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Publications de Marc Loy (107)

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La liberté de quoi

 

La liberté de quoi

 

La liberté de quoi,

La liberté de qui,

Tout au bout de son bras

Tient-elle le paradis?

 

Cette grande statue

Au cœur de Manhattan,

Je ne l'ai reconnue,

Serait-elle sœur Anne ?

 

La liberté de quoi,

Que pouvons nous en faire,

Est-ce une image ou pas

Ou bien une chimère

 

Les spirituels dollars

S'envolant de sa bible,

Des logos de bazar

Ont fait de nous leurs sibles

 

Et tout au fond cette lumière,

Petite étoile imaginaire,

Dans le creux de ma main,

Ouvre la porte de mon destin

 

La liberté de qui,

Le bonheur d'une vie,

Virtualité d'un dieu,

Pacotilles à mes yeux

 

Mais je vois dans son phare

Le dessin d'un espoir,

Liberté d'être moi,

Il n'y a d'autres choix

 

Et tout au fond cette lumière,

Petite étoile imaginaire,

Dans le creux de ma main,

Ouvre la porte de mon destin

 

12346848260?profile=RESIZE_710xle 30-12-2023

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Sur le banc d'horizon

 

 

Sur le banc d'horizon

 

Sur le banc d'horizon, les ombres ont bien vieilli,

Les douleurs et l'amour s'en vont à petits cris,

L'écho des profondeurs résonne dans tes yeux,

Le gris a envahi l'immensité des cieux

 

Le ballet des oiseaux déchire l'onde du vent

Et l'angoisse assombrit la beauté du couchant,

L'hiver git en ton âme comme une brasier éteint

Et dans ses cendres blanches te revient le refrain

 

Sur le banc d'horizon tu revois cet enfant,

Dans la cour de l'école tu n'étais qu'encombrant,

Dans les cascades de rires, des gamins de la vie,

Ton ressort affaissé et ton âme envahie

 

Les feuilles sont tombées de ton vieil arbre assis

Et tu entends des bruits sur l'asphalte jauni,

Les saisons ont tourné sur le manège du temps

Cet enfant te sourit car son oiseau est grand

 

Sur le banc d'horizon de ce grand tourniquet,

Tourbillon t'a rejoint car l'horloge a tourné,

L'amour ne suffit pas pour te faire renaître,

Seulement un miracle, elle en a un peut-être

 

12345710473?profile=RESIZE_710xle 23-12-2023

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Sur l'escalier du temps

 

Sur l'escalier du temps

 

Sur l'escalier du temps

La bille fait l'enfant,

Elle descend au tempo

De la couleur de l'eau

 

Nos mirages visuels

Dans un rêve virtuel

Apparaissent en reflet

De nos ombres éclairées

 

Sur l'escalier du temps

Le mouvement nous fuit

Et pas plus que le vent

On ne retient la vie

 

Pas plus que les nuages

Nous retenons nos âges,

Nos univers s'en vont

Et passent les chansons

 

Nous sommes liés à la cadence

De nos désirs dans l'existence,

Ces quelques marches des descendance,

Alors vivons sans discordance

 

Le refrain nous revient

Comme elle saute plus loin,

Son cliqueti précieux

On l'entend dans nos yeux

 

Sur l'escalier du temps

Notre reflet s'en va

Emporté par l'élan

Le soleil n'est plus là

 

Nous sommes liés à la cadence

De nos désirs dans l'existence,

Ces quelques marches de descendance

Alors vivons sans discordance

 

12344081277?profile=RESIZE_710xle 21-12-2023

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Circulez circulades

 

Circulez, circulade

 

Circulez, circulades, arabesques d'Hérault,

Villages de nos amours, reflets dans mes tableaux,

Saint Etienne, Montpeyroux, bergerie de nos cœurs,

Le père de ma compagne , cet homme du bonheur

 

