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Publications de Marc Loy (190)

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Enfanter

Enfanter

 

En accouchant d’un rêve, elle a fait un nuage,

Il est resté enfant, même à son plus grand âge,

N’étant jamais sorti de sa bulle génétique,

Une cloche de verre, univers atypique

 

Ce songe est un mirage, c’est un effet d’optique,

Il a un corps normal en apparence physique,

Mais il n’est pas humain, lui parler est un risque,

Transformant chaque mot en autre dialectique

 

En accouchant d’un rêve, venant du cimetière

Accroché aux couronnes et rampant sur les pierres,

Cauchemar enfermé dans ta boîte d’enfant,

Tu as grandi avec ce désir des parents

 

Il a pris place entière et tu n’es qu’un mirage,

Reflétant l’infini de ton âme sans âge,

Tu es de l’au-delà et porte ce message,

Ne vivant qu’intuitions, toujours en décalage

 

En accouchant d’un rêve, tu restes dans ton ciel,

Peut-être déjà mort, ce mot est essentiel,

Embryon enfermé dans l’espace du temps,

Tu n’as jamais vécu, tu n’es qu’un faux semblant

 

le 17-8-2024

 

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La balançoire vide

La balançoire vide

 

La balançoire, au vent, allait, venait toute seule,

Où était donc l’enfant sans l’ombre d’un linceul,

Existe-t’il vraiment celui qu’on ne voit pas,

Comme un nuage assis qui vient et puis s’en va

 

Toi qui vis par tes rêves, incompris chaque instant,

Mots épars accrochés à la corde du temps,

Rejoignant les étoiles de l’univers vivant,

Au tempo des espoirs les plus désespérants

 

La balançoire, au vent, emporte le passé

Vers un futur de rien, un mirage éclairé

Par l’énergie vitale, source de l’existence,

Génitrice inconsciente d’une simple conscience

 

Quel est donc ce hasard venu pour intriguer

Qui pousse et tire l’espace, venu pour perturber

Ne serait-ce qu’un miroir, où l’image de chacun

Apparaît déformée au regard inhumain

 

La balançoire, au vent, montre l’inexistant

A jamais inconnu où le presque existant,

Celui handicapé mental, le remplaçant,

Cette virtualité, ce clone transparent

 

le 14-8-2024

 

 

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L'arbre des rêves

L’arbre des rêves

 

Tes rêves dans cet arbre aux branches suspendues,

Des environnements ouverts aux inconnus,

Son tronc est éternel, venant de l’univers

Et par ses galaxies tu es né dans tes vers

 

Tes rêves dans cet arbre sont chargés de mémoires,

Certains, interrompus, dorment dans les tiroirs,

Ta généalogie s’est envolée au vent,

Encombrée de décombres d’Orient et d’Occident

 

Tes rêves dans cet arbre dépourvu de racines,

Sans terre et sans cailloux, ni plaines, ni collines,

Ses feuilles de parchemin sont emplies de tes mots,

Dessins de différences, allant vers le tombeau

 

Tes rêves dans cet arbre se rencontrent parfois,

Certains se disent oui car ils en ont la foi,

Des petits bouts de songes vont s’ouvrir au printemps,

C’est le temps de la vie, pour toi un autre temps

 

Tes rêves dans cet arbre tomberont bien un jour,

C’est le sort des rêveurs, de tous ces troubadours,

Ce sont des passagers de l’espoir, de l’amour,

Tourne la manivelle encore un petit tour

 

le 13-8-2024

 

 

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Les premiers moments

Premiers moments

 

Au temps des premiers jours tu berces ton enfance,

Au tempo des baisers et des belles insouciances,

Lové en son amour près du sein de ta mère,

Tu enracines ta vie dans ce bel univers

 

La douceur te caresse en rondeur maternelle,

Sa mélodie te berce d’une danse éternelle,

Accrochées au berceau de belles hirondelles,

Les yeux de ta maman un ange dans ton ciel

 

Au temps des premiers jours, fierté des premiers pas,

Des rires en serpentins , si rassurants ses bras,

Piliers des fondations de la réalité,

Le bâtiment enfant ne sera lézardé

 

