<3 JE ME DIS QUE ...NOTRE " PIERROT LUNAIRE " QUE NOUS DEVRIONS PRENDRE UN PEU DANS NOTRE COEUR ...DE TEMPS EN TEMPS , TEMPS CHAVIRES , MALMENES ......POUR CERTAINS QUI TUENT LE TEMPS.... , DE TEMPS A AUTRES ....A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU .....ET ECRIRE ... " QUEL BEAU TEMPS..... <3( Chantal Roggia Roussel)" C.CHAPLIN DOUBLE VISION ...VISIONNAIRE ... "Un nouvel hommage ...à Monsieur Charlie Chaplin .Je me suis inspirée du film " le dictateur ", C. Chaplin étant un visionnaire ce discours reste d'actualité . Humain, humilité… Humour… On retrouve la mappemonde du film…J'ai " essayé " d'instaurer une double vision de son portrait…Un hommage aux valeurs qu'il représentait…
Lire la suite...
Dans ses films, longtemps a cru pouvoir se taire. Son langage corporel, la pantomine, la chorégraphie, l'humour visuel, devaient suffire même en période de grave crise économique, même dans "Les temps modernes" , 1936.
"Je ne crois pas que ma voix puisse ajouter à l'une de mes comédie", Chaplin, 1929.
Mais face à la barbarie nazie, le temps n'est plus à l'"abstraction comique", Charlot ne pouvait rester muet.
D'ailleurs, à la fin du Dictateur, un des personnages (M. Schultz) l'exorte " Vous devez parler, c'est notre seul espoir." L'heure n'est plus à se taire.
Alors Chaplin parle, un discours de paix, mais aussi de résistance.
Ainsi "Le dictateur" est "Le premier film où l'Histoire l'emporte sur le petit vagabond."
Et, curieusement, alors que le cinéma était devenu parlant avec "Le chanteur de jazz" en 1927, "Le dictateur" est un des rares films (avec "Tobe or not to be" d'Ernst Lubitsch en 1942, ou "Tulips shall grow" de George Pal, 1942, https://artsrtlettres.ning.com/video/quand-les-tulipes-refleuriront-... ) à dénoncer, en pleine guerre, le nazisme.
Aujourd'hui, plus que jamais, son discours reste d'actualité.
Aujourd'hui, plus que jamais, nous devons résister au fanatisme, à la haine aveugle.
"J'aimerais aider chacun si possible, les chrétiens, les juifs, les Noirs tout comme les Blancs. Nous avons tous le désir de nous entraider. nous voulons vivre de notre bonheur mutuel... pas de notre malheur mutuel.
... La voracité a empoisonné l'âme des hommes, entouré le monde d'un cercle de haine et nous a fait entrer au pas de l'oie dans la misère et le sang. Nous avons amélioré la vitesse, mais nous en sommes escmaves. La mécanisation qui apporte l'abondance nous a laissé le désir. Notre science nous a rendus cyniques. Notre intelligence nous a rendus durs et brutaux.
... Vous le peuple, vous avez le pouvoir de créer cette vie libre et splendide... de faire de cette vie une radieuse aventure. Alors, au nom de la démocratie, utilisons ce pouvoir... unissons-nous tous !
... Combattons pour un monde équilibré... un monde de science où le progès mènera au bonheur de tous !"
Extraits du discours de Charles Chaplin à la fin du Dictateur.
Méfions-nous toutefois, la nécessité et l'urgence faisant loi, que la surveillance à outrance, le fichage, l'appel à témoins... toutes les mesures nécessaires prises pour faire face à l'aveuglement barbare ne deviennent liberticides, que la défense de notre démocratie, par un retournement de l'histoire et l'avidité de quelques uns pour le pouvoir, ne deviennent anti-démocratiques. La liberté a peut-être un prix, mais pas celui de la censure ou de la délation.
Résistons.
Pour qu'enfin, un jour, nous entrions "Dans un monde meilleur... où les hommes s'élèveront au-dessus de leurs appétits, de leur haine et de leur brutalité."
Commentaires
Dans ses films, longtemps a cru pouvoir se taire. Son langage corporel, la pantomine, la chorégraphie, l'humour visuel, devaient suffire même en période de grave crise économique, même dans "Les temps modernes" , 1936.
"Je ne crois pas que ma voix puisse ajouter à l'une de mes comédie", Chaplin, 1929.
Mais face à la barbarie nazie, le temps n'est plus à l'"abstraction comique", Charlot ne pouvait rester muet.
D'ailleurs, à la fin du Dictateur, un des personnages (M. Schultz) l'exorte " Vous devez parler, c'est notre seul espoir." L'heure n'est plus à se taire.
Alors Chaplin parle, un discours de paix, mais aussi de résistance.
Ainsi "Le dictateur" est "Le premier film où l'Histoire l'emporte sur le petit vagabond."
Et, curieusement, alors que le cinéma était devenu parlant avec "Le chanteur de jazz" en 1927, "Le dictateur" est un des rares films (avec "Tobe or not to be" d'Ernst Lubitsch en 1942, ou "Tulips shall grow" de George Pal, 1942, https://artsrtlettres.ning.com/video/quand-les-tulipes-refleuriront-... ) à dénoncer, en pleine guerre, le nazisme.
Aujourd'hui, plus que jamais, son discours reste d'actualité.
Aujourd'hui, plus que jamais, nous devons résister au fanatisme, à la haine aveugle.
Même avec l'art pour seule arme.
"J'aimerais aider chacun si possible, les chrétiens, les juifs, les Noirs tout comme les Blancs. Nous avons tous le désir de nous entraider. nous voulons vivre de notre bonheur mutuel... pas de notre malheur mutuel.
... La voracité a empoisonné l'âme des hommes, entouré le monde d'un cercle de haine et nous a fait entrer au pas de l'oie dans la misère et le sang. Nous avons amélioré la vitesse, mais nous en sommes escmaves. La mécanisation qui apporte l'abondance nous a laissé le désir. Notre science nous a rendus cyniques. Notre intelligence nous a rendus durs et brutaux.
... Vous le peuple, vous avez le pouvoir de créer cette vie libre et splendide... de faire de cette vie une radieuse aventure. Alors, au nom de la démocratie, utilisons ce pouvoir... unissons-nous tous !
... Combattons pour un monde équilibré... un monde de science où le progès mènera au bonheur de tous !"
Extraits du discours de Charles Chaplin à la fin du Dictateur.
Méfions-nous toutefois, la nécessité et l'urgence faisant loi, que la surveillance à outrance, le fichage, l'appel à témoins... toutes les mesures nécessaires prises pour faire face à l'aveuglement barbare ne deviennent liberticides, que la défense de notre démocratie, par un retournement de l'histoire et l'avidité de quelques uns pour le pouvoir, ne deviennent anti-démocratiques. La liberté a peut-être un prix, mais pas celui de la censure ou de la délation.
Résistons.
Pour qu'enfin, un jour, nous entrions "Dans un monde meilleur... où les hommes s'élèveront au-dessus de leurs appétits, de leur haine et de leur brutalité."
Ecoutons C. Chaplin.