Et nous avons trouvé, enfin le petit nid

Devenu peu à peu le plus beau paradis,

Horizons merveilleux et à perte de vue

Aux horizons du vent les anges m'ont reconnu

 

Circulez, circulades, au village de Paulhan,

Sur la place des platanes où s'égrène le temps

En parlant aux oiseaux mes amis de toujours

Déambulent des vies, leurs chagrins, leurs amours

 

Et que la fête commence et leurs ombres reviennent,

Les mémoires disparues d'une valse de Vienne,

Ce sont d'anciennes mémoires elles vont, glissant, tournant

Et dans ce mouvement je découvre le temps

 

Circulez, circulades, mon oiseau était toi,

Celui de mon école qui me parlait tout bas,

C'est bien toi démasquée et nue ma Tourbillon,

Toi qui m'a fait renaître je n'étais qu' embryon

 

12342728668?profile=RESIZE_710xle 15-12-2023

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Dans le marché aux fleurs

Dans le marché du temps

 

Dans le marché du temps

J'ai trouvé des pendules,

Celles des anciens temps

Parmi quelques bidules

 

Et sur un vieux chevet

A côté des photos,

Un crayon, un carnet

Noirci de tous mes mots

 

Ils étaient tous d'occase,

Venant de quelques cases

Encombrées des extases,

J'ai peur que ça vous rase

 

Sur les quais nostalgiques

De ma boîte à musique

On me dit romantique,

C'est mon style poétique

 

L'amour au rendez-vous,

Le plus beau des atouts,

Cupidon est pour nous

Car il est dans nos clous

 

Dans le marché du temps

Une fille est au tempo

De son petit toutou

Qui la tire par le cou

 

Elle s'appelle Eva

Et son regard vers moi

Se plante en mes accords,

On est du même bord

 

En rouge et moi en vert,

nous sommes complémentaires

Et que deux sur la terre

A éviter l'enfer12336610856?profile=RESIZE_710x

 

Dans le marché du temps

On a un stand du vent

Et ça marche les euros,

On les mène en bateau

 

L'amour au rendez-vous

Le plus beau des atouts,

Cupidon est pour nous

Car il est dans nos clous

 

le 1-11-2023

 

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Dans les gouttes de pluie

 

Dans les gouttes de pluie

 

Dans les gouttes de pluie

Il y a de la vie,

Cette eau est nécessaire

A l'existence sur terre

 

Irriguant la nature,

Sa beauté, les cultures,

Toutes sources de ruisseau

Menant jusqu'au bateau

 

Dans les gouttes de l'eau

Frappant sur les vitraux

Il y a des couleurs,

De l'arc-du-bonheur

 

Ce sont de belles pierres,

Venant de poésie,

Ciselées en prières,

Vers de beaux paradis

 

Clip-clap, tombe chacune,

Brillante comme la lune,

Eclatante comme l'âme,

Cette clé du sésame

 

Dans les gouttes de pluie

Il y a l'harmonie

De l'écho des saisons,

Engendrant des chansons

 

Quand une tombe en évier,

Au tempo du clavier,

Vient le chant de l'amour

Aux orgues des toujours

 

Clip-clap, tombe chacune,

Brillante comme la lune,

Eclatante comme l'âme,

Cette clé du sésame

 

12328790257?profile=RESIZE_710xle 13-11-2023

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Le cireur de chaussures

 

 

Le cireur de chaussures

 

Le cireur de chaussures

S'en va pour l'aventure,

Il a ouvert sa boîte

Et les oiseaux s'ébattent

 

Le cireur de chaussures,

Je me souviens l'allure

Du gamin d'Algérie

Et surtout de ses cris

 

Le cireur de chaussures

Attendait l'ouverture

De cette gare de Bône,

Que la monnaie résonne

 

Le cireur de chaussures,

Venant à toute allure,

Ressemblait au moineau,

Sachant planer si haut

 

Le songe s'envole au loin,

Une oeuvre de ses mains,

Cher enfant de là-bas,

Il est resté en moi

 