Par ses fenêtres ouvertes le monde sera fleuri,

Un magnifique jardin, Éden du paradis,

Chacun des passagers ne sera ennemi,

Des tableaux en musées s’ouvriront devant lui

 

Au temps des premiers jours et pendant toute sa vie

Ce trésor merveilleux sera étoile de nuit,

Mais si par un grand malheur sa mère le traumatise,

Alors il peut être monstrueux et même criminalise

 

le 10-8-2024

 

 

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Le cheval olympique

Le cheval olympique

 

En s’échappant de son manège,

Le cheval noir brillant de neige

Courant sur l’eau, ouvrant ses ailes,

Brisa sa ronde sempiternelle

 

Aux Buttes Chaumont je me souviens,

C’était bien toi mon vieux copain,

Tu se plaignais de ces humains,

Des piailleries de ces gamins

 

En t’échappant je t’ai bien vu,

Ton beau regard l’ai reconnu,

Toute ma vie j’ai attendu

Ta délivrance d’individus

 

Cérémonie fêtant cent ans

De ces JO ce fut troublant,

Toi au galop sortant du pont,

Laissant derrière l’anneau pompon

 

Dans ma boite à musique

Il y a tout un cirque

D’animaux romantiques,

Ils ne sont domestiques

 

En s’échappant tu es la star,

On applaudit, tu es le phare,

Le monde entier t’honore enfin,

Je te fais signe de la main

 

Tu es si beau et merveilleux,

Comme un bijou au fond des yeux,

Je t’ai gardé moi le grincheux,

On est plus forts quand on est deux

 

Dans ma boite à musique

Il y a tout un cirque

D’animaux romantiques,

Ils ne sont domestiques

 

le 1-8-2024

 

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Canicule

Canicule

 

Le soleil est en fleur

D’incandescentes couleurs,

Ce tournesol se meurt,

Embrasé de chaleur

 

Le vent est du désert,

Bouger est un enfer,

Les pétales sont de fer

Comme celle d’Angleterre

 

Le soleil est en fleur,

Desséchée par l’horreur,

L’eau bouillie en vapeur

S’est envolée ailleurs

 

Chacun va chercher l’ombre,

Le noir ou un coin sombre,

Fermant volets rideaux

Dans des chambres tombeau

 

Astre luisant, tu incendies,

Ton grand brasier est en furie,

Nous succombons à tes brûlures,

Apocalypse est l’aventure

 

Le soleil est en fleur

Du feu dans ses humeurs,

Comme mort de Vincent,

Mémoire de son sang

 

La tige s’est brisée

Et la tête et tombée,

Elle roule sur la terre

Comme étoile de Prévert

 

Astre luisant, tu incendies,

Ton grand brasier est en furie,

Nous succombons à tes brûlures,

Apocalypse est l’aventure

 

le 4-8-2024

 

 

 

 

 

 

 

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Ecoute la mer

 

Écoute la mer

 

La mer te chante à l’horizon,

La transhumance des blancs moutons,

Toute en découpe tes intuitions

Sur ta palette des impressions

 

La mer te chante et toi l’artiste

Tu l’interprètes impressionniste,

Un goéland dans le décor

Sur cette crique tout près du port

 

La mer te chante le va et vient

Et ton pinceau en bout de main

Glisse au tempo, tes traits tes points

Et doucement vient ton refrain

 

La mer te chante certaines histoires

Des cormorans et leurs mémoires,

Furtifs regards dans les miroirs

Menant au vents aléatoires

 

Toi l’artiste inconnu,

Sûrement reconnu,

Je te dédie mes vers,

En reflet solidaire

 

La mer te chante et tu l’écoutes,

Tous ses voiliers et leurs écoutes

Sur cet étang au creux d’Hérault,

Ce vieux Bouzigues et ses restos

 

La mer te chante et c’est la fin,

Ta toile claque du si beau coin,

Un dernier rond de parasol

D’où je t’écris, en clé de sol

 

Toi l’artiste inconnu,

Sûrement reconnu,

Je te dédie mes vers,

En reflet solidaire

 

