Extrait du premier chapitre de LÉternel Crépuscule:
Azura s'était endormi après une longue journée passée à aider son frère dans les prés. À eux deux, ils avaient fauché trois prairies. L'herbe coupée n'avait plus qu'à sécher avant de la donner aux animaux durant l'hiver glacial qui allait, sans aucun doute, encore régner longuement sur Irkisya. Il s'était assoupi en dessous d'un arbre, un noyer, un somptueux noyer séculaire. Ses feuilles d'un vert intense ombrageaient à souhait le dormeur et lui procuraient un repos bien mérité. L'arbre était planté sur une petite butte. À son pied, un beau grand champ fleuri. Un champ fleuri de ces superbes fleurs champêtres qui hument bon l'été. C'était, en effet, la belle saison estivale. Le blé et le maïs poussaient bien. Il y aurait certainement de bonnes récoltes...
...Azura, après s'être reposé, se réveilla au pied de son arbre. Il s'étonna: - Hmm?! Ne m'étais-je pas endormi? Le ciel est pourtant resté le même. Il consulta sa montre de gousset. En argent, cette horloge portative était sertie de quelques diamants. Ce somptueux bijou résultait, lui aussi, du patrimoine parental. Il affichait partiellement la même heure à laquelle Azura s'était endormi. - Zut, elle ne marche plus. À l'allure du ciel, j'ai encore le temps de dormir. Un ciel encore bleu mais qui s'orientait légèrement vers le crépuscule captiva Azura. Il se rendormit... Quelques temps plus tard: - Hé! Réveille-toi, fainéant. - Quoi? Qu'y-a-t-il, Ilinia? Pourquoi fainéant? - Tu dors depuis si longtemps. - Mais, regarde donc la couleur du ciel, je n'ai pas encore dormi tout mon soûl. Je n'ai même pas encore eu le temps de récupérer alors que j'ai travaillé si durement toute la journée. - Tu es vraiment stupide. Tu as déjà assez dormi. Tu n'as pas regardé ta montre? Toutes les montres du village se sont arrêtées à vingt et une heures dix-huit.
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Extrait du premier chapitre de LÉternel Crépuscule:
Azura s'était endormi après une longue journée passée à aider son frère dans les prés. À eux deux, ils avaient fauché trois prairies. L'herbe coupée n'avait plus qu'à sécher avant de la donner aux animaux durant l'hiver glacial qui allait, sans aucun doute, encore régner longuement sur Irkisya.
Il s'était assoupi en dessous d'un arbre, un noyer, un somptueux noyer séculaire. Ses feuilles d'un vert intense ombrageaient à souhait le dormeur et lui procuraient un repos bien mérité. L'arbre était planté sur une petite butte. À son pied, un beau grand champ fleuri. Un champ fleuri de ces superbes fleurs champêtres qui hument bon l'été. C'était, en effet, la belle saison estivale. Le blé et le maïs poussaient bien. Il y aurait certainement de bonnes récoltes...
...Azura, après s'être reposé, se réveilla au pied de son arbre.
Il s'étonna:
- Hmm?! Ne m'étais-je pas endormi? Le ciel est pourtant resté le même.
Il consulta sa montre de gousset. En argent, cette horloge portative était sertie de quelques diamants. Ce somptueux bijou résultait, lui aussi, du patrimoine parental. Il affichait partiellement la même heure à laquelle Azura s'était endormi.
- Zut, elle ne marche plus. À l'allure du ciel, j'ai encore le temps de dormir.
Un ciel encore bleu mais qui s'orientait légèrement vers le crépuscule captiva Azura.
Il se rendormit...
Quelques temps plus tard:
- Hé! Réveille-toi, fainéant.
- Quoi? Qu'y-a-t-il, Ilinia? Pourquoi fainéant?
- Tu dors depuis si longtemps.
- Mais, regarde donc la couleur du ciel, je n'ai pas encore dormi tout mon soûl. Je n'ai même pas encore eu le temps de récupérer alors que j'ai travaillé si durement toute la journée.
- Tu es vraiment stupide. Tu as déjà assez dormi. Tu n'as pas regardé ta montre? Toutes les montres du village se sont arrêtées à vingt et une heures dix-huit.