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Publications de Marie-Blanche BAYON (5)

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Tableaux "musicaux"

TABLEAUX MUSICAUX

La synesthésie est un phénomène qui permet à certains d'entre nous de visualiser ce qu’ils lisent ou ce qu’ils entendent.

C'est ainsi que j'ai récemment crée des toiles représentant des thèmes musicaux. j'écoute la pièce musicale en boucle et laisse ma main glisser sur la toile, ébauchant ainsi mon travail. C'est une forme de méditation. Je souscrit complètement aux propos de Marc Chagall : “je suis incapable de voir comment je dessine ; c’est ma main qui voit ; mes yeux se tournent vers l’intérieur”

"Naissance d'une Nouvelle Planète", "Gigie" et "Saturne Balnéaire" sont des compositions conjointes de deux musiciens de jazz que sont mon fils Nicolas (guitare, synthétiseur) et sa fille Tévy (guitare basse, flûte, synthétiseur).
C'est en me laissant imprégnée des thèmes improvisés par ces deux musiciens que j'ai créé les tableaux qui portent chacun le nom de l'œuvre musicale associée.

L'ensemble est consultable à l'adresse suivante : https://www.marieblanchebayon.com

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Nisi Dominus - Acrylique sur toile - 15F (65x54c

Cette toile a été conçue en écoutant en boucle le sublime Cum Dederit, envoutant, mystérieux, extrait du Nisi Dominus d'Antonio Vivaldi (1678-1741). C'est un véritable moment de paradis, surtout dans cette sublime interprétation par le célèbre contre ténor Philippe Jaroussky. Regardez et laissez vous emporter par le fichier musical joint à ce tableau.

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Gigie - Acrylique sur toile - 15F (65x54cm)

Gigie se lève, une tasse en porcelaine émaillée dans une main, un capteur d'ondes électromagnétiques dans l'autre.  Gigie verse le café brûlant dans la bouche prévue à cet effet, observant à travers la fenêtre de son loft suspendu les voitures publicitaires filer dans le ciel. Gigie ne porte guère attention au taux d'amertume plus élevé ce matin qu'à l'habitude. Son électrogramme lui indique une tension moyenne : 24V. Il est temps de partir. Gigie déclenche le costumier automatique et se retrouve propulsé dans l'ascenseur pneumatique. Le costard, encore chaud, est parfaitement ajusté à sa carcasse de robot de réception. 

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Saturne balnéaire - Acrylique sur toile - 25F (81x65cm)

Saturne balnéaire: La nuit tombe sur les quelques palmiers bordant la plage. Une eau pourpre et mousseuse vous lèche les pieds. Un cocktail de soleil parfumé d'une pluie d'astéroïdes miroite au rythme d'un air de funk. Laissez-vous porter par l'ambiance douce-amère de Saturne Balnéaire ... 

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Naissance d'une nouvelle planète - Acrylique sur toile - 30F (92x73cm)

Nébuleuses… rêve... Une bulle puis une autre, se détachant toutes, une à une, du magma originel. Une onde passe.  Le monde, en fusion, se contracte et, dans une détente infinie, s'étire. Tout devient plus solide, plus palpable. La ligne inégale et tranchante d'une montagne vient fendre l'espace. Puis plus rien. C'est le vide absolu avant la naissance d'une nouvelle planète.

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Ce qui nous ramène à soi : Entre clairvoyance et symbolisme.

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 L’œuvre de Marie-Blanche Bayon semble questionner l’infiniment petit, au cœur duquel demeure l’humain enraciné au travers de l’infiniment grand entre la terre et le cosmos.

Au milieu de ces deux pôles se cristallisent les mystères des relations interpersonnelles,  prennent vie les quêtes existentielles et s’épanouit le pouvoir grandiose de l’imaginaire. Centrales au travail de l’artiste ces thématiques s’incarnent dans la composition de ses toiles, sous les traits de multiples motifs tous épris d’une indéniable charge symbolique.

Ces symboles nous délivrent des clés de lecture pour déchiffrer et interpréter ces riches énigmes picturales.

