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Face cachée

Composition à partir de photos noir et blanc de plusieurs tableaux et d'une sérigraphie. Il est facile de comprendre la référence aux actualités belges.
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Commentaires

  • J'admire les propos et j'y adhère complètement, et je retiens aussi la dernière phrase de Gil.

    Bonne journée.

    Amicalement.

    Adyne

  • Merci Gil pour cet échange.

  • Bonjour Hbron

     

    Depuis longtemps et plus encore depuis que j’écris, il s’est imposé à moi l’idée de passerelles ou de ponts nécessaires entre les arts. Dans mes textes et dans les réseaux où je suis, je ne manque pas d’inciter les lecteurs à visiter ou revisiter nombre d’œuvres qui nous parlent infiniment de la condition humaine dans tous ses états et du monde qui nous entoure. Je considère que le grand mérite de Arts et Lettres c’est surtout que cet art des passerelles est grandement facilité comme le prouve cette publication dans un échange amical de points de vue.

     

    Vous faites bien d’attirer l’attention sur la part souffrance de l’art en correspondance avec des souffrances bien réelles qui sont dans la vie même de l’artiste ou qui entrent et entreront dans sa mémoire, ou dans la mémoire collective. Je conçois l’artiste comme un terrain très perméable, facilement transpercé et comme l’est plus encore un enfant. Je comprends tout à fait ce que ça put vous coûter ce langage de la souffrance, terrible à utiliser et qui ne vous laisse pas indemne.

    Je sais combien il y a de reproches faits aux artistes quand ils utilisent du langage de vérités tenaces et insupportables. Il m’arrive souvent de demander aux gens dérangés par une œuvre, un tableau, une sculpture, un  texte, une photo, un film : que condamnez-vous donc l’artiste en souffrance, dénonçant la souffrance  ou la réalité de souffrance et ses responsables ? J’évoque parfois l’histoire de Pablo Picasso qui présenta Guernica à l’exposition universelle de 1937, des représentants allemands qui lui demandèrent : c’est vous ça, et Picasso leur répondant, non c’est vous.   

    Vous défendez les enfants et secouez les dénis de réalités, je ne peux que vous encourager à poursuivre, tout comme il nous faut nous réjouir chaque fois que ces réalités prennent des visages d’enfants aux larges sourires et deviennent des îles, des archipels, des territoires conquis sur la bêtise …

     

    Bonne journée. Amitiés. Gil

     

  • En complément de la discussion entamée autour du billet de Gil Def La voie sacrée des enfants.

    La réalisation de ces tableaux réalisés ils y a quelques années déjà, ont été pour moi une dure épreuve mais nécessaire pour exprimer le tumulte qui se passait dans ma tête: Le rappel permanent et quasis quotidien dans les médias des "exploits" d'adultes criminels me sont comme autant de coup de poignard, j'ai l'impression de vivre les angoisses permanentes et l'atmosphère pesante dans lesquelles ces enfants évoluent. J'ai tellement l'impression que les gens ne comprennent pas où ne veulent pas comprendre: le malheur de ces enfants c'est au quotidien, l'angoisse elle est permanente, la peur de voir apparaître le bourreau à chaque petit bruit est là à chaque seconde du jour et de la nuit, Il fallait trouver le moyen d'exprimer cela. D'ailleurs lorsque j'ai exposé ceux-ci les réactions des spectateurs furent souvent le détournement du regard, leur mal-être était perceptible: c'était le but. Pour finir la partie en sérigraphie symbolise l'ombre du silence, ou pire l'ombre du déni de la réalité au nom d'une paix de l'esprit et de la bonne conscience, en fait une lâcheté de plus...notre monde n'est pas peuplé uniquement de bisounours, malheureusement. Donc ma peinture ne peut pas être, une peinture pour bisounours  uniquement.

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