Le cireur de chaussures,

Arrivé en voiture,

A ouvert à Paris

Son petit paradis

 

Le cireur de chaussures

A fait sa confiture

Avec des magasins

Pour les pieds et les mains

 

Le cireur de chaussures

A sur sa deventure :

Je vais vous faire briller

Vous l'avez mérité

 

 

 

Le songe s'envole au loin,

Une oeuvre de ses mains,

Cher enfant de là-bas,

Il est resté en moi

 

12326932884?profile=RESIZE_710xle 22-11-2023

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Suivant le caniveau

 

 

Suivant le caniveau

 

Suivant le caniveau,

Ton papier de bateau

Où tu as mis ta vie,

Tes tristesses, tes envies

 

A travers les villages,

Le ciel bleu, les nuages,

Le soleil et la pluie,

Des bouts de paradis

 

Retrouvant le ruisseau

Où filent tes oiseaux,

Roulent les alluvions,

Tes histoires, tes chansons

 

On ne revient jamais

Par l'endroit où on naît,

On ne reviendra pas

A la source des pas

 

Suivant le caniveau,

Mémoires de tes châteaux,

En Espagne où ailleurs

Horizons de bonheur

 

Les petits à la plage,

Les grands dans les nuages,

Marelles et mariages,

Et puis nous viennent les âges

 

Le ruisseau a grandi,

En fleuve il envahit

Et on a sous nos mains

Une part de destin

 

Suivant le caniveau,

A la mer le rideau,

Théâtre de nos vies

Et c'est toi qui l'écrit

 

 

 

On ne revient jamais

Par l'endroit où on naît,

On ne reviendra pas

A la source des pas

 

12326353675?profile=RESIZE_710xle 6-110-2023

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Question de qui

 

Question de qui

 

Question de qui, question de quoi,

Chacun se pose ce pourquoi

Fondamental, aléatoire,

On a le cœur empli d'espoir

 

Si Dieu est mort, on rêve d'argent

C'est le nouveau, si délirant

Pour se payer de jeunes enfants,

Des viols légaux, détournements

 

Question de qui, du président

Avec ses lois pour les gagnants,

Question de quoi, d'égalité,

Révolution tant espérée

Car beaucoup meurent terrorisés

 

Très peu s'éveillent aux fondements,

A t'on une âme, sérieusement,

Ni Dieu ni maître, seul un ego,

Ce qui importe est qu'il fasse beau

 

Se poser la question,

Etant en rebellion,

Est pour moi tant vital

Pour entrer dans mon bal

 

Question de qui , chercher son moi,

Pourquoi rester un sous-surmoi

Pour exister, n'être robot

D'un visiteur de leurs tableaux

 

Se retrouver grâce au sésame

De création, source de l'âme,

Etre une part de l'univers,

Grand créateur, même des vers

 

Se poser la question,

Etant en rebellion,

Est pour moi tant vital

Pour entrer dans mon bal

 

12323607669?profile=RESIZE_710xLe 1-11-2023

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Tournent les sentiments

 

 

Tournent les sentiments

 

Tournent les sentiments au tourniquet des rêves,

Volent les robes au vent, les désirs se soulèvent,

Amoureux de l'amour, à l'ouverture du bal,

Sous les masques du temps dans le grand carnaval

 

Tournent les sentiments à l'école buissonnière,

En tirant sur les nattes de la belle écolière,

Mémoires des marelles dans la cour de l'école,

Répétant mère veux-tu, la corde claquant le sol

 

Tournent les sentiments, ton regard dans le mien

Et tes baisers d'enfant dans le creux de ma main

Et puis nos petits mots quand vient l'adolescence,

Les jupes soulevées et la tête en errance

 

Tournent les sentiments, les petits rendez-vous,

Nos coeurs battent si forts que le temps devient fou,

Sur les quais de Paris, au pont des amoureux,

Nos serments pour la vie quand on sera si vieux

 