D’abord, il y a l’œil ; de celui qui transperce et analyse l’âme. Inquisiteur, il est celui qui sait et qui finira par percer les secrets fondamentaux. Puis, il y a la pierre ; ronde et douce, celle là même qui parfois nous leste ou nous ancre au sol mais qui, a contrario, lorsqu’elle est superposée à d’autres prend la forme d’un monticule sur lequel on se hisse et qui nous fait prendre de la hauteur. Puis, vient la coquille ; celle d’un œuf brisé, celle là même qui dans l’œuvre de l’illustre surréaliste Salvador Dalí symbolise la vie et l’état de renaissance.

Et enfin c’est le ciel que l’on atteint.

Les représentations célestes sont fulminantes, graves et ombragées mais l’artiste, bienveillante, ne nous laisse jamais sans un repère : la lumière blanche si symptomatique dans son travail. Cette lumière est irradiante et vibrante et surgit tantôt du ciel ou tantôt de la terre. L’œuvre de Marie-Banche Bayon se situe dans cette dualité entre l’incarnation des interrogations prosaïques de l’existence et l’opportunité de s’en affranchir et de s’élever. Quiconque pénètre ses toiles entreprend le long chemin de l’expérience qui conduisant à l’esthétique, de celle philosophique, nous permet de toucher du doigt la science du beau.

 L’artiste pare ses toiles de lin fin d’un enduit produit à base de poudre de marbre qu’elle  finit par poncer ne laissant apparaître aucun grain de la toile. Marie-Blanche Bayon esquisse ensuite son sujet aux pastels secs puis poursuit à l’acrylique qu’elle travaille en glacis successifs. C’est ensuite un jeu entre opacité et transparence sans jamais, de nouveau, ne laisser de trace du passage du pinceau. Cette technique confère à ses toiles un air onirique, presque surnaturel.

C’est René Magritte, autre éminent peintre surréaliste qui en 1936, délivrait un autoportrait intitulé La clairvoyance. Sur cette œuvre l’artiste se représente en train de peindre, tourné vers son tableau, sur lequel est reproduit un oiseau alors que le modèle d’étude n’est autre qu’un œuf. Clairvoyant, il nous apprend qu’il y a plus à voir dans son œuvre que les représentations figuratives de ses sujets et qu’avec lucidité on peut y lire des présages.

C’est cette même clairvoyance qui ressort éclatante des toiles de Marie-Blanche Bayon. Instinctive, son œuvre semble également s’incarner dans les mots de Marc Chagall qui disait : « je suis incapable de voir comment je dessine, c’est ma main qui voit, mes yeux se tournent vers l’intérieur ».

 De temps à autre, l’œuvre tend à se détacher des figures et de leurs charges émotionnelles pour nous convier à quelques formes floues de l’abstraction. L’artiste nous offre alors la possibilité de nous projeter dans diverses interprétations et ainsi voir dans les toiles de Marie-Blanche Bayon, ce qui nous ramène à soi.                                                     

Sarah Heussaff

SITE  de Marie-Blanche Bayon : https://www.marieblanchebayon.com

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Le Réalisme Fantastique

Le réalisme fantastique est un mouvement de contreculture des années 1960, relayé par la revue Planète. Il se présente comme un courant de pensée et de recherche à vocation scientifique, ayant pour objet l'étude de domaines considérés comme exclus à tort par la science officielle : phénomènes paranormaux, alchimie, civilisations disparues, OVNI, etc. Ses adeptes estiment parfois que le cerveau humain disposerait de pouvoirs sous-exploités, et que l'humanité a peut-être établi des contacts avec des extra-terrestres, notamment sous d'anciennes civilisations disparues.