12757442666?profile=RESIZE_710xle 23-7-2024

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Tourbillon

Tourbillon

 

Ma Tourbillon, mon aventure

A l’horizon, mon ouverture

Dans le miroir des intuitions

Tu es la pierre, de mes passions

 

Ma Tourbillon, ma renaissance

Tu a créé ma résilience

De l’handicap, dès mon enfance

Tu es la fée de la patience

 

Ma Tourbillon, de la maison

Du grand jardin aux papillons

Tu es le lien de construction

Chacun de nous a son option

 

Ma Tourbillon, tu as en toi

Une petite part de notre moi,

Un grand bouquet, de petits soi

Si on s’égare, tu sonnes le la

 

Tourniquet de nos rêves

Tu nous aimes sans trêve

Nous portes et nous soulèves

Jusqu’au bout de la grève

 

Ma Tourbillon, tu donnes la vie

A tes enfants, leur harmonie

Veillant sur moi, mes tragédies

Tu es reflet d’un paradis

 

Ma Tourbillon, tu es l’amour

Donnant à tous et tous les jours

Tu es la Femme indispensable

Surtout aux hommes, des grains de sable

 

Tourniquet de nos rêves

Tu nous aimes sans trêve

Nous portes et nous soulèves

Jusqu’au bout de la grève

 

le 20-7-2024

 

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Un bonheur

Un bonheur

 

Sautant les vagues, au fil de l’eau

Éclatent les rires dans les rouleaux,

Tourne le vent des cheveux longs,

Chagrins s’envolent dans les ballons

 

Étoiles aux yeux, vers le soleil,

Dans les doux rêves de ton éveil

Sur cette plage toute en dentelle,

Ton cœur léger, la vie est belle

 

Sautant les vagues de ton destin

Tu fais la cour, à cette petite,

Elle est frisée, regard coquin,

C’est le début d’une pépite

 

Elle te regarde faire le malin,

Toi tu le sais n’est plus gamin,

Tu tapes du pied dans cette mer,

Faisant sourire ta belle grand-mère

 

Tourne petit bonheur,

Au fond de vos deux cœurs,

Un bel après-midi,

Le soleil a souri

 

Sautant les vagues, tu plonges au fond

Pour lui montrer tes tourbillons

Et peu à peu, en quelques mots

C’est un début bien rigolo

 

Tu vides les vagues et vous riez

En arrosant le monde entier

Enfin c’est l’heure, chacun s’en va

En gardant bien un peu de joie

 

Tourne petit bonheur,

Au fond de vos deux cœurs,

Un bel après-midi,

Le soleil a souri

 

12741123888?profile=RESIZE_710xle 16-7-2024

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L'arbre de vie

L’arbre de vie

 

A l’ombre des feuillages de l’arbre de la vie

Tu entends tes oiseaux chanter la comédie,

Assis sur ton vieux banc, de la place des mémoires

Aux cliquetis du port, berceau de tes espoirs

 

A l’ombre des feuillages, de leur chant de fraîcheur,

Montant de leurs ogives, la toccata en chœurs

A travers les vitraux de la cour de l’école,

Cadençant la récré, en trois pas ton envol

 

A l’ombre des feuillages, le reflux de la mer

Emportant en son ciel cet immense univers,

Tu ressens les racines se glisser dans tes veines,

Le va et vient du temps, énergie souveraine

 

A l’ombre des feuillages, bercé par les saisons,

Peu à peu sur tes membres, éclosent les bourgeons

Et au bord du chemin ta ramure s’embellit,

En toi quelques ancêtres parlent du paradis

 

A l’ombre des feuillages, enfin enraciné

Tu es l’arbre de vie, aussi bien dessiné,

Tu peux leur faire de l’ombre, prenant place près de toi,

Tu es de la nature et tu leur tends les bras

 

12737793681?profile=RESIZE_710xle 14--7-2024

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Communiquer

Communiquer

 

La profondeur du mot est dans l’azur du ciel,

En écho d’horizon et ricochets virtuels,

Ce clou, planté en mer, est celui de mon âme,

Au chevet de mon lit, gît la clé du sésame

 

