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Flocon

Je salue le matinnimbé de bleuque tu ne verras pas.La nuit tueuset'a fauché en plein bondau détour d'un éclair.Plus jamais ta blancheur,plus jamais ta douceur,l'azur de ton regardplissé dans le soleil.Dans la haieles lézards dorment tranquilles,le froissé des feuillesne les trouble pas.- Ce n'est que le vent.
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Commentaires

  • Pour moi, Fifi n'était pas un félin ordinaire, Dominique, plutôt une sorte de dieu devant lequel je me prosternais ( j'exagère à peine.) Je n'aurais pas dû m'attacher autant à mon coureur de souris et de lézards, grand dévoreur de vers de terre, mais comment résister à tant de grâce et de douceur? Depuis sa mort il y a deux ans et demi, je me sens un peu orpheline.      

  • Oh c'est à la fois magnifique et fort triste ; la disparition d'un ami "félin", d'un coureur de souris et de lézards !

  • Merci pour ce commentaire, Lucie. Flocon était un concentré de beauté, de gentillesse et d'intelligence. J'ai voulu lui rendre hommage.
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