Tournent les sentiments, le manège de nos vies

Platinées de passions et parfois d'harmonie,

Deux âmes enlacées dans la ronde infinie,

Rien ne peut arrêter de tourner la toupie

 

12323057499?profile=RESIZE_710xle 9-10-2023

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Le vent d'accordéon

Le vent d'accordéon

 

Le vent d'accordéon

Au tempo d'horizons,

Valse des papillons,

Volutes des visions

 

Toiles d'impressionnistes,

La Goulue est en piste,

De Lautrec et Vincent

Ne font jamais semblant

 

Le vent d'accordéon

S'accorde à ma chanson,

Sur les bords de la Seine

Les sensations sont reines

 

Monet et Pissaro

Font leurs effets dans l'eau,

Renoir les arrondit

Et les garçons sourient

 

J'entendais leur musique

Pendant que je marchais,

Sur l'Ile romantique*

Ils m'ont accompagné

 

Le vent d'accordéon

Nous fait pleurer des sons,

Reflets de nostalgie,

Les sépias de leurs vies

 

Les étoiles de Seurat

Ont envahi le ciel,

Tout près de Courbevoie

J'y peignis l'iréel

 

J'entendais leur musique

Pendant que je marchais,

Sur l'Ile romantique

Ils m'ont accompagné

 

le 30-11-2023

 

12311578656?profile=RESIZE_710x*Ile de la Jatte

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En visitant

 

En visitant

 

En visitant au quai d'Orsay

Toutes les salles du grand musée,

Ma Tourbillon reste sans voix

Devant cette oeuvre elle s'aperçoit,

 

Toile étonnante représentant

Une meurtrière d'un fort d'antan,

Mais tout au fond ce bel enfant,

Elle est bien là lui souriant,

 

En découvrant ton inconscient

Psyché-miroir c'est intrigant,

Un rêve-réel réel-rêvé,

Ne sachant plus où tu en es

 

Mais cet artiste est inconnu,

Reconnaissant l'individu,

Que fait-il là ton compagnon

Parmi ces grands tous de renom

 

Conditionnée par ton amour

Sur l'échiquier de nos toujours,

Le roi est là mais pas la reine,

N'existe ici que toute sa peine

 

En visitant ce n'est plus toi,

Adolescente tu te revois,

Que veut-il dire encore une fois

En te peignant tu vois son moi

 

Toute ta vie défile là,

Mais où es-tu , tu n'y es pas,

Passant ton temps à m'épauler,

Cette peinture montre les faits

 

Conditionnée par ton amour

Sur l'échiquier de nos toujours,

Le roi est là mais pas la reine,

N'existe ici que toute sa peine

 

12308963069?profile=RESIZE_710xle 25-11-2023

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Il n'y a pas d'école

 

 

Il n'y a pas d'école

 

Il n'y a pas d'école pour apprendre à aimer,

On griffonne l'orthographe et on nous fait compter,

La géo et l'histoire, le reste aléatoire

Et puis les langues aussi, l'anglais obligatoire

 

Il n'y a pas d'école pour savoir qui on est,

Nos mémoires on s'en moque, rien de notre psyché

L'important est l'argent, métro, boulot, dodo

Pour que les richissimes s'achètent de grands bateaux

 

Il n'y a pas d'école, l'orsqu'on est un enfant,

Pour savoir regarder et comprendre en touchant,

Bien écouter les sons, goûter et bien sentir

Et découvir son âme, savoir la ressentir

 

Il n'y a pas d'école pour connaître ses sens

Et sortir du néant depuis sa tendre enfance,

Qui sommes-nous vraiment, autre qu'un citoyen

Payant à toutes les caisses, le soldat de demain

 

Il n'y a pas d'école pour apprendre l'intuition

Venue de l'univers et de toutes passions,

Les arts, la poésie, même l'astrologie,

Connaître son univers et tous ses paradis

 