Mon corps est un linceul, dans les draps d’au-delà

Les vagues répugnantes lèchent mes premiers pas,

Le va-et-vient du temps caresse mes espérances,

Dans la psyché de brume, au tempo de l’errance

 

La profondeur du mot rejoint les origines

Par l’image et le son, par signes on le dessine,

J’ai besoin de l’ensemble pour être plus précis,

Sinon je suis confus et ne suis pas compris

 

Tout le vocabulaire est en moi lézardé,

La porte est monstrueuse, l’amour une araignée,

Elle a tissé sa toile, son sourire est ma peur

Je dois le dessiner pour extirper l’horreur

 

La profondeur du mot est taraudée en moi

Et ce manège virtuel tournera, tournera,

Ces mots sont un enfer, une bombe atomique

Explosant dans ma tête, en néant satanique

 

12704154499?profile=RESIZE_710xle 10-7-2024

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La passerelle

La passerelle

 

La passerelle mène aux mémoires,

Passé enfoui de tes espoirs,

Planches éventrées de désespoir,

Éternité du dérisoire

 

Quelques empreintes aléatoires

Plongent au néant de tes miroirs,

Moindre faux pas, dans tes mirages,

Revient en boucle en tes nuages

 

La passerelle, itinéraire,

Te rend la vie imaginaire,

Mêlée d’enfance environnante,

D’interactions intolérantes

 

Le remplaçant, traumatisé,

Dans ses eaux troubles et endeuillées,

La résonance de l’au-delà

Une survie est née en toi

 

Traverser vers la vie,

Pèlerinage d’envies,

Aller te retrouver

Était vraiment risqué

 

La passerelle est bien fragile,

Sans garde-fou, ni sans un fil,

Toute une vie en scénario

Dans tes peinture et sur tes mots

 

Tes pas d’enfant, à la dérive,

D’un bord à l’autre de cette rive,

Aller trouver, à l’autre bord,

Une énergie au fond du sort

 

Traverser vers la vie

Pèlerinage d’envies,

Aller te retrouver

Était vraiment risqué

 

le 5-7-2024

 

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Ton regard 2

Ton regard

 

A travers tes lunettes, tu revois tes mémoires

Toutes ces portes ouvertes, de couloirs en couloirs,

Par les trains de l’amour et manèges de la vie,

Hirondelles d’avenir, des désirs, des envies

 

A travers tes lunettes, le rideau entrouvert,

Labyrinthe poétique, esquisse d’univers

Sur le sable mouillé de l’école buissonnière,

Tu dessinais ton vent et aussi tes chimères

 

A travers tes lunettes, virtuelles d’inconscience,

Tu découvrais la clé perdue en ton enfance,

Celle de la lumière, énergie de ton moi

Elle est éblouissante, mais ne te brûle pas

 

A travers tes lunettes, de belles fondations

Pour construire ton vivant, pulsions de ta passion,

Ce regard est unique, il vient d’un long chemin

Sentier de cette foi que tu gardes en tes mains

 

A travers tes lunettes, cette foi est en toi,

Repoussant les montagnes, des horribles surmoi,

Tu es naïveté, un joyau immortel,

Douceur du nouveau né, et regard éternel

 

12684662860?profile=RESIZE_710xle 26-6-2024

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En moi

En moi

 

A l’intérieur de mon manège

Qu’il fasse beau, qu’il vente, ou neige

Je tourne en rond, je suis toupie

Comme ce loup, l’ignominie*

 

Aucun contact avec l’humain,

Son brouhaha ne me convient

Sur mon cheval, depuis l’enfance

Je monte, descends dans mon errance

 

A l’intérieur de mon placard

J’écris et peins dans cet espoir

De retrouver une sortie,

J’ai replié mon effigie

 

J’ai un langage très personnel,

Avec des masques, des hirondelles

Un goéland, il est mon âme

Mais n’ai la clé de ce sésame

 

Dans la fête foraine

Je me retrouve sans reine,

Elle m’a abandonné

Après m’avoir créé

 

A l’intérieur de mon vivant

Mon petit train va de l’avant,

Dans le premier compartiment

Je suis tout seul, infiniment

 

Chacun surpris quant il me voit,

J’ai peur de lui, je reste en bois

Un suspicieux si maladroit,

Mais puis-je vivre, ai-je le droit?