Un courant de pensée

L'acte fondateur du réalisme fantastique fut le livre de Jacques Bergier et Louis Pauwels intitulé Le Matin des magiciens, publié en octobre 1959. C'est dans la préface de cet ouvrage qu'en apparaît le nom[1]. À l'origine de ce courant, l'ingénieur chimiste et écrivain doté d'une grande culture Jacques Bergier se posait en héritier intellectuel de Charles Hoy Fort, qui avait entrepris de recenser et d'expliquer divers phénomènes inexpliqués, et dont il a préfacé l'édition française du Livre des damnés. Bergier réussit à gagner à sa cause le journaliste Louis Pauwels (futur directeur du Figaro Magazine), qu'il a rencontré en 1954 et qui venait de publier un livre consacré au penseur ésotérique Georges Gurdjieff.

Dans leur ouvrage fondateur, Pauwels et Bergier soulignaient d'ailleurs que le terme « fantastique » devait être compris avec une autre définition : « On définit généralement le fantastique comme une violation des lois naturelles, comme l’apparition de l’impossible. Pour nous, ce n’est pas cela du tout. Le fantastique est une manifestation des lois naturelles, un effet du contact avec la réalité quand celle-ci est perçue directement et non pas filtrée par le voile du sommeil intellectuel, par les habitudes, les préjugés, les conformismes. »[4]

La revue Planète

Article détaillé : Planète (revue).

Le succès inattendu et rapide du Matin des magiciens[5] incita ses auteurs à créer en mars 1961 une revue consacrée entièrement au réalisme fantastique : la revue Planète, qui dépassera les 100 000 exemplaires par numéro.

La publication de cette revue va créer l'environnement favorable à l'émergence d'un mouvement culturel regroupant d'autres auteurs et des artistes comme Pierre Clayette, Monasterio, Triffez, Jean Gourmelin et Claude Verlinde. D'autres peintres sont revendiqués par les tenants du réalisme fantastique, comme Carel Willink[6] ou Escher[7].

La revue Planète met par ailleurs en avant plusieurs artistes qu'elle assimile au mouvement du réalisme fantastique, comme Soulages et Pierre-Yves Trémois ainsi que des photographes comme Édouard Boubat ou Lucien Clergue. En mai 1964, le peintre Mathieu publie dans la revue un article intitulé « Je vous rejoins ». En 1973, les éditions OPTA publient un livre d’art consacré aux peintres du réalisme fantastique[8] et en 1980, Jean-Louis M. Monod fait paraître Du surréel au fantastique - 13 peintres européens contemporains[9], un recueil de textes sur ces artistes, publiés auparavant dans Brès, l'édition néerlandaise de Planète entre 1973 et 1980.

Pierre Clayette (Paris, 24 mars 1930 - Colombes, 18 décembre 2005) est un peintre, lithographe, illustrateur et scénographe  «  Un peintre du rêve éveillé »

La collaboration de Pierre Clayette à la revue Planète, autant que les formes de sa peinture, ont conduit à l'associer au mouvement du Réalisme fantastique[2]. Toutefois, comme plusieurs artistes qui ont à un moment de leur carrière été associés au mouvement, la production picturale de Clayette ne s’est pas arrêtée aux thèmes propres au Réalisme fantastique. Même si l’insolite est une constante de son œuvre, celle-ci puise ses références dans de nombreux courants artistiques (Romantisme, Baroque, Symbolisme…).

Jean Gourmelin, né le 23 novembre 1920 à Paris et mort à Meudon le 9 octobre 2011 (à 90 ans)[1], est un dessinateur de l'idée, de l'absurde et du fantastique, évoquant un univers personnel unique et fort, d'influence surréaliste.

Claude Verlinde est un artiste français, né le 24 juin 1927, de parents flamands. Plus proche de la Renaissance, il cherche avant tout le lyrisme et la liberté d’expression. Il est très influencé par Jérôme Bosch, Cranach, Francisco Goya, James Ensor...

 

Maurits Cornelis Escher (17 juin 1898 - 27 mars 1972) est un artiste néerlandais, connu pour ses gravures sur bois, lithographies et mezzotintos, qui représentent des constructions impossibles, l'exploration de l'infini, et des combinaisons de motifs qui se transforment graduellement en des formes totalement différentes. Il aimait dire à ses admirateurs : « Tout cela n'est rien comparé à ce que je vois dans ma tête ! ».

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