12309147900?profile=RESIZE_710xle 9-11-2023

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On peut trouver des joies

 

 

On peut trouver des joies

 

On peut trouver des joies et en trouver souvent

Dans nos mémoires de vie, dans les miroirs du temps,

Emballements de cœur, les ivresses des amants

Sur la proue d'un bateau, ailes déployées au vent

 

On peut trouver des joies en soulevant la pierre

Où le crabe se meut, découvrant la clairière

D'un monde disparu, hiéroglyphes à la ronde

Nous ayant apporté le beau et puis l'immonde

 

On peut trouver des joies des grandes invasions,

Articulant nos moeurs et toutes nos passions,

Les arabes et les grecs, les maths et l'écriture,

La musique et les arts et puis l'architecture

 

On peut trouver des joies de le montrer à ceux

Qui ne supportent rien de leur être, de leur dieu,

Les cow-boys aux indiens, les nouveaux, les anciens,

L'enfant face à son père, protestants et chrétiens

 

On peut trouver des joies à comprendre l'espoir

D'une entente harmonieuse, une nouvelle histoire

Où l'homme conquérant et la femme rassurante,

Equilibre des genres, seraient vie apaisante

 

12304705271?profile=RESIZE_710xle 28-10-2023

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Il y a dans les mots

Il y a dans les mots

Il y a dans les mots la mémoire de l'humain,

Le puzzle de nos vies d'hier et de demain,

Viendrait-il des reflets de la psyché de l'arbre

Des généalogies, de ce livre de marbre

Il y a dans les mots les caresses de l'amour,

Les couleurs délirantes, nos horizons des jours

Aux racines du désert, sous un soleil dément,

Vibrations d'émotions coulant dans notre sang

Il y a dans les mots des légions de robots,

Marchant dans les villages ou seuls dans le métro,

Chacun va où il peut dans un virtuel concret,

Guidé par l'algorythme sans le moindre secret

Il y a dans les mots un enfant en cavale,

Echappé de ces cadres, peintures de carnaval,

De l'école, de l'armée, de ces guerres du grand bal,

Où est l'amour de l'âme,? même celle d'un chacal?

Il y a dans les mots notre petite mort,

Dans un monde insensé, de tribord à bâbord

Et ce bateau sans tête s'envole dans les airs,

Avec légèreté et bel itinéraire

le 25-10-2023

12273425466?profile=original

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Sur la banquette du bar

Sur la banquette du bar

Sur la banquette du bar, la jeune magrébine

Regarde l'horizon, buvant sa grenadine,

Descendue de l'Atlas vivant à Constantine,

Elle est à contretemps en face de sa copine

Elle a grandi trop vite, le nez vers le soleil,

Quand elle a eu treize ans, elle n'était pas pareille,

Décalée dans la classe, ses cheveux aux nuages,

Une girafe maigre et ce fut bien sa rage

Sur la banquette du bar, Gala est dans son monde,

Une plante sauvage ne pensant qu'à la ronde,

Arrivée à Monmartre, dansant sur le parvis,

Une dame lui a dit vous danserez ici...

Alors tout a changé, petit rat à la barre

N'était plus rat perdu... et des années plus tard,

Elle est première danseuse dans le grand opéra

De la salle Garnier...on lui apporte son plat

Sur la banquette du bar, son amour l'a rejoint,

Wooly Biden commande et tous deux fument un joint...

Et je la remercie d'avoir participé

A cette rêverie qui m'a bien amusé

le 22-10-202312273427455?profile=original

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Qui a jeté le dé

Qui a jeté le dé

Qui a jeté le dé

Sur la piste du vent ?

Qui peut te libérer ?

Tu es hyperconscient

Dans ce cube virtuel

Du jeu irrationnel,

A l'horizon des temps

De tes mémoires d'enfant

Qui a jeté le dé

Tout au bord de la mer,

Sur ce sable mouillé

Et c'est ton univers

Tu es face à l'espoir

A l'ombre des miroirs,

Tu perçois quelques mots

Et en entends l'écho

Qui a jeté le dé

Que tu ressens vibrer ?

