dans notre pays.
L’idée était de faire une série de photographies de ces monuments, des noms, des sites, des gros plans de statues. A choisir de préférence dans les villages, les petites villes, les cimetières, pour illustrer le souvenir de toute cette belle jeunesse disparue. Parce que je crois que tous ces « petits » monuments dans leur discrétion et leur modestie expriment mieux que les grandioses et magnifiques réalisations monumentales, la souffrance de ceux qui sont restés, habités par le souvenir de leurs disparus. Mais ne soyons pas injustes, j’ai découvert souvent de purs chefs-d’œuvre qui parlaient très bien, eux aussi, de souvenir et de mémoire.
Ce que je vois derrière ces pierres, ces photos, ce sont les gens, les anonymes, ceux que l’on ne voit pas et qui n’en pensent pas moins. Les grands monuments magnifiques et célèbres sortis des mains de grands artistes représentent surtout la gloire des armées et la victoire par les armes. Plus modestes, ceux que l’on découvre au coeur d’un village ou d’une petite ville de province parlent simplement des gens, des familles qui n’ont pas revu ceux des leurs qui ne sont pas rentrés à la maison. Il y a derrière ces témoignages la simple et réelle souffrance des mères, des amantes, des sœurs, des frères, des amis, de tous ces jeunes hommes partis parce qu’il le fallait.
Mais les poètes ces maîtres de la parole, sont mieux placés que moi pour évoquer cette tragédie que fut la Grande Guerre de 1914-1918. Je leur ai emprunté quelques mots…
Nicole Housiaux
Jacques Douai : La partie d’échecs - http://www.paroles-musique.com/
Francis Carco :A l’enseigne du temps perduparoles-Jacques_Douai-La_Partie_Dechecs-lyrics,p93983
in « Poètes et Chansons Francis Carco, musique Marc Robine
voir aussi : http://www.musicme.com/#/Marc-Robine/albums/Poetique-Attitude-37003...
Bonjour Nicole,
Quel boulot, cela a du te prendre des heures de patience pour réaliser cette fresque - in mémorial ...
Sans doute iras- tu à Liège - ? J'espère que tu te portes bien et encore félicitation pour cet investissement créatif et interpellant. Avec tous ces monuments, ces plaques, qu'en l'humain cessera t'il de faire la guerre?
Dis-moi? A bientôt . Dolorès/12dds
Il s'appelait Amédée, Addi ou Conrad, je ne sais plus très bien, noir ou blanc, non je ne me souviens pas... mais du bourbier où il sont ils sont tous mélangés ils firent que la terre puisse à nouveau germer.