 

Dans la fête foraine

Je me retrouve sans reine,

Elle m’a abandonné

Après m’avoir créé

 

le 25-6-2024

 

12670347854?profile=RESIZE_710x*Enfermé en cage au zoo

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Les sans dents

 

https://dragon.online-convert.com/fr/download-file/546cfa21-3d41-49ee-9b16-e812d8b8d761/6178b177-644f-487a-9e7a-983d64231eeb

 

Appuyer sur le lien puis sur Les sans dents

 

 

Les sans dents (paroles de chanson)

 

Dans la poussette de la pauvrette

Dorment ses rêves de midinette,

Elle a été miss Tralala,

De confettis en brouhaha

 

Mais maintenant, c’est graffitis

Dans le couloir des illusions,

Supermarché, des alibis

Avec des trous, dans les rayons

 

Dans la poussette, un ou deux sacs

De ses mémoires enfouies en vrac,

Elle se souvient de ses patrons,

Littérature d’explications

 

Au tourniquet de la machine,

La grande lessive de leur combine,

Citrons pressés, ceux qu’ont du jus,

Ceux qui n’ont rien vont au rebus

 

Dans la boîte à musique

Il y a le déclic,

Cette lucidité

N’est pas sur le marché

 

Dans la poussette, une bouteille

A la santé du roi soleil,

L’argent bidon pour les sans dents,

Des rien du tout du président

 

Ceux qui en ont le gardent bien,

Dans ce grand bal, du vaut combien,

Le carburant, c’est l’être humain

Et les rapports, pour les vauriens

 

Dans la boîte à musique

Il y a le déclic,

Cette lucidité

N’est pas sur le marché

 

12666292879?profile=RESIZE_710xle 19-6-2024

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Chacun son deuil

Chacun son deuil

 

Parmi les tombes, au cimetière,

La dame en noir fait ses prières,

Elle est bien seule, sans son mari

En grand voyage, au paradis

 

C’était un prince, un grand seigneur

Sur un coussin, tout son bonheur,

Allant chercher, à l’horizon

Quelques douceurs pour son blason

 

La dame en noir semble perdue,

Son ange gardien, un inconnu

Qui va pouvoir choyer son nid

Et la border, le soir au lit

 

Sans sel et poivre, que vaut la vie

Et la saveur de ses envies,

Le major-d’hommes, à son service,

Si prévenant de ses caprices

 

Les choses de la vie

Ne reflètent pas toujours

De belles harmonies

Et de si beaux amours

 

Parmi les tombes, elle cherche en vain

Les quiproquos, dans les chagrins,

C’était la reine, mais maintenant

Personne aux pieds, pas un amant

 

De fleurs en fleurs et les couronnes

Qui commander, plus rien, personne,

Elle lui reproche d’être parti

Sans demander, sans son avis

 

Les choses de la vie

Ne reflètent pas toujours

De belles harmonies

Et de si beaux amours

 

12664439898?profile=RESIZE_710xle 18-6-2024

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L'âme de Florence

https://youtu.be/robpCzgXKMg?si=FsBVZSZvSpXY0LL

 

L’âme de Florence

 

Sandro Botticelli, tu es toujours vivant

Au cœur de la Toscane, vibre ton grand Printemps

La grâce de ton âme, y reflète ton amour *

Dansant parmi les fleurs et ce jeune troubadour

 

Dans la clairière au bois, ta lumière nous transcende,

Douceur intemporelle, la vie en sarabande,

Le tambourin, la flûte et chante le hautbois,

Tempo de tes couleurs, résonnent au fond du moi

 

Sandro Botticelli, ta passion immortelle

Envahit notre intime, de la lueur du ciel

Tu es la renaissance, la Florence éternelle,

Elle coule dans nos veines, d’essence maternelle

 

