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Publications de pascal lecordier (29)

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Les gens arrivés

Mais les gens arrivés sont-ils partis un jour ?

Ne vit-on satisfait  qu’à la fin du voyage ?

J’interroge leurs yeux. Leurs costumes, bien sages,

Disent beaucoup d’ennuis au sommet du parcours.

 

Mais les gens arrivés placent dans leurs discours

Des mots de liberté sous les barreaux des cages,

Du risque de la perte et des faux monnayages.

Leur morale fluctue comme bourse et ses cours.

 

Mais les gens arrivés ont-ils croisé l’amour ?

On dirait les soucis qui gravent leurs visages.

Les stries de leurs dollars rident même les pages,

De leurs livres de messe où ils vont comme sourds.

 

Moi, les gens arrivés m’intrigueront toujours.

J’imagine la vie tel un pèlerinage

Dont on saisit le sens en peignant chaque image.

Où sont-ils arrivés ? Tout leur pèse si lourd !

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A l’entrée de l’hiver

 

                        A l’entrée de l’hiver

                        J’ai ton cœur prés de moi

                        Le temps n’y peut rien faire

                        Moi, je n’aurai pas froid

 

                        Aux tout premiers flocons

                        Sur la montagne blanche

                        Je publierai ton nom

                        Avec des avalanches

 

                        Que glacent les rivières

                        Au ruisseau de mon cœur

                        Il est une clairière

                        Aux éternelles fleurs

 

                        Et les fleurs en mon cœur

                        Aujourd’hui se font belles

                        Pour un peu de douceur

                        Aux cristallines ailes

 

                        Je t’apporte ce soir

                        Puisque dehors il gèle

                        Un peu de mes espoirs

                        Sous mes mots infidèles

 

                        Je t’apporte ce soir

                        Cette chaleur exquise

                        Ces braises, ce miroir

                        Bien que siffle la bise

 

                        Et j’inscris en fanal

                        Sur la voûte céleste

                        En grand soleil hiémal

                        Cette chanson de gestes.

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Le Vent

Quand l’haleine du ciel ébouriffe la plaine,
Que les feuilles d’automne étourdissent de roux,
Avec la nostalgie d’un atone courroux,
Tourbillonnent, folies,  les chansons de Verlaine.

Quand la bourrasque abat son tourbillon de haine.
Que craque la charpente et que hurle le loup.
La tourmente neigeuse habille tout à coup,
La forêt canadienne en blanc chandail de laine.

Au sommet de tous vents, au sommet du Ventoux,
Un air de liberté siffle son guilledou,
Quand le ciel s’ennuage et se métamorphose.

Sur les quatre horizons, d’Anchorage  à Corfou,
Les vents grondent sur tout et bousculent les choses,
Puis la vie s’éparpille au gré du souffle fou !

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donne



Donne à ta vie le sens unique.
Celui qui donne tout à tous
N’a rien à craindre en sa tunique.
Ses jours sont des grains de couscous.

Offre ton cœur et tes idées.
Sème à tous vents ce que tu as,
Ce que tu es. Sous cette ondée
Des fleurs pousser : Tu en  verras !

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La valse des regrets

 

Il neige des regrets tout autour de la ville

La nuit s’est emparée des frimas de l’hiver

Continus et discrets, les regrets vont graciles

Jouer dans le halo d’un sombre réverbère

 

Minuit vient à sonner au cœur de la cité

Tombez, tombez regrets, moquez vous de l’aède

Il goûte les remords, quelle perversité

Et ce décor nival est pour lui un remède

 

Les arbres sont chargés des dépits de son âme

Autant de bras dressés, autant de reposoirs

Autant de fleurs du mal, mystérieuses flammes

Qui figés dans le noir marquent son désespoir

 

Il neige des regrets qui gèlent souvenirs

Amour qu’on n’a pas pris, amourette incomprise

Ces valses de chagrin aux éclats de désir

Illuminent la nuit d’amertumes exquises

 

Il neige des regrets................................

 

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Les routes capitales

 

 

 

                        Nous prendrons des chemins, des routes capitales,

                        Des sentiers inconnus où nous marcherons nus,

                        Et nos mains enlacées, deux virgules vitales,

                                               Ne se lâcheront plus.

 

 

                        Je verrai dans tes yeux tout un itinéraire,

                        De la carte du tendre aux saisons en enfer,

                        Et l'ombre de ton corps me créera téméraire,

                                               Plus tendu que le fer.

 

 

                        Tu iras d'un pas lent, le coeur à fleur de peau.

                        Le soleil rayonnant brunira ton visage,

                        Et dans un air léger au doux son du pipeau,

                                               Tu ne seras pas sage.

 

 

                        Nous prendrons des chemins, des routes capitales,

                        Des sentiers inconnus où nous marcherons nus,

                        Et nos mains enlacées, deux virgules vitales,

                                               Ne se lâcheront plus.

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Apparition

Sous son ombrelle

Au bord d’un rue

Elle apparut

Fragile et frêle

 

Dieu qu’elle est belle!

Et j’ai couru

Comme un bourru

Sous son ombrelle

 

Dans la dentelle

Fragile et frêle

Elle a souri

 

Puis sans querelle

A fait la belle

Mon paradis.

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L’amorce

                   

L’amorce du poème et l’auteur se confond.

Le choix du mot, simple et coupant. L’accent du verbe.

Un champ de lettres bigarrées. Un vers acerbe.

Le vie blesse le cœur si l’âme s’y morfond.

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La fin d’un bain


Vivre la fin d’un bain, le dimanche matin

Quand l’eau tiède nous berce au lambeau de nos rêves.

Immergé, ramolli, le corps tel un pantin

Dont les fils ont lâché pour une brève trêve.

 

Tandis que le miroir s’embue tel un esprit

Qui vagabonde en vain aux fruits de la mémoire.

Laisser filer le temps. La paix n’a pas de prix.

Lové comme un bambin au fond de sa baignoire.

 

Vive la fin du bain du dimanche matin !

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