Tes sens à contresens

Enfermé dans l'errance

Qui a jeté le dé ?

Tu ne sauras jamais

Et comment en sortir

Bien avant d'en mourir

Retrouver tes cinq sens,

Perdus depuis l'enfance,

En modifiant ce dé

Au sixième éclairé

le 11-10-202312273426475?profile=original

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Les branches de ma vue

Les branches de ta vue

Les branches de ta vue accrochent ton regard

A l'horizon du ciel, soulignant les espoirs,

Les feuilles de tes mots retournent à tes racines

Y puisant tes mémoires, celles que tu déclines

Tes deux yeux ont poussé, dans cette plante divine

Ou est-ce le hasard, peut-être une vitrine

Certain surréalisme, virtuelle réalité ?

Ou ADN commun ? serait-ce l'identité ?

Les branches de ta vue changeraient les valeurs,

Tu peux le percevoir avec un grand bonheur,

Ces cobalts et ces ocres, essences de ta vie,

Impressions de douceur ou de mélancolie

Spinoza a raison, tout est dans la nature,

Chercher à le comprendre est toute une aventure,

Tes globes sont des fleurs, celles de perception,

Pour certains c'est le lien de douces impressions

Les branches de ta vue viennent de création

Et pour le percevoir il faut creuser sillon,

Ce trait de poésie suit la courbe d'esprit,

Car il tient le crayon et ton œil le suit

le 24-9-202312273428463?profile=original

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Je garderai de toi

Je garderai de toi

Je garderai de toi, au delà de la mort,

Ma belle Tourbillon, les désirs de ton corps,

Les enfants de ta chair, cette union de nos vies,

Un amour merveilleux, pour moi une harmonie

Je garderai de toi, ta façon de marcher

Dans le jardin des rêves, suivie et précédée

Par tes félins-trésors dont tu es la déesse,

Arrosant tes couleurs avec délicatesse

Je garderai de toi, ta façon de danser,

Dans toutes les explosions de nos nuits arrosées,

Rolling-Stones des sixties, Beatles et Dire Srait,

Nous dormions sur la plage, tout près de l'estafette*

Je garderai de toi, la mer de ton regard,

Me faisant oublier la mère et ses placards

Et ta timidité laissée sur le chemin,

Gardant mes turpitudes dans le creux de ta main

Je garderai en moi, l'inexplicable toi,

Ce secret bien gardé et peut-être éternel,

M'apprenant à marcher, ce fut mes premiers pas,

Tu as su m'apporter cette flamme essentielle,

Pour un si long voyage tous deux en balancelle

le 21-10-2023

*J'avais aménagé une estafette en camping-car12273424069?profile=original

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Dans le monde des vivants

Dans le monde des vivants

Dans le monde des vivants on se sent immortel,

Vieillir et puis partir une peur éternelle,

S'occuper de son corps, détourner le regard

De cette femme âgée traversant une gare

Les selfies de jeunesse deviennent la dictature,

L'handicap, la folie, restent des aventures,

Des sujets littéraires, en rire est sympathique,

La marginalité restera atypique

Dans le monde des vivants personne ne veut mourir,

Aux nouvelles des horreurs, on ajoute des délires,

12273429665?profile=originalDes tortures découpées ayant quitté ce monde,

Terrorisme, maladie, la diabolique ronde

Toute vie a une fin quelles que soient les prières,

Regardez les images du siècle d'avant hier,

Ces femmes élégantes, souvent gaies, désirables,

Jeunes hommes ou bien vieillards ne restent que des fables

Dans le monde des vivants chacun sur sa banquette,

Dans les salles d'attente quelle que soit sa casquette,

Attend le dernier train dont on a tant parlé,

En naissant à la vie, nous sommes tous condamnés

le 15-10-2023

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