Le temps s’est arrêté, à la nouvelle saison,

Cycle métaphorique de l’immense création,

Pulsations de ton art, battement d’hirondelle

Au cœur de la saison, planant à tire d’ailes

 

Sandro Botticelli, tu resteras le phare

Dans notre monde perdu, ayant oublié l’art,

Ta Vénus nous invite à l’espérance du beau,

Renaître et vivre encore, toi, Phénix là-haut

 

le 24-5-2024

 

*Sa femme

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Ton paradis

 

 

Ton paradis

 

Devant le grand portail, orné de tant de fleurs,

La petite fille en rouge ressent un grand bonheur,

Elle tient la large main, d’une belle douceur,

Ce petit paradis, ne serait-ce qu’un leurre?

 

Il y a dans les rêves tout un monde à l’envers

Avec des animaux peuplant tout l’univers,

Plus aucun n’est sauvage, empli de compassion,

Avec en eux l’amour et beaucoup d’intuition

 

Devant le grand portail, tu te demandes encore

Est-ce la vérité?, après ce beau décor,

Éveillée et rêveuse, le vertige est si fort,

Une école merveilleuse, tu n’en crois pas ton sort

 

Une porte pour toi signifie l’abandon,

Avec toutes ses ombres planant aux horizons

Et tu en trembles encore, tout ton corps se replie,

Chaque geste de toi résonne en tragédie

 

Devant le grand portail, tu fais les premiers pas

Et le miracle a lieu, tu t’envoles là-bas,

Ton cœur est enfin libre et les enfants sourient,

Tu peux marcher enfin et entrer dans ta vie

 

12642972885?profile=RESIZE_710xle 11-6-2024

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Petits mensonges

Petits mensonges

 

Nous avons tous des alibis,

Nous nous cachons derrière du bruit,

Ombres légères et faux-semblants

Rideaux tirés sur l’éloquent

 

Ce cheveu blond, ou cette odeur,

Vulgaire parfum d’une sacrée fleur

Et cet artiste qui la rend folle,

Un vrai rebelle, un peu hors-sol

 

Nous avons tous dans nos tiroirs

Les aventures du dérisoire

Que nous rangeons au coffre-fort,

De galipettes en petite mort

 

Chez le coiffeur, un coup de foudre

Avec cet homme, douceur et poudre,

Toi le macho as succombé,

Que vas tu faire pour le cacher

 

Chacun dans son trousseau

A la clé pour ouvrir

La porte du château

D’encombrants souvenirs

 

Nous avons tous des hirondelles

Sous notre toit, pliant leurs ailes,

Chaque brindille aventurière,

Peut-être indice d’un adultère

 

Petits mensonges, délicatesse

Pour les amants et les maîtresses

Doit-on tout dire ou tout cacher,

Les alibis ne sont parfaits

 

Chacun dans son trousseau

A la clé pour ouvrir

La porte du château

D’encombrants souvenirs

 

le 28-5-2024

 

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Ginette

Ginette

 

La Ginette du pêcheur s’occupe à la cuisine,

A bout de la jetée, le bouchon le taquine,

Maladroit comme il est, surtout un grand rêveur,

Il vient là se cacher pour éviter ses peurs

 

La Ginette du pêcheur a rangé, fait le lit,

Écoute de la musique, attendant son chéri

Un grand artistounet, il sait lui faire plaisir,

La comblant de desserts et grands éclats de rire

 

La Ginette du pêcheur en était un avant

Et, depuis tout petit, ne savait pas vraiment

Que faire de son service, c’était trop encombrant,

Il s’habillait en fille, jouait à la maman

 

La Ginette du pêcheur met la table du soir,

Car son aventurier lui a donné l’espoir,

Celui la rendant libre d’aimer et d’être aimée,

Il a ouvert la porte de cette liberté

 

La Ginette du pêcheur a retrouvé sa vie

Sur la jetée du port, devenu paradis,

Son amour chirurgien ne pêche que par envie

Et le voilà enfin, si beau quand il sourit

 

le 4-6-2024

 

A Bernard histoire en partie vraie

 

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